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Imprimer ou partager la page JĂ©rusalem, la ville du grand roi » La conquĂȘte de JĂ©rusalem par David Le choix de lâEternel Sion, la citĂ© de Dieu LâEternel a choisi Sion ; il lâa dĂ©sirĂ©e pour ĂȘtre son habitation câest ici mon repos Ă perpĂ©tuitĂ© ; ici jâhabiterai, car je lâai dĂ©sirĂ©e » Ps. 132 13-14. David avait attendu avec patience Ă HĂ©bron, durant sept ans, que lâEternel lui-mĂȘme lâĂ©tablisse roi sur tout IsraĂ«l. Ainsi JĂ©sus, notre Seigneur, maintenant dans le ciel, attend » que Dieu lui donne le royaume universel Dan. 2 44 ; 4 3. Le trĂŽne de David est transfĂ©rĂ© Ă JĂ©rusalem ; cette ville occupe dĂ©sormais une place importante dans lâhistoire du peuple dâIsraĂ«l et dans les conseils de Dieu. Elle devait ĂȘtre premiĂšrement conquise par le roi David, car elle Ă©tait encore dans la main des JĂ©busiens. Leur citadelle, quâils estimaient imprenable, se trouvait sur la montagne de Sion, le lieu que lâEternel avait choisi. Câest lĂ , dans la ville du grand roi » Ps. 48 2, que la gloire de Dieu devait ĂȘtre dĂ©sormais contemplĂ©e dans son sanctuaire. JĂ©rusalem, la ville du grand roi » MelchisĂ©dec, roi de Salem Dans le passĂ©, il y avait dĂ©jĂ eu un trĂŽne Ă Salem ; le roi sâappelait alors MelchisĂ©dec et il Ă©tait Ă©galement sacrificateur du Dieu TrĂšs-haut. Il avait fait apporter du pain et du vin Ă Abraham qui Ă©tait fatiguĂ© Ă la suite de son combat victorieux pour dĂ©livrer Lot. MelchisĂ©dec lâavait bĂ©ni de la part du Dieu trĂšs-haut, possesseur des cieux et de la terre ! ». Cela avait eu lieu juste avant quâAbraham rencontre le roi de Sodome. FortifiĂ©, il avait pu fermement refuser le funeste marchĂ© que cet agent de lâEnnemi lui proposait Gen. 14 18-23. MelchisĂ©dec est prĂ©sentĂ© comme un roi de justice » et un roi de paix ». Câest une figure de Christ HĂ©b. 7 1-10. Toutefois aucune paix durable ne sera jamais possible sur la terre, aussi longtemps quâelle ne sera pas basĂ©e sur la justice de Dieu. Le rĂšgne dâAdoni-BĂ©zek Aux jours de JosuĂ©, un autre roi, Adoni-BĂ©zek, avait rĂ©gnĂ© Ă son tour Ă JĂ©rusalem. Son nom signifiait Ă©galement seigneur de justice ». Mais son comportement est bien diffĂ©rent de celui de MelchisĂ©dec ! Il entend quâIsraĂ«l a pris AĂŻ et lâa entiĂšrement dĂ©truite et que Gabaon, une grande ville, a fait la paix avec le peuple de Dieu Jos. 10 1-2. Tout chef quâil Ă©tait, Adoni-BĂ©zek est saisi dâune grande peur. Il demande alors aux roitelets voisins de lâaider Ă faire la guerre Ă Gabaon, considĂ©rĂ© comme un traĂźtre, et ils acceptent dâaller avec lui. Si la bĂ©nĂ©diction Ă©tait venue prĂ©cĂ©demment de JĂ©rusalem, du temps dâAbraham, câest maintenant dans cette ville que se forme une coalition ennemie. Elle voudrait arrĂȘter la marche du peuple de Dieu, jusquâici victorieuse ! Leur conseil sera vain ils seront brisĂ©s Es. 8 9 En effet, IsraĂ«l, Ă lâappel de son nouvel alliĂ© » Gabaon - la fĂącheuse consĂ©quence de son infidĂ©litĂ© chap. 9 - accepte de se porter Ă son secours. En consĂ©quence JosuĂ© monte de Guilgal, toute la nuit, avec ces hommes de guerre v. 7. Guilgal Ă©tait le lieu de la circoncision, du jugement de la chair. Sây tenir ou y revenir est pour chacun le secret de la victoire. LâEternel dit Ă JosuĂ© Ne les crains pas, car je les ai livrĂ©s en ta main ; pas un dâentre eux ne tiendra devant toi » v. 8. LâEternel met lui-mĂȘme en fuite cette armĂ©e disparate Ă laquelle IsraĂ«l inflige une grande dĂ©faite. DĂ©jĂ mutilĂ©, moribond, le roi de JĂ©rusalem dâalors est ramenĂ© dans la ville. Il reconnaĂźt Comme jâai fait, ainsi Dieu mâa rendu » Jug. 1 7 ; Matt. 7 2. Il est pendu avec quatre autres rois Ă des arbres et ils sont jetĂ©s dans la caverne de MakkĂ©da, dont lâentrĂ©e est obstruĂ©e avec de grosses pierres Jos. 10 26-27. La ville de JĂ©rusalem sera, dans un jour encore Ă venir, le théùtre du terrible jugement des nations qui ont refusĂ© de se soumettre Ă Dieu LâEternel⊠a son feu dans Sion et son four dans JĂ©rusalem » Es. 31 9. JĂ©rusalem aux mains des JĂ©busiens Quand le pays est partagĂ© entre les tribus, Ă la fin du livre de JosuĂ©, JĂ©rusalem fait en principe partie de Juda ; toutefois, quand la liste des villes est donnĂ©e Jos. 15 20-63, elle ne sây trouve pas. Bien quâelle soit la principale ville en IsraĂ«l, elle est encore aux mains des JĂ©busiens. A sa honte, Juda sâest accommodĂ© de cette situation bancale et humiliante. Il partage les lieux avec lâennemi. Ils Ă©taient incapables de les chasser Jos. 15 63 ; ils ne semblent pas en avoir le dĂ©sir ! En revanche, le nom de JĂ©rusalem se trouve parmi des villes de Benjamin il est question de JĂ©bus qui est JĂ©rusalem » Jos. 18 28. JĂ©bus signifie foulĂ©e aux pieds » et JĂ©rusalem fontaine ou habitation de paix ». Mais, lĂ aussi, une paix durable est impossible aussi longtemps que cette capitale dâIsraĂ«l est foulĂ©e aux pieds par les nations - ce qui est encore le cas. Tous ceux qui doivent ĂȘtre foulĂ©s aux pieds » le seront quand Christ, celui que Dieu a oint, viendra. Ce sera le cas de JĂ©bus. Le peuple de Dieu possĂ©dera enfin son hĂ©ritage. Sur la montagne de Sion, il y aura dĂ©livrance, et elle sera sainte, et la maison de Jacob possĂ©dera ses possessions » Abd. 17. En parcourant ensuite les Juges, on trouve les fils de Juda combattant contre JĂ©rusalem. La ville est prise et on y met le feu Jug. 1 8. Mais les fils de Benjamin permettent aux JĂ©busiens de rester avec eux dans la ville Jug. 1 21 ! CâĂ©tait dĂ©sobĂ©ir au commandement divin Deut. 20 16. Si nous tolĂ©rons le mal au lieu de le combattre, il ne tardera pas Ă se propager partout et Ă causer de grands dommages au sein du peuple de Dieu. La conquĂȘte de JĂ©rusalem par David Au moment oĂč David monte sur le trĂŽne, JĂ©rusalem Ă©tait donc toujours contrĂŽlĂ©e » par les JĂ©busiens. LâEternel avait pourtant commandĂ© de dĂ©truire ces descendants des anciens habitants de Canaan, car leur iniquitĂ© Ă©tait venue Ă son comble. Lâhistoire de la conquĂȘte par David de JĂ©rusalem est rapportĂ©e dans 2 Samuel 5 6-12 et 1 Chr. 11 4-9. Prendre cette citadelle a Ă©tĂ© le premier dĂ©sir de David au dĂ©but de son rĂšgne ; il habitera ensuite JĂ©rusalem, appelĂ©e la ville de David ». Une premiĂšre victoire de David dans la vallĂ©e dâEla David connaissait dĂ©jĂ JĂ©rusalem. Quittant la ville oĂč il Ă©tait nĂ©, BethlĂ©hem, il sâĂ©tait dâabord rendu dans la vallĂ©e dâEla, oĂč se trouvait alors lâarmĂ©e dâIsraĂ«l, face aux Philistins 1 Sam. 17 20. Le jeune David sâĂ©tait trouvĂ© en prĂ©sence dâun ennemi redoutable, devant lequel chaque IsraĂ©lite sâenfuyait. MalgrĂ© sa jeunesse, il dĂ©cide dâaffronter ce gĂ©ant par la foi ». Il dit au roi SaĂŒl qui voulait lâaffubler dâun casque inadaptĂ© et le revĂȘtir dâune cotte dâairain Je ne puis marcher avec ces choses, car je ne lâai jamais essayĂ© » 1 Sam. 17 39 - sage attitude Ă imiter. Refusons de nous servir des armes de ce monde ! Le fils dâIsaĂŻ va alors vaincre Goliath au nom de lâEternel », en se servant tout simplement de sa fronde de berger et dâune pierre lisse choisie dans le torrent. Puis il apporte la tĂȘte du gĂ©ant Ă JĂ©rusalem v. 54. Chacun peut voir les trophĂ©es qui rendent un tĂ©moignage durable Ă sa victoire - mais personne, hormis Dieu, ne peut savoir quâun jour le trĂŽne de David sera dans cette ville ! La rĂ©ponse de David au dĂ©fi des JĂ©busiens La raillerie des habitants du pays » est Ă©vidente quand ils disent Ă David Tu nâentreras point ici ; mais les aveugles et les boiteux te repousseront ; - pour dire David nâentrera pas ici » 2 Sam. 5 6. Face Ă cet insolent dĂ©fi, David prend fermement position, confiant en lâEternel. Il rĂ©pond sur le mĂȘme ton, par le moyen dâune proclamation adressĂ©e Ă ses troupes militaires Quiconque frappera les JĂ©busiens et atteindra le canal, et les boiteux et les aveugles qui sont haĂŻs de lâĂąme de David⊠! » v. 8 - la suite de son discours est dans les Chroniques. Câest en passant par ce canal qui leur apportait lâeau nĂ©cessaire Ă la vie que les JĂ©busiens vont ĂȘtre frappĂ©s 2 Sam. 5 8. Câest dans un torrent que David avait choisi ses pierres destinĂ©es Ă frapper Goliath 1 Sam. 17 40, 49. Lâeau est un symbole de la Parole oĂč se trouve rĂ©vĂ©lĂ© le conseil de Dieu. Le roi promet au premier qui entrera dans la place forte dâĂȘtre chef et capitaine sur toute lâarmĂ©e. Hardi et trĂšs ambitieux, Joab suit le premier ce canal dâadduction dâeau ; il surprend les ennemis et obtient la rĂ©compense qui comble - pour lâinstant - ses dĂ©sirs de domination. Certains commentateurs ont prĂȘtĂ© aux paroles de David une tout autre signification. Il semble pourtant quâil voulait simplement rĂ©pondre Ă lâennemi sur le ton que celui-ci avait employĂ©. Il ne paraĂźt pas juste de dĂ©duire hĂątivement que David entendait par de telles paroles refuser dĂ©sormais lâentrĂ©e dans la maison » Ă toutes les personnes handicapĂ©es » - boiteuses ou aveugles en particulier. Dâailleurs le rĂ©cit concernant Mephibosheth chap. 4 et 9 montre quâil a Ă©tĂ© lâobjet de la grĂące. Il est perclus des deux pieds et se compare lui-mĂȘme, avec humilitĂ©, Ă un chien mort » 2 Sam. 9 8. Or David use Ă son Ă©gard dâune bontĂ© de Dieu, en souvenir de Jonathan, son pĂšre. Il lâenvoie dâabord chercher Ă Lodebar oĂč il se cachait chez Makir ! Il lâaccueille par son nom et lui dit Ne crains point ». Puis il dĂ©cide que Mephiboseth mangera Ă sa table tous les jours », comme un des fils du roi ! 2 Sam. 9 1-13. Personne ne voit ses pieds sous la table du roi ». Dans ces versets de lâEcriture, comme dans d'autres, David est un beau type de Christ. Il convient cependant de rappeler que la loi de MoĂŻse ne permettait Ă aucun homme de la semence dâAaron ayant un dĂ©faut corporel de sâapprocher pour prĂ©senter le pain de son Dieu » Lev. 21 16-23. Il aurait profanĂ© les sanctuaires Je suis lâEternel qui les sanctifie ». HĂ©las, des croyants sont aujourdâhui dans un Ă©tat spirituel qui ressemble fort Ă celui dâun boiteux ou dâun aveugle voir 2 Pier. 1 9 ; HĂ©b. 12 13 . Nâoublions pas de rappeler ici lâentrĂ©e triomphale du Fils de David » dans sa ville » Matt. 21 1-16. Il y avait ceux qui criaient avec sincĂ©ritĂ© Hosanna au Fils de David ! BĂ©ni soit Celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna dans les lieux trĂšs-hauts » v. 9. Le Roi Ă©tait lĂ en effet, humble et dĂ©bonnaire, mais Ă©galement prĂȘt Ă agir avec la plus grande fermetĂ© si les droits de Dieu Ă©taient mĂ©connus ! Ceux qui ressemblaient Ă ce moment-lĂ Ă des JĂ©busiens » sont chassĂ©s du temple v. 12. La prĂ©sence du Seigneur se traduit par une purification immĂ©diate mais apporte aussi la guĂ©rison Ă ces infirmes qui Lui sont amenĂ©s v. 14. JĂ©sus reçoit de la louange, de la bouche des petits enfants » ! En revanche, les ennemis de la vĂ©ritĂ© sâindignent et sâopposent Ă Lui ; ils feront bientĂŽt partie de ceux qui crieront Quâil soit crucifiĂ© ! » Matt. 27 23. Mais la grĂące de Dieu triomphe toujours du mal. Le choix de lâEternel Sion, la citĂ© de Dieu La demeure de lâEternel LâEternel aime les portes de Sion plus que toutes les demeures de Jacob. Des choses glorieuses sont dites de toi, citĂ© de Dieu » Ps. 87 2-3. Dieu mĂ©prisa la tente de Joseph, et ne choisit pas la tribu dâEphraĂŻm », lit-on au Psaume 78. Les motifs divins restent inconnus ; on touche ici au mystĂšre des conseils souverains de Sa grĂące divine. La prĂ©fĂ©rence de lâEternel se porte sur Juda, la montagne de Sion quâil aima. Et Il bĂątit son sanctuaire comme des lieux trĂšs-hauts, comme la terre quâIl a fondĂ©e pour toujours » Ps. 78 67-69. Sion signifie ensoleillĂ©e » seule la prĂ©sence divine la rend digne de porter un tel nom ! LâEternel lâa choisie pour demeure. Il a abandonnĂ© le tabernacle de Silo 1 Sam. 1 3 ; 3 3, 21 câĂ©tait une consĂ©quence de son jugement Ă lâĂ©gard dâIsraĂ«l qui sâĂ©tait Ă©loignĂ© de Lui Es. 29 13. Gabaon, oĂč SaĂŒl avait eu sa cour, avait, elle aussi, cessĂ© dâĂȘtre une citĂ© royale et HĂ©bron avait seulement Ă©tĂ© une Ă©tape sur le chemin de David vers la couronne. Il a dâabord rĂ©gnĂ© sur Juda et Benjamin seuls, attendant que Dieu Ă©tende sa domination Ă lâensemble des douze tribus. Dieu sâest plu Ă mettre la mĂ©moire de son Nom dans cette citĂ© de Sion. LĂ , David, aprĂšs une longue pĂ©riode errante et beaucoup dâafflictions, a trouvĂ© du repos. Il en fera sa maison ». En contraste avec la montagne du SinaĂŻ, celle de Sion est le siĂšge de la grĂące. Câest un sommet » dans ce chemin oĂč rĂšgne la grĂące de Dieu. Dieu a clairement choisi David, son serviteur et lâa pris des parcs des brebis » ; il le fit venir dâauprĂšs des brebis qui allaitent, pour paĂźtre Jacob, son peuple, et IsraĂ«l, son hĂ©ritage » Ps. 78 70-71. Quel chemin semĂ© de douleur nâa-t-il pas suivi de BethlĂ©hem Ă Sion ! Ensuite, au temps convenable, David les fit paĂźtre selon lâintĂ©gritĂ© de son cĆur, et les conduisit par lâintelligence de ses mains » v. 72. Sion, figure de la vĂ©ritable maison de Dieu Câest au milieu de ses saints que Dieu a mis la mĂ©moire de son Nom ; câest lĂ quâIl manifeste publiquement sa grĂące et sa gloire. Nous ne sommes pas venus Ă la montagne du SinaĂŻ oĂč la Loi a Ă©tĂ© donnĂ©e, mais Dieu nous fait approcher de celle de Sion la montagne de la grĂące et de la citĂ© du Dieu vivant HĂ©b. 12 18, 22. Cherchons Ă faire, avec David, le tour » de Sion et comptons ses tours. Il est Ă©crit Faites attention Ă son rempart, considĂ©rez ses palais, afin que vous le racontiez Ă la gĂ©nĂ©ration Ă venir. Car ce Dieu est notre Dieu, pour toujours et Ă perpĂ©tuitĂ© ; il sera notre guide jusquâĂ la mort » Ps. 48 13-14. Ce qui caractĂ©rise Sion, ce sont ses tours, mais aussi son rempart et ses palais. Babel, un triste monument de lâorgueil humain - chemin suivi depuis, par bien dâautres - avait elle aussi sa tour. Les hommes dĂ©siraient alors, dans leur ambition et leur folie, quâelle atteigne les cieux ! Ainsi, pensaient-ils dans leur mĂ©galomanie Nous ne serons plus dispersĂ©s et nous pourrons nous faire un nom sur la terre » Gen 11 4 ! Salomon utilise aussi lâexpression la tour de David », pour dĂ©crire le cou de sa bien-aimĂ©e sous un double caractĂšre sa beautĂ© et sa force. Cette tour a Ă©tĂ© bĂątie pour y suspendre des armures ; mille boucliers y Ă©taient suspendus, tous les pavois des vaillants hommes Cant. 4 4 ! La croix de Christ peut ĂȘtre comparĂ©e Ă une tour. Elle sâĂ©lĂšve au-dessus de toutes les Ă©paves » qui couvrent la surface de la terre. Le triomphe de JĂ©sus signe la victoire dĂ©finitive sur lâEnnemi, le ciel est ouvert. Ce triomphe montre pour lâĂ©ternitĂ© la gloire de Celui qui est mort et ressuscitĂ© pour ĂŽter, par un seul sacrifice, les pĂ©chĂ©s de ceux qui croient. Il sâest assis Ă perpĂ©tuitĂ© Ă la droite de Dieu Col. 2 14-15 ; HĂ©b. 10 12-13. Chers croyants, les remparts rappellent la sĂ©curitĂ© apportĂ©e par le salut Es. 26 1. Sans des remparts, aucun habitant dâune ville ne pouvait espĂ©rer vivre en sĂ©curitĂ©. Le toit plat des maisons orientales rendait leur prĂ©sence nĂ©cessaire, sinon les habitants vivaient dans la terreur des incursions ennemies. Les palais, eux, symbolisent les plaisirs qui se goĂ»tent pour toujours, Ă la droite du Seigneur Ps. 16 11. Lâhomme fort Satan solidement armĂ© retenait ses prisonniers captifs dans ses cachots et ne les renvoyait pas chez eux Es. 14 17. Mais Un plus fort Christ est survenu et lâa vaincu Luc 11 22. La grĂące dĂ©livre encore aujourdâhui les prisonniers et les amĂšne dans des lieux agrĂ©ables, dans les palais de Sion ; un bel hĂ©ritage » nous est Ă©chu Ps. 16 6 ! Des choses glorieuses » dites au sujet de Sion, la ville de David LâEternel est grand et fort digne de louange dans la ville de notre Dieu, dans sa montagne sainte. Belle dans son Ă©lĂ©vation, la joie de toute la terre, est la montagne de Sion. Dieu est connu dans ses palais pour une haute retraite » Ps. 48 1-3. Celui qui accepte les appels de la grĂące et se rend Ă Sion ne sera pas dĂ©sappointĂ©. Tout ce quâil a entendu Ă son sujet est vrai et il y dĂ©couvrira beaucoup plus encore. Le rĂ©sidu pieux sây retrouvera au milieu du temple, aprĂšs lequel il a tant soupirĂ© ! Ce nâest jamais en vain que lâon se confie en Dieu ; Il nous remplit de sa bontĂ© v. 8 ; Ps. 44 1. Notons au passage que ce Psaume 48 montre que lâattaque finale contre JĂ©rusalem se traduira par une complĂšte dĂ©route les rois sâenfuiront consternĂ©s v. 5 ! Câest de Dieu que Sion reçoit toute la bĂ©nĂ©diction Comme la rosĂ©e de lâHermon, qui descend sur les montagnes de Sion ; car câest lĂ que lâEternel a commandĂ© la bĂ©nĂ©diction, la vie pour lâĂ©ternitĂ© » Ps. 133 3. Le Seigneur bĂątira Sion et Il y paraĂźtra dans sa gloire. Le nom de lâEternel y sera annoncĂ© et sa louange dans JĂ©rusalem, quand les peuples seront rassemblĂ©s, et les royaumes, pour servir lâEternel » Ps. 102 16, 21-22. Son amour y sera connu⊠que Sion se rĂ©jouisse ! La forteresse de lâennemi Ă©tait devenue le lieu oĂč David Ă©laborait ses projets. Il habitait dans cette forteresse 1 Chr. 11 7, il bĂątissait la ville v. 8, et allait grandissant de plus en plus car lâEternel⊠était avec lui » v. 9. LĂ , David sâoccupait de tous ses sujets d'intĂ©rĂȘt ; son activitĂ© se portait vers lâintĂ©rieur » de cette ville de Sion, mais elle se manifestait Ă©galement tout autour » v. 8. Le rĂ©cit au livre des Chroniques permet de penser quâun mur dâenceinte Ă©tait venu renforcer les fortifications, de sorte que les habitations Ă©taient Ă lâabri des attaques de lâennemi. Le rempart ou la citadelle sâappelait Millo, qui signifie remplir ». Notre tĂąche nâest pas remplie » tant que nous ne nous sommes pas Ă©difiĂ©s nous-mĂȘmes sur notre trĂšs sainte foi » Jude 20 et prĂȘts Ă combattre pour la foi qui a Ă©tĂ© une fois enseignĂ©e aux saints » Jude 3. Soyons trĂšs attentifs Ă ne pas nous exposer inutilement, par nĂ©gligence, aux flĂšches enflammĂ©es du MĂ©chant » Eph. 6 16. De prĂ©cieuses vĂ©ritĂ©s touchant Christ, centre du rassemblement, et concernant notre union avec Lui - ainsi que lâespĂ©rance vivante de Son retour - ont Ă©tĂ© remises en lumiĂšre. Les rachetĂ©s ont mieux compris la place que ces vĂ©ritĂ©s doivent tenir dans leur propre vie. Appliquons-nous Ă construire et attention Ă ne pas dĂ©truire ! Ainsi seulement nous trouvons le repos » et pouvons faire des progrĂšs », respectant ainsi la pensĂ©e de Dieu Ă notre Ă©gard. Que notre oreiller, comme jadis la pierre de Jacob, devienne une stĂšle ! Gen. 28 18, 22. Que toutes nos pensĂ©es soient fermement centrĂ©es sur Christ. Ainsi, câest en Ă©difiant » autour de lui que David a fait des progrĂšs ; il a de plus en plus rĂ©alisĂ© la prĂ©sence de lâEternel Ă ses cĂŽtĂ©s et appris Ă aider les autres. Dieu permet que le royaume de David soit Ă©levĂ© Câest Ă ce moment-lĂ que le roi de Tyr envoie des messagers Ă David 2 Sam. 5 11. Ils ont des cĂšdres avec eux ; des charpentiers et des tailleurs de pierre les accompagnent. Ensemble, ils bĂątissent une maison digne de David. Chaque fois que ceux qui font partie du peuple de Dieu agissent selon Sa pensĂ©e, le monde est obligĂ© de rendre hommage Ă Dieu » et de proclamer que Dieu est rĂ©ellement parmi eux 1 Cor. 14 25. David attribue Ă Dieu tous ses succĂšs, manifestant une vĂ©ritable humilitĂ©. Et David connut que lâEternel lâavait Ă©tabli roi sur IsraĂ«l, et quâIl avait Ă©levĂ© son royaume Ă cause de son peuple IsraĂ«l » v. 12. En cultivant de telles pensĂ©es nous sommes gardĂ©s de lâorgueil, et si Dieu juge Ă propos de nous faire prospĂ©rer, dâune façon ou dâune autre, nous pourrons ĂȘtre utiles au milieu de Son tĂ©moignage sur la terre. Câest seulement par la grĂące que je suis ce que je suis », disait lâapĂŽtre Paul 1 Cor. 15 10. Ce que nous avons entre les mains ne nous appartient pas et nous est simplement confiĂ©. Chaque croyant est un intendant, appelĂ© Ă dispenser autour de lui la grĂące variĂ©e de Dieu » 1 Pier. 4 10. Il doit se servir du don quâil a reçu en vue de lâĂ©dification du peuple de Dieu. Ph. L le 11. 06. 12
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