Ila pour caractĂ©ristique d'ĂȘtre un rĂ©sumĂ© chapitre par chapitre ce qui les conforte l'une et l'autre dans le sĂ©rieux des sentiments du jeune homme envers Harriet (chapitre IX). Au milieu du mois de dĂ©cembre, lors d'une discussion avec Harriet, Emma lui fait part de ses sentiments sur le mariage : riche et indĂ©pendante, chĂ©rie par son pĂšre, elle ne voit aucune raison de se marier
Si c’est un homme » est un roman autobiographique de Primo Levi Ă©crit entre 1945 et 1947. Paru en 1947, le livre comporte 186 pages et 17 chapitres dans sa version originale. Dans la prĂ©face, l’auteur explicite son projet raconter son expĂ©rience de prisonnier dans le camp de Monowitz Auschwitz III, Ă  l’ñge de 24 ans, entre dĂ©cembre 1943 et janvier 1945. RĂ©sumĂ© des chapitres 1 Ă  8 de Si c’est un homme Chapitre 1 Jeune juif italien engagĂ© contre le fascisme, Primo Levi est arrĂȘtĂ© avec ses amis par une milice le 13 dĂ©cembre 1943. InternĂ© Ă  Fossoli, il est ensuite dĂ©portĂ© en fĂ©vrier 1944 dans le camp polonais d’Auschwitz. L’auteur dĂ©crit le voyage d’une durĂ©e de quinze jours, dans des conditions Ă©prouvantes. A leur arrivĂ©e, les prisonniers sont triĂ©s ». Les hommes en bonne santĂ©, comme lui, sont envoyĂ©s au camp de travail forcĂ© de Monowitz. Les femmes, les enfants, les malades et les personnes ĂągĂ©es sont exĂ©cutĂ©es dans les chambres Ă  gaz. Chapitre 2 L’auteur fait la description du trajet en camion jusqu’à ce nouveau camp. C’est le temps de la dĂ©shumanisation les prisonniers sont dĂ©shabillĂ©s, tondus, on leur tatoue un numĂ©ro sur le bras. Le camp le Lager » et ses conditions de travail sont dĂ©crites en dĂ©tail. Primo Levi relate ces quinze premiers jours d’emprisonnement, dans des conditions inhumaines dans ce passage du rĂ©sumĂ© de Si c’est un homme. Chapitre 3 AffectĂ© au Block 30, il fait l’expĂ©rience de la promiscuitĂ© et de la faim. Un dĂ©tenu plus ancien, Steinlauf, lui donne des conseils de survie pour continuer Ă  ses respecter en tant qu’homme. Chapitre 4 de Si c’est un homme EpuisĂ© par son travail, le narrateur se blesse au pied et perd la notion du temps. Un infirmier polonais lui prĂ©dit une mort imminente. L’un de ses camarades est emmenĂ© par deux ; il ne le reverra plus. Chapitre 5 AprĂšs vingt jours de repos forcĂ©, Primo Levi est affectĂ© au Block 45. Il y retrouve son ami Alberto, et Ă©voque Ă  la fois ses rĂȘves et ses cauchemars. Chapitre 6 Il a un nouveau compagnon de travail, le Français Resnyk. Une journĂ©e de labeur, passĂ©e Ă  porter de lourdes charges, est dĂ©crite en dĂ©tail dans Si c’est un homme. Chapitre 7 De maniĂšre ironique, Primo Levi dĂ©crit une bonne journĂ©e » dans le camp un jour de dĂ©cembre, avec un peu de soleil, un temps moins froid et un supplĂ©ment de soupe volĂ© par l’un des dĂ©tenus. Chapitre 8 Le narrateur parle ici des astuces et des rapines auxquelles se livrent les prisonniers. Ceux-ci opĂšrent un trafic avec des civils travaillant Ă  la Buna. Chapitres 9 Ă  17 du roman de Primo Levi Chapitre 9 Plus philosophique, ce chapitre de Si c’est un homme aborde la notion de nature humaine Ă  l’intĂ©rieur du camp. Primo Levi distingue les Ă©lus » et les damnĂ©s », ceux qui survivent et ceux qui trĂ©passent. Chapitre 10 Le narrateur est internĂ© depuis trois mois. Son ami Alberto et lui passent un entretien auprĂšs du docteur Pannwitz pour intĂ©grer le laboratoire de chimie. Se remĂ©morant ses connaissances, il retrouve ainsi un peu de son ancienne vie. RĂ©sumĂ© du chapitre 11 Primo Levi rencontre Jean, un juif alsacien qui s’occupe de servir la soupe dans le camp. Jean fait part de sa volontĂ© d’apprendre l’italien. Il lui donne sa premiĂšre leçon en lui rĂ©citant un passage de la Divine ComĂ©die » de Dante. Chapitre 12 Pendant l’étĂ© 1944, les dĂ©tenus entendent parlent du DĂ©barquement en Normandie et des combats en Russie. Des attaques aĂ©riennes touchent le camp. Le narrateur est aidĂ© par un maçon italien, Lorenzo, qui lui donne du pain et de la soupe. Chapitre 13 La peur gagne le narrateur avec l’arrivĂ©e prochaine de l’hiver, les plus faibles pouvant succomber au froid. Les SS font une nouvelle sĂ©lection parmi les dĂ©tenus et envoient les plus chĂ©tifs dans la chambre Ă  gaz de Birkenau. Chapitre 14 de Si c’est un homme En novembre 1944, les prisonniers sont confrontĂ©s Ă  la pluie et Ă  la boue. Primo Levi croise un dĂ©portĂ© hongrois, Kraus, qui travaille plus que les autres et reste isolĂ©. Il s’imagine le revoir aprĂšs la guerre, en Italie, et l’inviter chez lui. Chapitre 15 Avec deux compagnons, Primo Levi travaille dans le laboratoire de chimie pendant l’hiver. Il a quelques privilĂšges des habits neufs, et surtout la chaleur des locaux. Des souvenirs lui reviennent sur la centaine de juifs italiens que comptait son convoi, il estime qu’il ne reste que 21 survivants. Chapitre 16 A l’approche de NoĂ«l, le narrateur et Alberto se considĂšrent comme des privilĂ©giĂ©s dans le camp. Ils assistent passifs Ă  la pendaison d’un prisonnier et la honte les gagne. Chapitre 17 et fin du rĂ©sumĂ© du rĂ©cit de Levi Ce dernier chapitre relate les Ă©vĂšnements survenant Ă  partir du 11 janvier 1945. Primo Levi, touchĂ© par la scarlatine, est Ă  l’infirmerie. Les SS dĂ©crĂštent l’évacuation du camp, face Ă  l’approche des troupes russes. Le 27 janvier 1945, l’armĂ©e rouge libĂšre finalement le camp, mettant fin Ă  la dĂ©tention de Primo Levi.
Gnathon(121) ou Cliton (122), ou Ruffin (123) sont emblĂ©matiques d’un comportement fĂ©roce rĂ©sumĂ© en 127 : « C’est une chose toujours nouvelle de contempler avec quelle fĂ©rocitĂ© les hommes traitent d’autres hommes. » ou en 1 « Les hommes sont mĂ©chants comme la pierre tombe » : il y a une vision quasi jansĂ©niste dans cette vue si pessimiste de
QUELQUES INFOS SUR PRIMO LEVI ET SI C’EST UN HOMME » 1 BIOGRAPHIE Primo LEVI 1919-1987 NationalitĂ© italien. Origine sociale bourgeoisie turinoise d’origine juive, trĂšs intĂ©grĂ©e Ă  la culture italienne. Culture pas conscience de sa judĂ©itĂ© comme d’une diffĂ©rence essentielle. Pour lui un juif c’est quelqu’un de circoncis, qui ne fĂȘte pas NoĂ«l et ne mange pas de porc » et ensuite il dira On m’a rendu juif » la dĂ©portation. MĂ©tier chimiste Passion Amateur d’alpinisme et de montagne. Son arrestation RĂ©seau de rĂ©sistance dans les Alpes, appelĂ© Justice et LibertĂ©. Il est arrĂȘtĂ© par des miliciens italiens, le 13 dĂ©cembre 1943, soit quelques semaines aprĂšs la chute de Mussolini. Puis dĂ©portĂ© Ă  Auschwitz en fĂ©vrier 1944 jusqu’au 27 janvier 1945 date libĂ©ration du camp par l’armĂ©e rouge. Si c’est un homme » est datĂ© dĂ©cembre 1945-janvier 1947 ». Le livre a Ă©tĂ© longtemps mĂ©connu par le public italien, et c’est seulement en 1958 qu’il sera rééditĂ© Ă  grand tirage. Le suicide de Primo Levi le 11 Avril 1987 Nilde Lotti, prĂ©sidente de la Chambre des DĂ©putĂ©s italiens, salue ainsi la mort de Primo Levi cf. p. 13 Nous devons considĂ©rer la mort tragique de Primo Levi comme un signe extrĂȘme de l’inoubliable crime contre l’homme et la civilisation humaine que constitue le gĂ©nocide nazi. ... » RESUME RAPIDE DE SI C’EST UN HOMME » Dans cet ouvrage, Primo Levi nous parle d’une rupture de notre civilisation. Moment cauchemardesque oĂč le racisme construit en idĂ©ologie dans Mein Kampf », organisĂ© par quelques monstres Hitler et ses proches, relayĂ© par des milliers de fonctionnaires-bourreaux nazis, SS
 et quelques millions d'hommes et de femmes assoupis allemands l’ayant portĂ© au pouvoir et buvant ses paroles lors des meetings, a donnĂ© naissance Ă  une nouvelle Ă©lite race aryenne, basĂ©e non pas sur les valeurs du mĂ©rite, des actions et du travail, mais uniquement sur la joie de haĂŻr l'autre. Si c’est un homme est un rĂ©cit autobiographique, tous les faits qu’il relate sont vĂ©ridiques alors qu’il a 24 ans, il est fait prisonnier par la milice fasciste et dĂ©portĂ© dans le camp de Monowitz Auschwitz III est un sous-camp ou l'un des trois grands camps du complexe concentrationnaire et de mise Ă  mort d'Auschwitz. Il fut Ă©tabli en octobre 1942 en Pologne. Il Ă©tait conçu Ă  l’origine comme un Arbeitslager camp de travail, mais il comprenait une forte composante d'extermination. Il y avait environ 12 000 prisonniers, Juifs dans leur grande majoritĂ©. Au camp de Monowitz Ă©tait adjointe la Buna Werke, une fabrique de caoutchouc oĂč les dĂ©tenus travaillaient. La Buna Ă©tait dirigĂ©e par des civils de la compagnie IG Farben et en coopĂ©ration avec la SS. Il y restera de dĂ©cembre 1943 jusqu’en janvier 1945. CHAPITRE 1 Le voyage Son arrestation le 13 dĂ©cembre 1943 avec ses camarades de la Giustizia e LibertĂ , d'abord internĂ© Ă  Fossoli, puis il part pour Auschwitz en Pologne avec 650 autres juifs italiens. Les pages suivantes, racontent le long voyage de 15 jours, la promiscuitĂ© dans les wagons Ă  bestiaux, la faim et surtout la soif. Descendus du train, c'est le tri des "voyageurs", par sexe, Ăąge et Ă©tat gĂ©nĂ©ral. Primo Levi fait partie des " bons pour le travail" il est destinĂ© au camp de Buna-Monowitz. La suite du voyage se fait en camion. CHAPITRE 2 Le fond Fin du trajet en camion arrivĂ©e au camp puis rituel d'installation en 5 actes I la sĂ©ance de dĂ©shabillage ; II la sĂ©ance de tonte et de rasage ; III la douche ; IV l'habit des dĂ©portĂ©s ; V sĂ©ance de tatouage et fin de la premiĂšre journĂ©e au camp. Description et rĂšglement du camp ; les diffĂ©rentes catĂ©gories de prisonniers ; les conditions de travail aprĂšs quelques jours passĂ©s au camp, Primo Levi dĂ©couvre toute l'horreur de la dĂ©shumanisation, de la violence des privations et des conditions de vie, dans un dĂ©cor sordide sans repĂšres temporels possibles si ce n'est le rythme de la journĂ©e de travail. CHAPITRE 3 Initiation Primo Levi est affectĂ© au block 30 difficultĂ© de rentrer en contact avec ses camarades c'est une vĂ©ritable tour de Babel. Le pain devient monnaie d'Ă©change ; problĂšmes d'hygiĂšne Ă  quoi bon se laver, sans QUELQUES INFOS SUR PRIMO LEVI ET SI C’EST UN HOMME » 2 savon.... Steinlauf dĂ©portĂ© plus ancien explique au narrateur que garder le rituel de la toilette, c'est continuer Ă  se respecter et rester un homme. CHAPITRE 4 infirmerie Perte de la notion du temps " J'ai oubliĂ© depuis combien de jours nous faisons la navette". Le travail Ă  l'usine difficile et Ă©puisant. BlessĂ© au pied, il fait la connaissance de l'infirmerie et la mascarade de la visite mĂ©dicale. Il reste 20 jours dans la "baraque de repos", le block 23, il entend parler par ses voisins des chambres Ă  gaz et des fours crĂ©matoires. La musique au camp rythme les allers et les retours des dĂ©tenus. Primo Levi inactif, laisse son esprit vagabonder, souffrance suprĂȘme, dĂ©sespoir " Nous ne reviendrons pas. Personne ne sortira d'ici." CHAPITRE 5 Nos nuits Sortie de l'hĂŽpital, Primo est affectĂ© au block 45 oĂč il retrouve son ami Alberto. Entre cauchemar et rĂ©alitĂ©, il raconte toute l'angoisse de ces nuits de faux sommeil malgrĂ© la fatigue. Ce rĂȘve est celui de chacun rĂȘve de Tantale il voit des aliments mais il ne peut les manger ; rĂȘve qu'il fait le rĂ©cit de ce qu'il a vĂ©cu Ă  ses proches mais personne ne l’écoute... CHAPITRE 6 Le travail Changement de compagnon de nuit un Français Resnyk qui devient son compagnon de travail et qui fait tout pour lui allĂ©ger la tĂąche. Les repĂšres temporels au camp 10 H, les camions de la cantine passent ; 11 H Wachsmann va chercher la soupe ; 11h30, Question rituelle combien de soupes ? 12 H sirĂšne, heure de la soupe ; 13 H reprise du travail. CHAPITRE 7 Une bonne journĂ©e Soleil et 50 litres de soupe en plus volĂ©s expliquent l'optimisme du titre du chapitre. Fin de l'hiver. ProblĂšme de la faim " Le lager est la faim nous-mĂȘmes nous sommes la faim, la faim incarnĂ©e". Le non-sens de la Buna une usine oĂč travaillent sans relĂąche les dĂ©tenus pour rien. CHAPITRE 8 Par de lĂ  le bien et le mal rĂ©fĂ©rence Ă  Nietzsche Jour du changement de vĂȘtement avec 70 jours de retard jour de combines, d'Ă©changes, de vols, tout se monnaie au camp, vĂ©ritable place boursiĂšre Ă  l'activitĂ© intense ! Echanges avec les civils et les peines qu'ils encourent s'ils sont pris en flagrant dĂ©lit. " Le vol Ă  la Buna est l'unique voie d'approvisionnement rĂ©guliĂšre". Liste des produits Ă©changeables... Le narrateur interpelle le lecteur le bien et le mal a-t-il encore un sens dans cet univers ? CHAPITRE 9 Les Ă©lus et les damnĂ©s Primo Levi analyse la vie Ă  l’intĂ©rieur du Lager camp et la nature humaine. Il constate qu’ici aussi, comme dans n’importe quel groupe humain, ils peuvent se diviser en deux catĂ©gories les Ă©lus » et les damnĂ©s », les rescapĂ©s et les naufragĂ©s. Mais ici cette distinction est essentielle, car il s’agit de vie ou de mort. Au dĂ©but de ce chapitre, il pose le problĂšme du devoir de mĂ©moire " aussi pourra-t-on se demander [...] s'il est bon d'en conserver le souvenir." Comment survivre au Lager ? Levi donne quatre exemples d'immoralitĂ© pour survivre le voleur, le calculateur, l'organisateur, faire pitiĂ©. CHAPITRE 10 Examen de chimie Primo fait partie du Kommando de chimie, le 98, il est avec Alberto. Nous sommes en mai 1944, Primo Levi est au camp depuis trois mois. Interrogatoire du docteur Pannwitz, pour apprĂ©cier les compĂ©tences des 7 candidats Ă  l'examen de chimie " Apparemment ça s'est bien passĂ© mais ce serait fou de penser que le tour est jouĂ©." Au cours de cet examen, le narrateur constate que ses souvenirs de chimiste sont intacts et il se sent redevenir lui-mĂȘme. Il lui faut pourtant supporter le regard humiliant que le docteur Pannwitz pose sur lui. CHAPITRE 11 Le chant d'Ulysse Rencontre de Primo Levi avec Jean Samuel alias Pikolo, qui deviendra son ami. Ils vont ensemble chercher la soupe et Primo lui donne une leçon d'Italien avec comme rĂ©fĂ©rence "le chant d'Ulysse" de Dante. " L'espace d'un instant, j'ai oubliĂ© qui je suis et oĂč je suis" CHAPITRE 12 Les Ă©vĂ©nements de l'Ă©tĂ© Nous sommes en aoĂ»t 1944. Les attaques aĂ©riennes ont commencĂ© mais ils ne savent de qui elles sont... Rencontre avec Lorenzo, un civil italien qui donne du pain et de la soupe supplĂ©mentaire Ă  Primo Levi et qui Ă©crit Ă  sa famille. Lorenzo est la preuve que la bontĂ© humaine existe c'est un souffle d'humanitĂ© au milieu de la barbarie du camp. CHAPITRE 13 Octobre 1944 Depuis 7 mois au camp et l'apprĂ©hension d'un nouvel hiver. Vie dans la crainte de la sĂ©lection qui condamne les plus faibles Ă  la chambre Ă  gaz de Birkenau. Jour de sĂ©lection un dimanche ... Il n'est pas sĂ©lectionnĂ©. 2808.2015 Kiffe kiffe demain de Faiza GuĂšne RĂ©sumĂ©e Introduction « Kiffe kiffe demain » est un roman des hauts et des bas de la vie. Il traite d’une fille qui habite avec sa mĂšre en France. Son pĂšre est retournĂ© au Maroc, d’oĂč vient la famille. Au dĂ©but Doria et sa mĂšre ont des problĂšmes avec l’intĂ©gration mais progressivement toutes les deux mĂšnent une vie meilleure et 1. Les lieux du Lager Topographie d’ensemble Primo Levi dĂ©crit trĂšs prĂ©cisĂ©ment les diffĂ©rents lieux du Lager et en donne une topographie dĂ©taillĂ©e dans le deuxiĂšme chapitre consacrĂ© Ă  son arrivĂ©e dans le camp. L’infirmerie ou KB Au cours de sa dĂ©tention, Levi fait un sĂ©jour Ă  l’infirmerie aprĂšs s’ĂȘtre blessĂ© au travail, il en fait une description dĂ©taillĂ©e au chapitre quatre. Le dortoir du Schonungsblock Il s’agit du baraquement de repos oĂč Primo Levi va ĂȘtre envoyĂ© aprĂšs son passage Ă  l’infirmerie. Le laboratoire de chimie de la Buna À son arrivĂ©e dans son nouveau lieu de travail, Primo Levi le dĂ©crit rapidement chapitre 14. Le pavillon des maladies infectieuses du KB Peu de temps avant sa libĂ©ration, il est hospitalisĂ© au Infektionsabteilung alors qu’il vient de contracter la scarlatine. Primo Levi lui consacre quelques lignes de description dernier chapitre. Primo Levi a choisi la focalisation interne pour ces descriptions on les dĂ©couvre donc par ses yeux et l’on n’en sait jamais plus que le jeune prisonnier. 2. Le temps au Lager une temporalitĂ© hors norme Au Lager, les prisonniers ont une perception diffĂ©rente du temps, comme le souligne Primo Levi au chapitre 12 quand il Ă©crit Mais pour nous, les heures, les jours et les mois n’étaient qu’un flux opaque qui transformait toujours trop lentement, le futur en passĂ© [
] l’avenir se dressait devant nous, gris et sans contours, comme une invincible barriĂšre. Pour nous, l’histoire s’était arrĂȘtĂ©e ». Ainsi, les frontiĂšres temporelles se brouillent et le temps semble s’écouler plus lentement. Le prĂ©sent intolĂ©rable Le temps prĂ©sent semble s’éterniser les prisonniers ne savent pas quel sera le terme de leur dĂ©tention, ils ne savent mĂȘme pas s’ils en verront le bout. Chaque jour pousse l’autre selon un rythme immuable, marquĂ© par la monotonie des jours de labeur qui fait naĂźtre l’ennui les jours se ressemblent tous et il n’est pas facile de les compter » prĂ©cise Primo Levi. Le vieillissement prĂ©maturĂ© Dans cette temporalitĂ© hors norme, un autre phĂ©nomĂšne se produit on constate en effet un vieillissement prĂ©maturĂ© des prisonniers, les notions d’ñge et de durĂ©e n’ayant plus de sens, car la vie est courte au Lager comme le souligne cette question poignante Combien d’entre nous arriveront vivants Ă  l’annĂ©e prochaine ? Combien au printemps ? ». AgĂ© Ă  peine de vingt-quatre ans, Primo Levi se considĂšre comme un ancien », car bon nombre de ses compagnons sont dĂ©jĂ  morts. L’absence d’avenir La briĂšvetĂ© de l’espĂ©rance de vie produit une autre consĂ©quence celle de l’absence d’avenir, seul le prĂ©sent immĂ©diat ou proche compte il y a des mois ou des annĂ©es que la perspective d’un lointain avenir a perdu pour eux toute forme prĂ©cise et tout intĂ©rĂȘt face aux problĂšmes bien plus urgent et concrets du futur proche ». Le passĂ© antagoniste Si l’avenir est absent, le passĂ© n’est pas davantage prĂ©sent des prĂ©occupations on apprend vite en cas de besoin Ă  effacer d’un coup d’éponge passĂ© et futur » se rappelle Primo Levi . En effet, se rappeler le passĂ© est un handicap pour celui qui veut survivre au Lager. De la sorte, la mĂ©moire lointaine tend Ă  s’effacer au profit d’une mĂ©moire proche, limitĂ©e au temps de la captivitĂ© Les souvenirs de notre vie d’autrefois nous revenaient encore, mais vaporeux et lointains [
]. En revanche, l’entrĂ©e au camp marquait pour chacun de nous la premiĂšre Ă©tape d’une tout autre sĂ©rie de souvenirs, cruels et proches ceux-lĂ , et sans cesse ravivĂ©s par l’expĂ©rience prĂ©sente. » L’essentiel Dans Si c’est un homme l’espace est prĂ©cisĂ©ment dĂ©fini par une topographie dĂ©taillĂ©e du Lager, dĂ©crite en focalisation interne de telle sorte que nous n’avons pas plus d’information que Primo Levi lui-mĂȘme au temps de sa captivitĂ©. Dans cet espace Ă©cartĂ© du reste du monde, une autre temporalitĂ©, hors norme, semble avoir cours ainsi le temps ne s’écoule pas au mĂȘme rythme, du moins les prisonniers n’en ont-ils pas la mĂȘme perception. Le prĂ©sent, douloureux et monotone, s’éternise alors que l’avenir et le passĂ© semblent abolis. Par ailleurs, de maniĂšre assez contradictoire, le temps subi un effet d’accĂ©lĂ©ration avec le vieillissement prĂ©maturĂ© des prisonniers. Vous avez dĂ©jĂ  mis une note Ă  ce cours. DĂ©couvrez les autres cours offerts par Maxicours ! DĂ©couvrez Maxicours Comment as-tu trouvĂ© ce cours ? Évalue ce cours !
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RĂ©sumĂ© Nous Ă©tudions ici le chapitre 5 de l'Ɠuvre « Frankenstein », de Mary Shelley. Dans le chapitre prĂ©cĂ©dent, Frankenstein a dĂ©couvert comment animĂ© la matiĂšre morte. Dans ce chapitre, nous assistons au rĂ©sultat de sa crĂ©ation. Dans les chapitres prĂ©cĂ©dents, le monstre est mentionnĂ© tel que Frankenstein l'imagine : aussi complexe et magnifique que l'homme, mais de
Quel est le meilleur rĂ©sumĂ© de Laudato Si’ ? Il existe toute une panoplie d’options. Mais, pour ĂȘtre clair, la meilleure maniĂšre de comprendre pleinement Laudato Si’ et les enseignements du pape François, ce n’est pas en lisant un rĂ©sumĂ© de Laudato Si’, mais en lisant ou en Ă©tudiant la lettre encyclique de 184 pages. Pour rĂ©ellement saisir les messages du pape François, vous devrez lire Laudato Si’ plus d’une fois. Toutefois, il peut Ă©galement s’avĂ©rer utile de relire un rĂ©sumĂ© de Laudato Si’ de temps en temps et de vous rappeler comment le pape François, s’appuyant sur des milliers d’annĂ©es d’enseignement de l’Église Catholique, nous appelle tous Ă  vivre notre foi en prenant soin de notre maison commune. Ci-dessous, le Mouvement Laudato Si’ a compilĂ© un certain nombre de rĂ©sumĂ©s de Laudato Si’ trĂšs utiles qui, une fois mis en pratique, vous aideront Ă  donner vie Ă  l’encyclique du pape François dans votre communautĂ©. Nous partageons Ă©galement notre propre rĂ©sumĂ© de Laudato Si’ pour expliquer ce qu’est Laudato Si’, pourquoi cette encyclique est si importante et comment nous pouvons donner vie Ă  Laudato Si’. RĂ©sumĂ© de Laudato Si’ – Qu’est-ce que Laudato Si’ ? Laudato Si’ est une encyclique du pape François publiĂ©e en mai 2015. Elle se concentre sur la protection de l’environnement naturel et de toutes les personnes, ainsi que sur des questions plus larges concernant la relation entre Dieu, les humains et la Terre. Le sous-titre de l’encyclique, Sur la sauvegarde de la maison commune », renforce ces thĂšmes clĂ©s. Une encyclique est une lettre publique rĂ©digĂ©e par le pape et enrichissant l’enseignement de l’Église Catholique sur un sujet spĂ©cifique, souvent en rĂ©action Ă  l’actualitĂ©. Laudato Si’ s’adresse “ Ă  chaque personne qui habite cette planĂšte “ LS 3. Elle s’inscrit donc dans un dialogue continu au sein de l’Église catholique et entre les catholiques et le reste du monde. Qu’est-ce que veut dire Laudato Si’ ? Le titre d’une encyclique est traditionnellement constituĂ© des premiers mots du document. Cela veut dire que les encycliques ne sont pas dotĂ©es d’un titre Ă  part entiĂšre, mais que leur nom leur est attribuĂ© par la phrase d’ouverture qui bien souvent indique un des thĂšmes principaux de la lettre. Les premiers mots de Laudato Si’ sont en italien et peuvent ĂȘtre traduits par “louĂ© sois-tu”. Ils proviennent du “Cantique des crĂ©atures” de Saint François d’Assise qui ouvre l’encyclique dans laquelle le saint rend grĂące Ă  Dieu Ă  travers une mĂ©ditation sur la bontĂ© du soleil, du vent, de la Terre, de l’eau et d’autres forces naturelles. Le choix de ce passage pour dĂ©buter Laudato Si’ nous rappelle que tout croyant devrait non seulement respecter la Terre mais Ă©galement cĂ©lĂ©brer et honorer Dieu Ă  travers son engagement en faveur de la crĂ©ation. Quelles sont les sections principales de Laudato Si’ ? Laudato Si’ est divisĂ© en six chapitres et chacun d’entre eux peut ĂȘtre lu en 20 Ă  30 minutes. Le “Premier chapitre Ce qui se passe dans notre maison” rĂ©sume l’ampleur des problĂšmes actuels liĂ©s Ă  l’environnement. Y sont abordĂ©es des questions telles que la pollution, le changement climatique, la raretĂ© de l’eau, la perte de biodiversitĂ© et l’inĂ©galitĂ© planĂ©taire. Le “DeuxiĂšme chapitre l’Évangile de la CrĂ©ation” puise sa sagesse dans la Bible. Les rĂ©cits de la CrĂ©ation dans la GenĂšse sont interprĂ©tĂ©s comme une incitation Ă  la culture responsable et Ă  la protection de la nature. Les tentatives passĂ©es de justifier la domination absolue de l’homme sur les autres espĂšces ne sont pas une interprĂ©tation correcte de la Bible » LS 67. Le monde naturel est en outre dĂ©peint comme un don, un message et un hĂ©ritage commun Ă  tous les peuples. Le TroisiĂšme chapitre La racine humaine de la crise Ă©cologique » explore les tendances sociales et les idĂ©ologies Ă  l’origine des problĂšmes environnementaux. Il s’agit notamment de l’utilisation irrĂ©flĂ©chie de la technologie, de la volontĂ© de manipuler et de contrĂŽler la nature, de l’idĂ©e que l’homme est sĂ©parĂ© de l’environnement, des thĂ©ories Ă©conomiques Ă©troites et du relativisme moral. Le “QuatriĂšme chapitre une Ă©cologie intĂ©grale » prĂ©sente la principale solution de l’encyclique aux problĂšmes sociaux et environnementaux actuels. L’écologie intĂ©grale soutient que les humains font partie d’un monde plus vaste et appelle Ă  des solutions intĂ©grales qui prennent en compte les interactions des systĂšmes naturels entre eux et avec les systĂšmes sociaux » LS 139. Alors que l’étude des Ă©cosystĂšmes s’est durablement ancrĂ©e dans la science de l’écologie, l’écologie intĂ©grale Ă©largit ce paradigme pour considĂ©rer les dimensions Ă©thiques et spirituelles de la façon dont les humains sont censĂ©s se comporter les uns avec les autres, et envers le monde naturel – en s’appuyant sur la culture, la famille, la communautĂ©, les vertus morales, la religion et le respect du bien commun. Le “CinquiĂšme chapitre quelques lignes d’orientation et d’action” applique le concept d’écologie intĂ©grale Ă  la vie politique. Il appelle Ă  des accords internationaux pour protĂ©ger l’environnement et aider les pays Ă  faible revenu, Ă  de nouvelles politiques nationales et locales, Ă  un processus dĂ©cisionnel inclusif et transparent, et Ă  une Ă©conomie ayant pour objectif le bien de tous. Enfin, le “SixiĂšme chapitre Ă©ducation et spiritualitĂ© Ă©cologiques” clĂŽt l’encyclique avec des idĂ©es d’application dans la vie personnelle. Il recommande un style de vie moins axĂ© sur le consumĂ©risme et plus sur des valeurs intemporelles et immuables/ durables. Il appelle Ă  l’éducation Ă  l’environnement, Ă  la joie trouvĂ©e dans son environnement personnel direct, Ă  l’amour civique, Ă  la pratique des sacrements et Ă  une conversion Ă©cologique » dans laquelle la rencontre avec JĂ©sus conduit Ă  une communion plus profonde avec Dieu, les autres et le monde de la nature. En savoir plus quel est le meilleur rĂ©sumĂ© de Laudato Si’ ? Quel est le lien entre Laudato Si’ et les prĂ©cĂ©dents enseignements catholiques ? Le pape François n’est pas le premier pape Ă  aborder les questions environnementales. Le pape saint Jean-Paul II a enseignĂ© Ă  de nombreuses reprises le devoir d’intendance envers la nature. Par exemple, dans son encyclique Centesimus Annus de 1991, Jean-Paul II a Ă©crit que la nature est un don de Dieu et que les humains doivent coopĂ©rer avec Dieu pour promouvoir l’épanouissement bien ordonnĂ© de l’environnement CA 37. En outre, Centesimus Annus soulignait le lien entre l’écologie naturelle et l’écologie humaine » CA 38, anticipant le concept d’écologie intĂ©grale de Laudato Si’. Le pape BenoĂźt XVI a fait Ă©cho Ă  ces mĂȘmes enseignements au cours de son pontificat, par exemple dans son encyclique Caritas in Veritate de 2009 voir CV 48-52. Laudato Si’ prĂ©sente une vision d’une approche intĂ©grĂ©e du souci de toutes les personnes et de l’environnement qui trouve ses racines dans les Écritures et l’histoire de la pensĂ©e catholique, en particulier dans la tradition de la doctrine sociale de l’Église, qui remonte Ă  la fin du XIXe siĂšcle. En outre, les universitaires et les militants catholiques ne mĂąchent pas leurs mots sur le lien entre les questions sociales et environnementales depuis de nombreuses annĂ©es. Ce qui est unique dans Laudato Si’, c’est la façon dont le pape François dĂ©veloppe et approfondit ces thĂšmes de maniĂšre trĂšs visible, en consacrant une encyclique entiĂšre Ă  ce sujet Ă  un moment oĂč le monde entier s’engage activement dans la recherche d’un environnement durable. Qu’est-ce que Laudato Si’ dit Ă  propos du changement climatique ? Le changement climatique est un des principaux sujets associĂ©s Ă  Laudato Si’, tant parce que l’encyclique explique en dĂ©tail la nĂ©cessitĂ© morale de le combattre que parce que la menace de la crise climatique n’a fait que s’accentuer depuis la publication de l’encyclique. Laudato Si’ soutient le “consensus scientifique trĂšs solide” selon lequel le changement climatique est un fait, ainsi qu’il est prouvĂ© que les activitĂ©s humaines constituent la premiĂšre cause de ce rĂ©chauffement LS 23. Le changement climatique constitue “l’un des principaux dĂ©fis actuels pour l’humanitĂ©â€ LS 25. En outre, l’encyclique souligne l’inadĂ©quation majeure des efforts jusqu’à prĂ©sent entrepris pour attĂ©nuer le changement climatique. Ceci est dĂ» au fait que “beaucoup de ceux qui dĂ©tiennent plus de ressources et de pouvoir Ă©conomique ou politique semblent surtout s’évertuer Ă  masquer les problĂšmes ou Ă  occulter les symptĂŽmes” LS 26. Plusieurs façons de faire face Ă  l’urgence climatique et Ă  la crise de la biodiversitĂ© sont soulignĂ©es. On retrouve parmi celles-ci une rĂ©duction radicale des Ă©missions de carbone et d’autres gaz Ă  effet de serre, le dĂ©veloppement des sources d’énergie renouvelables et des capacitĂ©s de stockage correspondantes, et le passage Ă  des mĂ©thodes de production et de transport efficaces sur le plan Ă©nergĂ©tique LS 26. Un passage du charbon et du pĂ©trole Ă  l’énergie solaire et Ă©olienne pourrait par exemple constituer une traduction de ces recommandations. La protection accrue des forĂȘts tropicales est Ă©galement abordĂ©e LS 38-39. Qu’est-ce que Laudato Si’ dit Ă  propos des pauvres ? Un des thĂšmes principaux de Laudato Si’ est que les efforts visant Ă  attĂ©nuer le changement climatique et Ă  aider les personnes en situation de pauvretĂ© ne doivent pas ĂȘtre opposĂ©s les uns aux autres, mais au contraire s’inscrire dans un mĂȘme projet. Il ne serait pas juste de rĂ©duire les Ă©missions d’une façon qui nuirait aux personnes en marge de notre sociĂ©tĂ© ou qui placerait un fardeau insupportable sur les Ă©paules des pays les plus pauvres. Ainsi qu’il est Ă©crit dans l’encyclique “Il n’y a pas deux crises sĂ©parĂ©es, l’une environnementale et l’autre sociale, mais une seule et complexe crise socio-environnementale. Les possibilitĂ©s de solution requiĂšrent une approche intĂ©grale pour combattre la pauvretĂ©, pour rendre la dignitĂ© aux exclus et simultanĂ©ment pour prĂ©server la nature” LS 139. Les pays Ă  faible revenu vont probablement subir les pires effets du changement climatique et ont besoin d’une aide financiĂšre pour effectuer la transition vers des pratiques durables LS 25. Il est donc du devoir des pays riches de montrer l’exemple en rĂ©duisant leurs propres Ă©missions et en mettant des fonds Ă  la disposition des pays en dĂ©veloppement qui cherchent Ă  faire de mĂȘme LS 170-173. Laudato Si’ note Ă©galement comment le changement climatique provoquera une augmentation du nombre de migrants quittant des foyers dĂ©truits par la dĂ©gradation de l’environnement et appelle les gens Ă  accueillir et Ă  soutenir ces rĂ©fugiĂ©s environnementaux LS 25. Qu’est-ce que Laudato Si’ demande aux gens de faire ? Le sixiĂšme chapitre de Laudato Si’ prĂ©sente les Ă©tapes qu’une personne peut franchir dans le processus d’une conversion Ă©cologique. On retrouve parmi celles-ci la priĂšre et la contemplation, l’apprentissage de la nature, l’observance du jour de repos du sabbat et une rĂ©duction de la participation aux formes matĂ©rialistes de la culture de consommation. Une Ă©tape aussi simple que rendre grĂące au moment des repas LS 227 peut nous aider Ă  nous rappeler de l’écologie intĂ©grale et de notre relation Ă  Dieu, Ă  la nature et aux autres. La plupart des catholiques ont des souvenirs et des expĂ©riences positives de la nature, mais n’ont peut-ĂȘtre pas fait le lien avec leur foi. Les conseils donnĂ©s dans cette section peuvent donc ĂȘtre utiles pour Ă©tablir le lien entre spiritualitĂ© et conscience Ă©cologique. De plus, Laudato Si’ indique clairement que de nombreux problĂšmes environnementaux dĂ©passent l’échelle individuelle et s’inscrivent dans des systĂšmes Ă©conomiques et politiques plus larges. C’est un fait auquel il peut ĂȘtre difficile de rĂ©flĂ©chir. MĂȘme si chaque lecteur de l’encyclique transformait son mode de vie et son attitude personnelle en faveur de l’environnement, cela ne serait probablement pas assez pour faire face Ă  des problĂšmes tels que la crise climatique et la pollution. En effet, les dĂ©cisions qui vont avoir le plus de consĂ©quences sur la disponibilitĂ© d’énergie renouvelable et de pratiques durables ne sont pas du ressort des individus mais sont prises par les gouvernements et les grandes entreprises. Il est par consĂ©quent important que les croyants s’engagent politiquement et travaillent de façon stratĂ©gique pour un changement positif. Une partie de ce travail peut se faire Ă  Ă©chelle locale grĂące Ă  la formation de coopĂ©ratives d’énergie renouvelable et d’initiatives similaires LS 179. D’autres actions peuvent ĂȘtre menĂ©es par le biais de groupes de plaidoyer non gouvernementaux, tels que le Mouvement Laudato Si’. En outre, l’encyclique appelle les catholiques Ă  entrer dans l’arĂšne de la politique nationale et internationale, s’opposant Ă  la tendance des dirigeants Ă  privilĂ©gier les gains Ă  court terme et plaidant plutĂŽt pour des politiques qui soutiennent les personnes dĂ©favorisĂ©es et font progresser le bien commun Ă  long terme LS 178. Que nous annonce Laudato Si’ pour l’avenir ? Laudato Si’ dĂ©crit un large Ă©ventail de possibilitĂ©s pour le siĂšcle Ă  venir. L’encyclique aborde de maniĂšre stimulante les menaces qui pĂšsent sur l’homme et l’environnement. Bon nombre des problĂšmes Ă©voquĂ©s auraient Ă©tĂ© beaucoup plus faciles Ă  rĂ©soudre il y a 30 ou 40 ans et causent dĂ©jĂ  aujourd’hui des dommages importants. Cependant, l’encyclique offre Ă©galement de l’espoir, tant dans les politiques spĂ©cifiques qu’elle recommande que dans sa promesse de faire de l’écologie intĂ©grale une perspective nouvelle et plus satisfaisante de la politique, de l’économie et de la vie quotidienne. Ainsi qu’il est Ă©crit dans l’encyclique “Cependant, tout n’est pas perdu, parce que les ĂȘtres humains, capables de se dĂ©grader Ă  l’extrĂȘme, peuvent aussi se surmonter, opter de nouveau pour le bien et se rĂ©gĂ©nĂ©rer, au-delĂ  de tous les conditionnements mentaux et sociaux qu’on leur impose” LS 205. C’est pour cela que “alors que l’humanitĂ© de l’époque post-industrielle [de ces derniĂšres dĂ©cennies] sera peut-ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme l’une des plus irresponsables de l’histoire, il faut espĂ©rer que l’humanitĂ© du dĂ©but du XXIĂšme siĂšcle pourra rester dans les mĂ©moires pour avoir assumĂ© avec gĂ©nĂ©rositĂ© ses graves responsabilitĂ©s” LS 165. Nous pouvons Ă©galement voir la conversion Ă©cologique non comme un processus purement humain, mais comme une rencontre avec Dieu menant Ă  un changement de cƓur et d’esprit empli de grĂące. C’est ce type d’expĂ©rience que Laudato Si’ recommande aux personnes de foi afin de commencer Ă  avancer vers un monde meilleur et plus solidaire.
Ainsidisparurent en un instant, par traßtrise, nos femmes, nos parents, nos enfants. Presque personne n'eut le temps de leur dire adieu. Nous les aperçûmes un moment encore, telle une masse sombre à l'autre bout du quai,

ï»żChapitre 1 Primo Levi est arrĂȘtĂ© par la milice fasciste le 13 dĂ©cembre 1943. AprĂšs avoir Ă©tĂ© internĂ© dans un camp de dĂ©tention Ă  Fossoli, il est dĂ©portĂ© Ă  Auschwitz en fĂ©vrier 1944. Le voyage, particuliĂšrement redoutable, dure quinze jours. À l’arrivĂ©e, les femmes, les enfants, les personnes ĂągĂ©es et malades sont envoyĂ©s dans les chambres Ă  gaz. Primo Levi, jeune et en bonne santĂ©, est envoyĂ© dans un camp de travail forcĂ©. Chapitre 2 Les prisonniers sont transportĂ©s par camion vers le camp de travail. Ils sont dĂ©shabillĂ©s et tondus, puis on leur tatoue un numĂ©ro d’identification sur l’avant-bras. Primo Levi passe ces quinze premiers jours dans le Lager camp dans des conditions inhumaines. Il dĂ©crit le fonctionnement du camp en dĂ©tail, notamment les diffĂ©rentes classes de prisonniers. Chapitre 3 Primo Levi est affectĂ© au Block 30, surpeuplĂ© et oĂč sĂ©vit la faim. L’hygiĂšne est particuliĂšrement problĂ©matique. Le pain sert de monnaie d’échange entre les prisonniers. Il y rencontre Steinlauf, un dĂ©tenu plus expĂ©rimentĂ© qui lui apprend comment survivre. Le respect de soi est une condition essentielle pour ne pas perdre son humanitĂ© et ne pas mourir. Chapitre 4 Primo Levi se blesse au pied et sombre dans la maladie. Un infirmier polonais estime qu’il ne peut survivre longtemps. Les autres malades lui parlent des chambres Ă  gaz. Il perd un premier camarade, emmenĂ© par deux SS et jamais revu. Chapitre 5 Primo Levi sort de l’infirmerie et est envoyĂ© au Block 45, oĂč il retrouve un ami, Alberto. Il raconte les rĂȘves et cauchemars des prisonniers rĂȘves de nourriture, dĂ©primants puisqu’on ne peut manger ce que l’on voit en rĂȘve ; rĂȘve de retour chez soi. Chapitre 6 Il travaille maintenant avec un français, Resnyk. Le travail consiste Ă  porter de lourdes charges, et les Ă©quipes sont constituĂ©es de façon Ă  rendre cette tĂąche encore plus Ă©prouvante. Chapitre 7 Il y a parfois des journĂ©es plus supportables. Primo Levi affecte un ton optimiste, mais c’est en rĂ©alitĂ© un chapitre profondĂ©ment ironique. Ce jour de dĂ©cembre est moins froid que les prĂ©cĂ©dents, le soleil brille et les prisonniers mangent un supplĂ©ment de soupe volĂ© par l’un de leurs camarades. Chapitre 8 Pour survivre, les prisonniers se livrent Ă  quelques trafics, notamment avec les civils qui travaillent Ă  la Buna. Tout se vole et tout s’échange dans le camp. Chapitre 9 Primo Levi rĂ©flĂ©chit Ă  ce que signifie l’humanitĂ© dans un camp de concentration. Il fait ici une distinction, souvent reprise, entre les Ă©lus » et les damnĂ©s », les rescapĂ©s et les naufragĂ©s, ceux qui survivent et ceux qui n’ont aucune chance de s’en sortir. Chapitre 10 Avec Alberto, Primo Levi passe un examen de chimie auprĂšs du docteur Pannwitz pour pouvoir travailler au laboratoire de chimie du camp. Il s’aperçoit que ses connaissances sont intactes, ce qui lui redonne confiance et espoir. Chapitre 11 Primo Levi rencontre un juif alsacien, Jean, qui est chargĂ© de distribuer la soupe. Celui-ci lui propose de l’accompagner et lui dit vouloir apprendre l’italien. Primo Levi lui donne une premiĂšre leçon d’italien et lui rĂ©cite un passage de la Divine ComĂ©die de Dante. Il est Ă©merveillĂ© de pouvoir Ă  nouveau rĂ©citer de la poĂ©sie. Chapitre 12 À l’étĂ© 1944, les prisonniers apprennent que le dĂ©barquement de Normandie a eu lieu, ainsi que des combats en Russie. Le camp subit des attaques aĂ©riennes. Primo Levi rencontre un maçon italien, Lorenzo, qui travaille Ă  la Buna et l’aide Ă  survivre pendant plusieurs mois en lui donnant du pain et de la soupe. Il est, pour Primo Levi, la preuve que la bontĂ© humaine existe encore. Chapitre 13 L’hiver va revenir et terrorise le narrateur car le froid est un danger mortel. Les SS entreprennent une nouvelle sĂ©lection et envoient les plus faibles Ă  la chambre Ă  gaz de Birkenau. Chapitre 14 Novembre 1944. Les dĂ©tenus travaillent dans la pluie et la boue. Primo Levi rencontre un dĂ©portĂ© hongrois, Kraus, qui ne s’adapte pas au camp. Les autres l’évitent et le craignent car ils ne comprennent pas l’ardeur qu’il met au travail. Pour le rĂ©conforter, Primo Levi invente une histoire c’est la fin de la guerre, ils se retrouvent en Italie et Primo Levi l’invite chez lui. Chapitre 15 Primo Levi et deux autres dĂ©tenus travaillent au laboratoire de chimie. En tant que travailleurs spĂ©cialisĂ©s, ils bĂ©nĂ©ficient de vĂȘtements chauds. Surtout, ils passent l’hiver dans la chaleur du laboratoire. Mais ils souffrent du mĂ©pris que leur tĂ©moignent les allemandes et les polonaises qui travaillent au laboratoire et ne les considĂšrent pas comme des ĂȘtres humains. Primo Levi fait un bilan son convoi comportait 96 juifs italiens, 67 sont morts avant le mois d’octobre et 8 ont Ă©tĂ© envoyĂ©s en chambre Ă  gaz. Il n’en reste que 21. Chapitre 16 C’est bientĂŽt NoĂ«l. Alberto et Primo Levi ont rĂ©ussi Ă  se procurer des gamelles, ce qui fait d’eux des privilĂ©giĂ©s. Mais la satisfaction est de courte de durĂ©e. En effet, un prisonnier, qui avait tentĂ© d’organiser un soulĂšvement, est exĂ©cutĂ© par pendaison devant tous les autres dĂ©tenus, contraints d’assister Ă  cet assassinat. Avant de mourir, il crie Je suis le dernier ». Il signifie ainsi qu’il est le dernier ĂȘtre humain d’entre eux, le dernier Ă  se battre contre l’inhumanitĂ©. Les autres regardent passivement son exĂ©cution et sont accablĂ©s par la honte. Chapitre 17 Primo Levi raconte ici les Ă©vĂ©nements survenus entre le 11 janvier 1945 et la libĂ©ration du camp le 27 janvier. Atteint par la scarlatine, il est envoyĂ© Ă  l’infirmerie pendant que les SS dĂ©crĂštent l’évacuation du camp avant l’arrivĂ©e de l’armĂ©e russe. Comme il n’est pas transportable, Primo Levi est laissĂ© Ă  l’infirmerie avec d’autres malades. Il rencontre Charles et Arthur, prisonniers politiques lorrains. Ils organisent ensemble leur survie.

\n\n si c est un homme résumé par chapitre
Analysede l'oeuvre : Si c'est un homme (rĂ©sumĂ© et fiche de lecture plĂ©biscitĂ©s par les enseignants sur fichedelecture.fr) Primo Levi. Editeur : Comprendre La LittĂ©rature. Date de parution : 17/11/2020. EAN : 9782759309931. 6,99 € Du mĂȘme auteur. Auschwitz, ville tranquille Primo Levi. Date de parution : 2022. Editeur : Albin Michel EAN : 9782226471956. 12,99 €
RĂ©sumĂ© du livre “Les vertus de l’échec” de Charles PĂ©pin L’échec n’a pas bonne presse, et pourtant, s’il n’était pas justement l’unique moyen d’apprendre, de comprendre, de dĂ©couvrir, d’oser
 bref de rĂ©ussir ; Les vertus de l’échec, en dĂ©taillant chacun des aspects positifs de l’échec, et riche d’exemples divers, en fait sa cĂ©lĂ©bration, on referme l’ouvrage en ayant changĂ© de vision ! Par Charles PĂ©pin, 2016, 192 pages Note Cette chronique est une chronique invitĂ©e rĂ©alisĂ©e par Eric Goyer de Vivre Sans Peur Chronique et rĂ©sumĂ© de “Les vertus de l’échec” de Charles PĂ©pin Introduction Charles PĂ©pin nous invite dans Les vertus de l’échec Ă  considĂ©rer l’échec sous une forme inhabituelle. Au-travers de tĂ©moignages de personnages dont on connaĂźt les succĂšs, de l’analyse d’autres cultures face Ă  l’échec, de concepts philosophiques, de citations, etc. il nous emmĂšne peu Ă  peu vers une redĂ©couverte de la conception de l’échec, thĂšme pourtant si peu vendeur dans nos sociĂ©tĂ©s occidentales actuelles qui vantent la performance et le succĂšs. En prĂŽnant les vertus d’échouer, de rater, l’auteur nous livre au fur et Ă  mesure des chapitres, une nouvelle vision des nombreux bienfaits insoupçonnĂ©s d’échouer. ` Rater, ne serait-ce pas finalement 
 rĂ©ussir, mais, plus tard, mieux et diffĂ©remment ? Chapitre 1 – L’échec pour apprendre plus vite Un jeune Espagnol de 13 ans vient de perdre la œ finale d’un tournoi de tennis face Ă  un prodige français de l’époque, du mĂȘme Ăąge que lui, Richard Gasquet, considĂ©rĂ© Ă  l’époque et dans ce milieu comme le petit Mozart du tennis français ». Ce jeune Français surdouĂ© rĂ©ussit dĂ©jĂ  tout ce qu’il entreprend ; ainsi, la continuitĂ© de sa rĂ©ussite semble comme couler de source. Il y a, en effet, une sorte de logique Ă  continuer de rĂ©ussir ». Le jeune Espagnol, en revanche, a dĂ©jĂ  fait l’expĂ©rience de nombreux Ă©checs ; il y est donc habituĂ© mais continue d’aller de l’avant, de travailler ses faiblesses, de progresser. Ce match prĂ©cis, qui se solde par un cuisant Ă©chec, sera dĂ©fini par le jeune Espagnol comme le point de dĂ©part de sa rĂ©ussite future. Ce jeune Espagnol qui vient d’échouer, c’est Rafael Nadal. Et l’histoire nous montrera ensuite que le champion final est bel et bien Nadal. En conclusion, c’est donc celui qui a subi le plus de difficultĂ©s, de revers, d’échecs qui triomphe, et de loin. Par cet exemple frappant, l’auteur nous montre que, si on veut rĂ©ussir, il faudrait mĂȘme se dĂ©pĂȘcher d’échouer, plutĂŽt que de rechercher ou d’espĂ©rer un succĂšs immĂ©diat. Car ce sont prĂ©cisĂ©ment ces situations d’échec qui vont nous apprendre, nous donner des leçons et nous permettre de nous amĂ©liorer. Cela souligne l’importance, le pouvoir et la nĂ©cessitĂ© des Ă©checs qui vont nous amener, nous guider vers les rĂ©ussites attendues. L’échec ne revĂȘt donc plus cette connotation nĂ©gative mais au contraire, va nous servir de guide et nous permettre d’aller au-delĂ  de ce qu’on aurait vĂ©cu ou appris, en rĂ©ussissant du premier coup. En tant qu’enseignant, l’auteur a observĂ© que les Ă©lĂšves qui ont rĂ©ussi les Ă©preuves de test ne sont pas ceux qui ont finalement dĂ©crochĂ© une bonne note lors des concours d’entrĂ©e aux grandes Ă©coles. Mais ce sont ceux qui ont ratĂ© les examens d’entraĂźnement qui, non seulement se sont surpassĂ©s, mais ont Ă©galement dĂ©passĂ© leurs concurrents. Cet Ă©chec apparent » aux tests leur a permis de travailler Ă  nouveau, de se prĂ©parer encore, de se remettre en question. L’auteur souligne Ă©galement qu’en France, un Ă©chec est cachĂ©, tabou et en aucun cas, mis en avant. On ne ressent aucune fiertĂ© Ă  avoir ratĂ© ou Ă©chouĂ© mais plutĂŽt de la honte. En France, avoir Ă©chouĂ©, c’est ĂȘtre coupable ; alors qu’aux Etats-Unis, avoir Ă©chouĂ© c’est ĂȘtre audacieux. Ainsi, les AmĂ©ricains conseillent d’aller Ă  la rencontre de l’échec pour obtenir le succĂšs. Ils prĂŽnent le Fail Fast » Ă©chouer vite c’est l’action – et donc potentiellement l’échec – qui est encouragĂ©e ; l’échec est gage d’apprentissage. L’adage amĂ©ricain fail fast, learn fast » rate vite, apprends vite » exprime l’idĂ©e que si l’on fait vite l’expĂ©rience de l’échec, on va plus rapidement apprendre. Aux Etats-Unis, l’échec n’existe pas tant qu’on se relĂšve et qu’on teste autre chose. Selon les AmĂ©ricains, celui qui se relĂšve aprĂšs un Ă©chec est considĂ©rĂ© comme Ă©tant au mĂȘme niveau de succĂšs que ceux qui ont rĂ©ussi. Celui qui a ratĂ©, puis rĂ©ussi, est mĂȘme mieux considĂ©rĂ© aux Etats-Unis que celui qui a rĂ©ussi du premier coup. Les sportifs des pays scandinaves, Ă  l’instar des Etats-Unis, arborent fiĂšrement les Ă©checs de leurs dĂ©buts, tels des guerriers qui montrent leurs cicatrices. L’expĂ©rience de l’échec est donc l’expĂ©rience de la vie l’échec dessine le chemin qui va nous permettre d’aller vers le succĂšs. L’échec nous permet de nous heurter Ă  une rĂ©alitĂ© que l’on ne connaissait pas, qui cogne, frappe mais c’est prĂ©cisĂ©ment cette claque qui nous permet d’aller chercher des solutions, des ressources dont on n’avait pas idĂ©e, qui existaient dĂ©jĂ  mais qui attendaient d’ĂȘtre confrontĂ©es Ă  un Ă©chec, une difficultĂ©, une crise, pour pouvoir se rĂ©vĂ©ler. Chapitre 2 – L’erreur comme seul moyen de comprendre Gaston Bachelard la vĂ©ritĂ© n’est jamais qu’une erreur rectifiĂ©e » L’erreur est une notion souvent couplĂ©e avec le concept d’échec. Elle est ici prĂ©sentĂ©e comme Ă©tant la seule possibilitĂ© pour nous de comprendre et d’avancer. L’exemple est pris avec les scientifiques pour eux, il semble Ă©vident et admis que l’erreur fait partie inhĂ©rente de leurs recherches. Si les scientifiques s’arrĂȘtaient Ă  leurs observations, et en tiraient d’immĂ©diates conclusions, sans recherche contradictoire, alors aucune dĂ©couverte n’aurait vu le jour. L’erreur, et avec elle, l’échec, est donc l’étape nĂ©cessaire pour aller vers quelque chose qui fonctionne. Thomas Edison, inventeur multiple, a dĂ©posĂ© plus de 1 000 brevets dans sa vie. Il savait qu’il fallait d’abord Ă©chouer pour ensuite rĂ©ussir. Il se disait fascinĂ© par tout ce que les Ă©checs lui apprenaient. En France, la vertu de l’erreur est enseignĂ©e dans les laboratoires de recherche. Le contraste est cependant Ă©norme dans l’enseignement primaire français oĂč la vertu de l’échec semble ĂȘtre complĂštement ignorĂ©e. Quand on est Ă  l’école en France, un Ă©lĂšve qui rate un exercice est montrĂ© du doigt. Il a un mauvais rĂ©sultat » et ce mauvais rĂ©sultat est interprĂ©tĂ© comme une absence de travail ou de volontĂ©. Alors que selon le point de vue des chercheurs, cette erreur est une Ă©tape nĂ©cessaire vers la comprĂ©hension. Le peut mieux faire », culpabilisant et humiliant, si souvent donnĂ© dans nos Ă©coles, n’est jamais considĂ©rĂ© comme une Ă©tape nĂ©cessaire Ă  la comprĂ©hension. Comment accepter de tomber, de se relever et d’y retourner et de recommencer encore et encore si on n’accorde aucun crĂ©dit Ă  l’erreur et Ă  l’échec ? L’interprĂ©tation de l’adage bien connu l’erreur est humaine » est multiple selon les cultures. En France, on limite son contenu et on n’encourage pas spĂ©cialement cet autre proverbe, pourtant riche d’enseignement cent fois sur le mĂ©tier remettez votre ouvrage ». Il faudrait peut-ĂȘtre revoir notre interprĂ©tation de l’erreur pour arriver Ă  vĂ©ritablement intĂ©grer que celle-ci, avec l’échec, est une Ă©tape nĂ©cessaire Ă  l’apprentissage et Ă  la comprĂ©hension. Chapitre 3 – La crise comme fenĂȘtre qui s’ouvre Friedrich Hölderlin lĂ  oĂč croĂźt le pĂ©ril
 croĂźt aussi ce qui sauve ». Trop souvent, nous avons tendance Ă  voir l’échec comme une porte qui se ferme. Et si c’était aussi une fenĂȘtre qui s’ouvre ? Car c’est dans la difficultĂ© qu’on trouve aussi un Ă©tat qui va grandir et qui peut nous aider Ă  nous amener vers un nouvel Ă©tat. Chaque problĂšme peut ĂȘtre aussi considĂ©rĂ© comme une opportunitĂ© dĂ©guisĂ©e. L’échec serait donc la composante indispensable pour rĂ©ussir ou dĂ©couvrir autre chose. Crise » vient du verbe grec Krinein » qui signifie sĂ©parer. Dans la crise, deux Ă©lĂ©ments se sĂ©parent, crĂ©ant ainsi une ouverture, oĂč il sera possible de lire ou d’agir. C’est comme si une crise, une difficultĂ©, un Ă©chec ouvrait une faille ou une fissure qui va permettre Ă  un nouvel Ă©tat d’éclore. Les Grecs utilisent le terme Kairos » pour dĂ©signer le moment ou quelque chose de rĂ©el se rĂ©vĂšle Ă  nous et d’une maniĂšre inĂ©dite, qu’on n’attendait pas, qu’on n’avait pas anticipĂ©e. On peut traduire cette opportunitĂ© comme une occasion favorable » ou un moment opportun ». Si donc on considĂšre une pĂ©riode de crise comme un Kairos, alors la crise est considĂ©rĂ©e comme une pĂ©riode pourvoyeuse d’opportunitĂ©s, de nouvelles failles qui vont laisser apparaĂźtre de nouvelles occasions qu’on n’aurait pas pu voir sans cette crise. Sans Ă©chec, on reste dans notre petit confort qui fonctionne, empĂȘchant ainsi de voir de nouvelles opportunitĂ©s. C’est grĂące aux crises que l’on va se mettre en mode recherche de solutions ». On a donc ce choix entre subir l’évĂ©nement ou se mettre en quĂȘte de solutions via la dĂ©couverte, la rencontre, une autre comprĂ©hension. C’est la crise, l’échec, qui va ĂȘtre source d’enseignements. Aussi, les moments de vie qui rĂ©vĂšlent une crise sont des moments dont on se serait bien passĂ©, qu’on souhaite Ă©viter de prime abord. Mais ce sont ceux-lĂ  mĂȘme prĂ©cisĂ©ment qui donnent lieu Ă  des enseignements. Cela change donc complĂštement la donne et notre relation par rapport Ă  l’échec puisque l’échec est quelque chose que l’on cherche Ă  Ă©viter alors que c’est prĂ©cisĂ©ment un Ă©tat que l’on devrait aller chercher. L’auteur prend l’exemple de la dĂ©pression, maladie bien connue de nos sociĂ©tĂ©s actuelles. Il dĂ©finit la dĂ©pression comme une invitation particuliĂšrement douloureuse Ă  ouvrir une fenĂȘtre sur ce que nous ne voulons pas voir ». La dĂ©pression nous force Ă  regarder en face l’écart entre notre existence et ce que nous en attendons ». Dans nos cultures, malheureusement, on nous apprend Ă  voir l’échec comme un fait nĂ©gatif ; il est conseillĂ© d’éviter les Ă©checs, les erreurs, au maximum. On est donc privĂ© des seuls Ă©lĂ©ments sources d’apprentissage
 Pourrait-on ainsi changer nos habitudes et, face Ă  un Ă©chec ou une crise, craint ou avĂ©rĂ©, se dire qu’est-ce qui devient intĂ©ressant et qui commence maintenant ? Qu’est-ce qui est en train de naĂźtre de cette difficultĂ© ? ». Chapitre 4 – L’échec pour affirmer son caractĂšre Charles de Gaulle “La difficultĂ© attire l’homme de caractĂšre, car c’est en l’étreignant qu’il se rĂ©alise lui-mĂȘme.” Dans ce chapitre de Les vertus de l’échec, la talentueuse chanteuse Barbara raconte Ă©galement ses dĂ©buts si difficiles, faits de huĂ©es et de petits boulots, qui l’ont menĂ©e Ă  un tel talent ; elle rencontre le succĂšs environ 10 ans aprĂšs avoir acceptĂ© un premier boulot de plongeuse. Ce sont les meurtrissures de ces expĂ©riences de l’échec qui l’ont peu Ă  peu forgĂ©e. Les Ă©checs du GĂ©nĂ©ral de Gaulle sont Ă©galement si nombreux alors qu’on ne connaĂźt que de lui sa prestance et ses succĂšs. Il a traversĂ© l’entre-deux guerres avec un sentiment de fiasco chevillĂ© au corps. En effet, durant la PremiĂšre Guerre mondiale, il a connu Ă©chec sur Ă©chec, a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© et est privĂ© de combat » au moment oĂč il se sent prĂȘt Ă  combattre. Cette impossibilitĂ© lui fait ressentir un Ă©norme sentiment d’échec, de passer Ă  cĂŽtĂ© de ce qu’il avait Ă  faire. Ses 5 tentatives d’évasion ont toutes Ă©chouĂ©. Il dira Ă©galement qu’il a souvent eu le sentiment de vivre une vie en dessous de ses attentes. Son premier livre, paru en 1934, ne rencontre pas le succĂšs attendu. Son appel du 18 juin 1940 ne reçoit pas le succĂšs supposĂ©. Ce n’est que fin aoĂ»t 1944, Ă  la libĂ©ration de Paris, que Charles de Gaulle rĂ©ussit » et obtient, enfin, la gloire. Abraham Lincoln, prĂ©sident des Etats-Unis, a Ă©galement cumulĂ© les Ă©checs durant plus de 30 ans avant d’arriver au pouvoir. L’auteur prĂ©cise qu’il semblerait que les Ă©checs nous font prendre conscience de notre force de vie. Ce n’est donc pas le seul Ă©lan vital qui a Ă©tĂ© plus fort que l’adversitĂ© mais il s’est nourri des obstacles pour ĂȘtre dĂ©ployĂ©. Tout comme le lierre, qui continue de grimper sur les murs malgrĂ© les obstacles. Ses racines se dĂ©veloppent et trouvent des ressources au milieu mĂȘme des obstacles naturels. C’est Ă©galement ce qui le rend plus rĂ©sistant. Alors que notre Ă©poque veut nous Ă©viter d’avoir la moindre difficultĂ©, les moins jeunes regardent les jeunes sans comprendre pourquoi ils n’essaient pas, ne tentent pas et n’osent pas. L’échec est le contraire de la rĂ©ussite mais c’est un contraire dont elle a besoin. La rĂ©ussite est donc toujours une succession d’échecs et de succĂšs mais elle n’est jamais un simple enchaĂźnement de succĂšs. Chapitre 5 – L’échec comme leçon d’humilitĂ© Steeve Job Le fait d’avoir Ă©tĂ© renvoyĂ© d’Apple a Ă©tĂ© la meilleure chose qui me soit arrivĂ©e » Le mot humilitĂ© » vient du latin humus » qui signifie la terre. Echouer c’est souvent, en effet, redescendre sur Terre. Comme si le fait d’avoir de l’humilitĂ© nous amĂšne Ă  redescendre de notre piĂ©destal et Ă  nous remettre en question. Selon l’auteur, les entraĂźneurs sportifs savent bien qu’il n’existe rien de pire pour un champion que d’ĂȘtre orgueilleux et avoir l’impression d’ĂȘtre intouchable car c’est cet Ă©tat qui va les conduire Ă  rater un match par exemple. Le doute, au contraire, les pousse Ă  se dĂ©passer et Ă  activer leur talent. C’est d’arrĂȘter de se croire supĂ©rieur, pour un athlĂšte, qui va lui faire atteindre la supĂ©rioritĂ©. Les artistes et Ă©crivains font Ă©galement rĂ©guliĂšrement cette expĂ©rience le public n’entend parler que des succĂšs mais souvent il existe de nombreux autres Ă©crits et contenus divers qui n’ont pas reçu le succĂšs escomptĂ©, voire le moindre Ă©cho. C’est toujours cet Ă©chec qui marque le point de dĂ©part d’une nouvelle direction qui, elle, mĂšnera au succĂšs. L’échec est considĂ©rĂ© comme la graine qui va permettre d’insuffler ce qu’il faut pour qu’on puisse aller plus loin. Steeve Job parle de son renvoi d’Apple comme suit. Il dit que cet Ă©chec l’a libĂ©rĂ© de son orgueil, de son arrogance et l’a rendu Ă  nouveau crĂ©atif. La crĂ©ativitĂ© se nourrit donc de l’humilitĂ©. On observe que les savants sont des humains particuliĂšrement humbles en effet, ils Ă©chouent sans cesse. L’échec nous rend plus humble, l’humilitĂ© nous rend plus sage. Et c’est cette sagesse qui va nous permettre de gagner au final. Peu importe le nombre d’échecs car ils vont Ă  chaque fois ĂȘtre source d’enseignement. Si on ressent de l’humilitĂ© au moment oĂč on Ă©choue, on va pouvoir apprendre de cet Ă©chec. Et ainsi s’ouvrir Ă  une nouvelle leçon qui va arriver derriĂšre et nous mettre sur la route du succĂšs. Chapitre 6 – L’échec comme expĂ©rience du rĂ©el EpictĂšte Ce qui dĂ©pend de toi, c’est d’accepter, ou non, ce qui ne dĂ©pend pas de toi » La sagesse stoĂŻcienne prĂ©conise de distinguer ce que je peux changer de ce que je ne peux pas changer. Cette distinction Ă©tant faite, on pourra ensuite se concentrer uniquement sur ce qui est en notre pouvoir de changer. Cette pensĂ©e stoĂŻcienne, qui est aussi une sagesse d’action, nous prĂ©cise bien qu’il est vain de tenter de changer quelque chose sur laquelle on n’a aucun pouvoir, ce qui ne dĂ©pend pas de nous. Combien de fois, en effet, on lutte contre des choses qui ne dĂ©pendent pas de nous ? Combien de fois remettons-nous notre bonheur ou notre bien-ĂȘtre dans les mains de situations ou de personnes qui ne dĂ©pendent pas de nous ? On s’épuise alors Ă  tenter de changer ce qui ne peut pas l’ĂȘtre, alors que cette Ă©nergie pourrait ĂȘtre utilisĂ©e Ă  une situation sur laquelle on peut agir, intervenir. Marc AurĂšle, citĂ© par l’auteur, conseille de partir de cette distinction ce que je peux changer, de ce que je ne peux pas changer avant toute action identifier ce qui ne dĂ©pend pas de soi et ne pas essayer de changer cela. Il nous faut trouver la volontĂ© de changer ce que l’on peut changer, et la force de ne pas chercher Ă  changer ce que l’on ne peut pas changer. Le gain de temps et d’énergie serait incroyable si on pouvait agir de cette maniĂšre. Certaines personnes agissent dĂ©jĂ  ainsi elles expliquent avoir dĂ©cidĂ© d’agir de cette maniĂšre aprĂšs un Ă©chec, ou des Ă©checs successifs. Le contraire de cette sagesse, c’est le dĂ©ni du rĂ©el. Et ce dĂ©ni de l’échec est le meilleur moyen de n’en tirer aucun enseignement. Par exemple, l’auteur partage son expĂ©rience d’enseignant en expliquant que l’élĂšve qui refuse l’échec, en arguant que le professeur note n’importe comment ou en enfouissant sa copie au fond de son sac, ne pourra pas bĂ©nĂ©ficier de l’enseignement de cette non-rĂ©ussite ». Au lieu de considĂ©rer l’échec comme un mauvais moment qu’il nous faudrait oublier le plus vite possible, l’auteur nous enseigne dans les vertus de l’échec l’importance de nous arrĂȘter sur ce moment prĂ©cis, dans nos vies qu’il dĂ©crit comme trop hĂątives ». La sagesse stoĂŻcienne nous propose donc un arrĂȘt sur cet Ă©chec, afin de l’accepter et d’aller vers une nouvelle action. Chapitre 7 – L’échec comme chance de se rĂ©inventer Nietzsche Deviens qui tu es » Devenir qui l’on est » semble une injonction presque paradoxale
 mais elle a besoin de toute une vie et surtout d’oser sortir du confort de l’habitude ». L’auteur est surpris par ces lycĂ©ens qui sont tĂ©tanisĂ©s Ă  l’idĂ©e de s’engager sur une voie qui ne leur correspondra peut-ĂȘtre pas. Il prend l’exemple Charles Darwin biologiste qui a essuyĂ© deux Ă©checs en Ă©tudes de mĂ©decine pour initialement suivre les traces et la volontĂ© de son pĂšre, pour finalement trouver sa propre voie. J. K. Rowling auteur de Harry Potter est Ă©galement un exemple Ă  noter et Ă  garder en tĂȘte. QuittĂ©e par son mari et ayant perdu son emploi, elle se retrouve seule avec un enfant en bas Ăąge et sans emploi. Elle racontera bien des annĂ©es aprĂšs son succĂšs, que c’est en touchant le fond qu’elle a trouvĂ© sa vocation. Elle avait, lors de sa vie de salariĂ©e, bien tentĂ© de mettre en application cette envie d’écrire. Sa nouvelle situation de solitude et de manque d’agent, imposĂ©e, lui a offert la possibilitĂ© de changer son regard sur son Ă©chec et lui donna l’occasion de considĂ©rer diffĂ©remment sa vie. AprĂšs le succĂšs, elle comprit que l’apparente facilitĂ© de sa vie d’avant l’avait dĂ©tournĂ©e de ce pour quoi elle Ă©tait vĂ©ritablement faite. Mais, qui est apparu comme une rĂ©ussite qu’aprĂšs la rencontre de plusieurs Ă©checs. Rester dans notre petit confort » peut nous empĂȘcher de trouver ce qui peut nous faire briller. C’est uniquement quand on est d’accord pour Ă©ventuellement Ă©chouer, que la rencontre avec le succĂšs, c’est-Ă -dire, ce qui va nous rendre heureux risque d’arriver. Il faut donc oser quitter un premier stade de confort, pour essuyer des Ă©checs pour enfin arriver au succĂšs. Sartre tel rocher qui manifeste une rĂ©sistance profonde si je veux le dĂ©placer sera au contraire une aide prĂ©cieuse si je veux l’escalader pour contempler le paysage ». Double pouvoir de ce rocher, comme l’échec a Ă©galement un double pouvoir il est un tremplin pour arriver Ă  un autre stade plus Ă©panouissant. La Fail Conference » de San Francisco est l’occasion, depuis 2009, de prĂ©senter Ă  un public toujours plus nombreux, le pouvoir des Ă©checs rencontrĂ©s par des sportifs ou des entrepreneurs qui ont ensuite connu le succĂšs. Ils expliquent le pouvoir de l’échec, comment celui-ci les a nourris, les a fait se rĂ©inventer en Ă©tant aiguillĂ©s vers l’idĂ©e gagnante, vers une voie qui ne les avait mĂȘme pas effleurĂ©s au dĂ©but de leurs choix initiaux. Les nouveaux entrepreneurs utilisent l’échec comme une vertu, et ce contact Ă  l’échec leur donne cette capacitĂ© de se rĂ©inventer. L’échec est donc valorisĂ© comme ouverture du champ des possibles. Chapitre 8 – L’échec comme acte manquĂ© ou heureux accident Savez-vous que Le crĂ©ateur de la cĂ©lĂšbre marque Honda a Ă©tĂ© d’une mĂ©diocritĂ© affligeante lors de son entretien d’embauche Ă  un poste d’ingĂ©nieur chez Toyota ? Qu’il dĂ©cida alors de fabriquer des scooters
 Et la marque Honda est nĂ©e. Cet exemple illustre bien que cet Ă©chec » au premier regard est finalement Ă  considĂ©rer comme un heureux accident ». Il n’avait nulle conscience de cette envie en lui qui Ă©tait de fonder sa propre entreprise. Un acte qui est ratĂ© est en mĂȘme temps rĂ©ussi. RatĂ© du point de vue de l’intention consciente mais rĂ©ussi du point de vue du dĂ©sir inconscient ». Selon Freud l’acte manquĂ©, c’est l’inconscient qui rĂ©ussit Ă  s’exprimer ». Les lapsus sont des ratĂ©s langagiers qui nous permettent de rĂ©ussir Ă  formuler ce que nous Ă©chouons Ă  exprimer. Pas de surprise donc Ă  ce que nous nous surprenions Ă  vivre des rĂ©pĂ©titions qui ne nous conviennent pas car elles rĂ©vĂšlent l’expression rĂ©ussie de notre inconscient. Michel Tournier a Ă©chouĂ© plusieurs fois Ă  l’agrĂ©gation de philosophie mais est ensuite devenu l’un des plus grands romanciers du XXe siĂšcle. Il semble que le couple Echec / RĂ©ussite » se produise Ă  nouveau. Que sans Ă©chec prĂ©alable, point de rĂ©ussite. Les psychologues proposent aussi de ne pas considĂ©rer les Ă©checs » comme des accidents mais comme des manifestations de dĂ©sir cachĂ© ». De mĂȘme, doit-on considĂ©rer un problĂšme » comme tel ou comme une opportunitĂ© ? Il faut cependant changer son regard sur l’acte vĂ©cu et y poser un regard neuf, l’accepter comme une opportunitĂ©, une manifestation de changement. Le propre de l’inconscient est que nous ne voulons pas voir, pas savoir. Y a-t-il des succĂšs qui sont en fait des Ă©checs ? Question pertinente
 Chapitre 9 – pourquoi l’échec fait-il si mal ? Lao-Tseu L’échec est aux fondements de la rĂ©ussite » Ce chapitre nous montre bien Ă  quel point la culture dans laquelle on baigne Ă  toute son importance. Selon l’auteur, en Europe, la culture de l’erreur est trop peu dĂ©veloppĂ©e ; nous confondons l’échec de notre projet pour celui de notre personne ». Selon Freud, l’enfant doit ĂȘtre confrontĂ© Ă  plusieurs figures d’identification diffĂ©rentes pour oser l’audace. Il doit se confronter Ă  diffĂ©rents exemples. L’échec vient fissurer notre carapace sociale, selon l’auteur. La faillite d’un entrepreneur est toujours trĂšs mal vĂ©cue en France. L’auteur parle de la douleur de l’échec car celui-ci vient fissurer notre image sociale » qui agit comme une carapace ». Alors que c’est cette mĂȘme image sociale qui nous rĂ©duit et nous rend comme accrochĂ© Ă  une image paralysante. Elle nous fige dans un monde, un milieu, un systĂšme de pensĂ©e et de comportement. L’exemple est marquĂ© par les individus qui ont des hauts postes et qui sont finalement cloisonnĂ©s dans des schĂ©mas de pensĂ©e. Chapitre 10 – Oser, c’est oser l’échec RenĂ© Char Impose ta chance, serre ton bonheur et vas vers ton risque » Chaque rĂ©ussite dĂ©marre par une prise de risque et donc une possibilitĂ© d’échec. Elon Musk a fait le pari audacieux des voitures Ă©lectriques. Il ne s’agit pas d’un choix, selon l’auteur, mais d’une dĂ©cision. L’auteur distingue entre dĂ©cision et choix. Pour lui, la dĂ©cision est l’audace de la prise de risque ; alors qu’un choix est raisonnĂ©, expliquĂ©, voire aseptisĂ© et ne comporte aucune audace, donc pas de risque. La souffrance exprimĂ©e par les hauts cadres en entreprise qui suivent des process », en sont un exemple direct. Les process » sont pratiques pour l’entreprise, car chaque salariĂ© est ainsi remplaçable. Mais la crĂ©ativitĂ© n’a en aucun cas sa place dans le process ». Le problĂšme est que ces hauts cadres ne formulent jamais de crĂ©ativitĂ©, ni d’audace. Ils se retrouvent en dĂ©pression car ils se sentent inutiles. Toutes leurs aspirations sont Ă©touffĂ©es et refoulĂ©es. Chaque audacieux qui rĂ©ussit, et dont on connaĂźt souvent uniquement les rĂ©ussites, ont vĂ©cu Ă©normĂ©ment d’échecs. Richard Bronson, homme d’affaires britannique, en connaĂźt un rayon avec certes des rĂ©ussites phĂ©nomĂ©nales mais Ă©galement des Ă©checs cuisants. Sa carriĂšre relatĂ©e dans sa biographie dĂ©marre par un Ă©chec retentissant. Il semble prĂ©senter lui-mĂȘme ses Ă©checs comme des moments presque drĂŽles », ou en tout cas, pleins de vie. Richard Bronson les audacieux ne vivent pas longtemps, mais les autres ne vivent pas du tout ». Selon l’auteur, le vĂ©ritable Ă©chec serait de n’en avoir vĂ©cu aucun ». En effet, ne pas connaĂźtre l’échec c’est finalement l’assurance d’ĂȘtre restĂ© dans sa zone balisĂ©e, de ne jamais avoir rien tentĂ©. DĂšs que l’on prend le risque de tester, c’est qu’on commence Ă  innover, Ă  avoir de l’audace et qu’on se sent vivant et alerte. C’est de ces pĂ©riodes qu’on ressort le plus de plaisir. C’est en se confrontant Ă  la rĂ©alitĂ©, qu’on va avoir le recul nĂ©cessaire et donc la possibilitĂ© de peaufiner et d’amĂ©liorer pour atteindre le mieux. Il ne faut pas laisser tomber mais y retourner et ajuster Ă  chaque fois pour arriver au final Ă  quelque chose qu’on n’aurait jamais pensĂ© pouvoir crĂ©er, si on n’avait pas osĂ© ĂȘtre audacieux, y croire et oser rater, oser l’échec. Plus on va prendre de risque, plus on va ĂȘtre audacieux et plus on va obtenir de risque et plus on va obtenir de vie. Chapitre 11 – Comment apprendre Ă  oser ? Mark Twain DĂ©tournez-vous de ceux qui dĂ©couragent vos ambitions » Comment et Pourquoi oser ? Selon l’auteur, on ne naĂźt pas audacieux mais on le devient au fur et Ă  mesure des essais, des Ă©checs et des rĂ©ussites. Il faut toujours aller plus loin dans ses essais. Il s’agit d’une conquĂȘte », comme le prĂ©cise l’auteur. 3 conditions pour l’audace selon l’auteur avoir de l’expĂ©rience, accroĂźtre sa compĂ©tence, maĂźtriser sa zone de confort pour en sortir. » En effet, celui qui na que peu d’expĂ©rience ne peut pas se rĂ©fĂ©rer Ă  grand-chose et a tendance Ă  y revenir en permanence. Il ne possĂšde pas d’autre point de comparaison. Celui qui a une grande expĂ©rience ne peut pas non plus balayer l’ensemble de ses expĂ©riences et est donc plus Ă  mĂȘme de se laisser porter par son intuition ». Xavier Niel parle de son expĂ©rience et explique son passĂ© scolaire difficile. Pour lui, ce qui a Ă©tĂ© le dĂ©clic, le dĂ©clencheur, a Ă©tĂ© son premier ordinateur offert Ă  l’ñge de 15 ans pour NoĂ«l. Il s’est dĂ©couvert une compĂ©tence qui lui a permis de se sentir audacieux par la suite. L’auteur nous montre aussi que de nombreux artistes prennent exemple sur des pairs qui ont rĂ©ussi. Ainsi, Picasso se serait inspirĂ© de Velasquez ou CĂ©zanne, non pas dans leur style mais dans leur maniĂšre d’agir, dans leur audace. Brassens Ă©galement est inspirĂ© par Charles TrĂ©net, Barbara par Edith Piaf, Ă  l’époque. Se rendre compte que des choses ont Ă©tĂ© possibles par d’autres, rend audacieux. Lorsqu’on manque d’audace, on peut aussi s’inspirer des grands, de ceux qui ont osĂ© et rĂ©ussi car eux vous font comprendre que c’est aussi possible et rĂ©alisable pour vous-mĂȘme. Des proches qui croient sincĂšrement en nous reprĂ©sentent un puissant moteur qui va nous permettre d’avoir encore plus d’audace. L’auteur fustige l’époque actuelle qui met Ă  l’honneur des personnes sans talent, au travers des magazines people, cette espĂšce d’ode Ă  la mĂ©diocritĂ© qui risque, selon lui, d’étouffer notre propre audace et crĂ©ativitĂ© car nous n’avons plus personne Ă  admirer. Attention Ă©galement Ă  ne pas se laisser bloquer par trop de perfectionnisme, vĂ©ritable frein Ă  l’audace ! Ainsi, la sociĂ©tĂ© Google n’arrĂȘte pas de proposer des innovations qui ne trouvent pas toujours leur public. La politique de Google est d’essayer beaucoup, d’échouer beaucoup, pour rĂ©ussir. Les exemples de produits ou de services foisonnent et ne sont pas forcĂ©ment connus de tout le monde les Google glaces » interrompues en 2015, Google Wave », Google Answer », etc. Ces Ă©checs permettent aussi Ă  Google de rĂ©cupĂ©rer de nombreuses informations sur leur marchĂ©, leur audience, etc. Ainsi, la sociĂ©tĂ© avance par meilleure connaissance de son public. Plus on rate, plus on a de chance que ça marche ». Les 4 axes, selon l’auteur, pour oser, sont AccroĂźtre sa compĂ©tence ; Admirer l’audace des autres ; Ne pas ĂȘtre trop perfectionniste ; Se souvenir, que l’échec, sans audace, fait particuliĂšrement mal. Ajoutons que les lectures, les aventures rĂ©elles des personnes inspirantes sont puissantes. Il faut ensuite se lancer et accepter l’échec. Chapitre 12 – L’échec de l’école Montaigne Enseigner, ce n’est pas remplir un vase, c’est allumer un feu » L’auteur prĂ©sente dans ce chapitre sa pensĂ©e sur l’école française. L’école française n’enseigne pas le cĂŽtĂ© vertueux de l’échec et manque ainsi, selon l’auteur, son rĂŽle. L’élĂšve est maintenu dans le manque de crĂ©ativitĂ©, dans le sentiment de ne pas ĂȘtre assez » assez bien assez beau, assez intelligent, etc.. Les Ă©lĂšves, continue l’auteur dans sa critique, ne sont pas encouragĂ©s, ni fĂ©licitĂ©s dans leur Ă©chec, dans la maniĂšre de s’ĂȘtre trompĂ©s ». Est-ce que noter un peut mieux faire » sur un bulletin de note peut amener vĂ©ritablement un Ă©lĂšve Ă  avoir envie de se surpasser, de s’amĂ©liorer ? Montrer Ă  un Ă©lĂšve que son Ă©chec » est original et peut augurer de succĂšs futurs aurait un tout autre impact sur l’élĂšve et sur son dĂ©sir de recommencer et d’apprendre diffĂ©remment, de dĂ©couvrir des terrains de tentatives, des envies de tests et de dĂ©couvertes, qui eux, sont des tremplins vers la rĂ©ussite. La confiance s’installe et l’élĂšve apprend trĂšs vite et bien mieux. Savoir qu’on a des compĂ©tences change complĂštement la donne et motive les Ă©lĂšves. En France, on ne s’arrĂȘte pas sur l’échec, qui semble tabou et sans valeur au lieu de l’encourager et fĂ©liciter cet Ă©chec. En France encore, l’élĂšve reçoit sa note devant tous les autres, chose non possible aux Etats-Unis. La Finlande semble ĂȘtre le champion de la motivation. Les Finlandais ont jusqu’à l’ñge de 9 ans pour apprendre Ă  lire, les premiĂšres notes apparaissent Ă  11 ans. Les enseignants finlandais ont une grande libertĂ© de trouver leur propre mĂ©thode d’enseignement. En France encore, au cours des conseils de classe, les professeurs soulignent les faiblesses des Ă©lĂšves dans leur matiĂšre au lieu de souligner les excellents rĂ©sultats dans les autres. Encore une fois, on va souligner ce qui ne va pas au lieu de regarder et fĂ©liciter ce qui va. Dans le monde professionnel, il en est de mĂȘme. Nos supĂ©rieurs hiĂ©rarchiques nous rappellent souvent ce qui ne va pas et ne regardent pas ce qui va, mĂȘme si ce qui va est souvent largement supĂ©rieur Ă  ce qui doit ĂȘtre amĂ©liorĂ©. Cette vision des choses nous fait nous questionner aussi sur que faut-il faire ou avoir pour rĂ©ussir son existence ? ». Faut-il ĂȘtre moyen partout ou assumer sa singularitĂ© ? » Nietzsche se pose la question suivante, non pas Que sais-je ? » mais Que vais-je faire de ce que je sais ? ». Que faire des connaissances que j’ai ? Les accumuler pour me rassurer ou bien de me lancer dans l’action ? Chapitre 13 – RĂ©ussir ses succĂšs Jusqu’ici, on a parlĂ© des Ă©checs et du fait de ne pas se laisser arrĂȘter par ses Ă©checs. Maintenant on parle des succĂšs. En effet, il peut y avoir un cĂŽtĂ© pernicieux dans le succĂšs, qui peut nous arrĂȘter, nous stopper, devenant ainsi victimes de notre succĂšs. Le succĂšs peut nous faire rester dans une voie qui est toujours la mĂȘme. On peut mĂȘme se dĂ©finir par notre succĂšs au lieu de continuer Ă  chercher, Ă  avancer, Ă  tĂątonner, Ă  continuer nos recherches. Autant il ne s’agit pas de s’identifier Ă  nos Ă©checs, autant il ne faut pas non plus s’identifier Ă  nos succĂšs ! On peut apprĂ©cier nos succĂšs mais sans sy arrĂȘter dĂ©finitivement. Steeve Job restez fou, restez affamĂ©, restez insatiable ». L’auteur souligne l’importance de rester ouvert et de continuer Ă  crĂ©er. Tout comme l’échec. Certains grands sportifs ou entraĂźneurs ne s’arrĂȘtent pas aux succĂšs et continuent ainsi de rechercher des stratĂ©gies pour continuer Ă  innover, Ă  inventer pour de nouveau ĂȘtre les meilleurs et ne pas copier ce qui a Ă©tĂ© dĂ©jĂ  Ă©tĂ© fait. L’auteur nous invite Ă  continuer Ă  tester, Ă  innover et Ă  ne pas s’endormir sur nos succĂšs. La crĂ©ation produit le plaisir et elle nous redĂ©finit. Pour rĂ©ussir ses succĂšs, il semble falloir les considĂ©rer comme nos Ă©checs. Les savourer certes, mais ne pas s’y attarder plus que ça et ne pas les considĂ©rer comme acquis, comme la recette Ă  appliquer sans relĂąche. Il faut au contraire, continuer de tester et d’inventer. Chapitre 14 – La joie du combattant Corneille A vaincre sans pĂ©ril, on triomphe sans gloire » Cette cĂ©lĂšbre formule de Corneille dans Le Cid nous rappelle que le bonheur ne peut ĂȘtre atteint sans Ă©chec. Il faut avoir goutĂ© de la lutte, du combat, de l’échec pour rĂ©ussir Ă  savourer la rĂ©ussite. AndrĂ© Agassi, dans son livre autobiographique Open, raconte sa pĂ©riode noire de descente aux enfers suivie par une renaissance dĂ©clenchĂ©e par sa confrontation avec l’accident grave de la fille de son meilleur ami. Face Ă  la douleur de celui-ci, Agassi Ă©prouve une soudaine rage et envie de vivre qui va le pousser Ă  revenir Ă  la vie. Il reconsidĂšre la vie sous un angle complĂštement diffĂ©rent et sait maintenant pourquoi il dĂ©cide de reprendre sa vie en main et le tennis il veut crĂ©er une fondation pour les enfants dĂ©favorisĂ©s et la financer. Ce retour en pole position » nĂ©cessite souffrance et courage. Mais il ne poursuit dorĂ©navant plus le rĂȘve de son pĂšre mais son propre dĂ©sir ». De retour au sommet de la gloire, Agassi remercie ses Ă©checs passĂ©s qui, sans les avoir vĂ©cus, ne lui auraient pas permis de goĂ»ter Ă  nouveau Ă  ce bonheur extrĂȘme. John Travolta, suite Ă  de nombreuses critiques importantes, revient Ă©galement au succĂšs avec le superbe film de Tarantino dans Pulp Fiction ». Ces scĂšnes aussi belles effectuĂ©es par Travolta sont uniquement dues aux Ă©checs et dĂ©convenues passĂ©es. La lutte et l’échec, l’adversitĂ©, permettent d’atteindre le bonheur et le plaisir des petites joies quotidiennes. La joie a besoin de l’adversitĂ© pour se vivre et se faire ressentir. La joie a besoin d’ĂȘtre menacĂ©e pour ĂȘtre apprĂ©ciĂ©e. La prise de risque, qui est contraire Ă  la tiĂ©deur si souvent recherchĂ©e, permet ainsi de ressentir le bonheur. LĂ©onard de Vinci et son Ɠuvre magnifique
 cette fureur crĂ©atrice qui l’habite a Ă©tĂ© le fruit de doutes, de souhaits maintes fois ressentis de renoncement et reprise d’essais, puis d’hĂ©sitations
 pour donner place Ă  ces merveilles artistiques et technologiques reconnues dans le monde entier. Chapitre 15 – L’homme, cet animal qui rate Bergson L’homme est le seul animal dont l’action soit mal assurĂ©e, qui hĂ©site et tĂątonne, qui forme des projets avec l’espoir de rĂ©ussir et la crainte d’échouer » L’auteur se demande ici si certains Ă©checs peuvent ne rien nous apprendre ? Existe-t-il des Ă©checs dont on ne se relĂšve pas ? Le parallĂšle entre l’animal et l’homme est flagrant l’animal ne rate jamais alors que l’homme n’a pas l’instinct naturel suffisamment fort. Ce sont donc ses Ă©checs successifs qui vont lui apprendre. Nos programmations humaines ne sont pas les mĂȘmes que celles des animaux. Le jeune enfant aura besoin de 2000 chutes pour apprendre Ă  marcher. Alors que le jeune poulain peut marcher quelques heures aprĂšs sa naissance. Selon certaines Ă©tudes scientifiques, le fƓtus humain naĂźtrait trop tĂŽt. Pour progresser, le jeune humain a besoin d’échecs et de tentatives, de l’expĂ©rience de ses aĂŻeux. Mais les progressions atteintes seront immenses par rapport aux jeunes animaux. Savoir vivre, pour le jeune humain, c’est savoir faire quelque chose de ses ratĂ©s ». Le renard saura dĂ©tecter quelle baie est nocive pour lui aprĂšs quelques dĂ©boires. Mais les apprentissages des animaux sont minimes au regard de ce qu’ils savent d’instinct dĂ©tecter. Ils ne peuvent pas non plus transmettre leur expĂ©rience aux gĂ©nĂ©rations suivantes. Selon Freud, les liens humains sont créés pour faire face Ă  notre dĂ©tresse de naissance prĂ©coce. Contrairement aux liens familiaux animaux qui suivent une toute autre rĂšgle. C’est notre Ă©chec de la nature en notre espĂšce humaine qui nous fournit en mĂȘme temps toute notre grandeur. C’est notre Ă©tat d’animal ratĂ© » qui fait de nous des ĂȘtres capables de crĂ©ativitĂ©, de sublimation. Nous pouvons certes rater mais sommes capables de rebondir, analyser nos Ă©checs er pouvons progresser. C’est parce que nous savons faire une force de nos Ă©checs, que nous nous distinguons des bĂȘtes. Chapitre 16 – Notre capacitĂ© de rebond est-elle illimitĂ©e ? Quelles sont nos diffĂ©rentes capacitĂ©s de rebond ? 1Ăšre option choisir son camp entre psychologues et thĂ©rapies comportementales Deux Ă©coles s’opposent les thĂ©rapeutes comportementalistes et les psychologues freudiens ou lacaniens. Les premiers pensent vain le fait de s’allonger pendant des annĂ©es pour rĂ©soudre ses Ă©checs. Ils proposent d’autres outils. Changer ses reprĂ©sentations, apprendre Ă  voir le verre Ă  moitiĂ© plein et se reprogrammer vers le succĂšs. Les seconds reprochent aux premiers de ne pas considĂ©rer l’inconscient. Ou encore de dĂ©placer le symptĂŽme et de condamner le patient Ă  la rĂ©pĂ©tition. 2Ăšme option sĂ©parer les Ăąges de la vie en privilĂ©giant vers 20 ans une forme d’ivresse, puis laisser passer quelques annĂ©es pour passer sur le divan » pour commencer Ă  se poser des questions. 3Ăšme option, la plus sĂ©duisante selon l’auteur tenter de dĂ©passer les oppositions, se rĂ©inventer le plus possible, renaitre de ses Ă©checs, utiliser les bifurcations et les rebonds » pour se rapprocher le plus possible de qui on est. L’auteur dĂ©cortique la cĂ©lĂšbre phrase de Nietzsche deviens qui tu es ». Ne pas se laisser enfermer par nos Ă©checs mais en faire des opportunitĂ©s Rester fidĂšle Ă  ce qui nous rend singulier, notre cĂŽtĂ© unique. La seule chose qu’on pourrait avoir Ă  se reprocher c’est d’avoir cĂ©dĂ© sur son dĂ©sir, de ne pas l’avoir suivi. Certains perdent tellement de temps et d’énergie Ă  cacher ce qu’ils sont vĂ©ritablement qu’ils n’ont plus assez d’énergie Ă  devenir ce et ceux qu’ils doivent devenir. Notre capacitĂ© de rebond, mĂȘme sans ĂȘtre illimitĂ©e, reste Ă©norme. A nous de prendre acte de nos Ă©checs et d’apprendre Ă  les faire fructifier pour rĂ©ussir notre vie tout entiĂšre. Conclusion sur “Les vertus de l’échec” Les vertus de l’échec est un puissant essai sur l’utilitĂ© et la puissance de l’échec. Chaque chapitre aborde une vision positive de rater. Qu’il s’agisse d’un moyen de grandir, d’apprendre, de dĂ©velopper sa crĂ©ativitĂ©, bref de rĂ©ussir, mais diffĂ©remment. A la fin du livre, on n’ose mĂȘme plus parler d’échec ! Tout semble Ă  revoir. Les vertus de l’échec est un condensĂ© d’optimisme. Il devrait ĂȘtre Ă  conseiller Ă  tous, de l’étudiant Ă  l’entrepreneur, en passant par l’amoureux Ă©conduit. Points forts du livre Les vertus de l’échec Les vertus de l’échec est un livre haletant, qui se dĂ©vore parfois presque comme un roman ; Persuasion de l’auteur par ses exemples trouvĂ©s et illustrĂ©s de cĂ©lĂ©britĂ©s ; Chaque chapitre dĂ©taille un aspect de l’échec, qui peu Ă  peu nous fait reconsidĂ©rer ce thĂšme dans sa globalitĂ© ; Les citations sont excellentes et illustrent parfaitement le chapitre dĂ©veloppĂ©. Point faible du livre Les vertus de l’échec Certaines rĂ©fĂ©rences aux philosophes antiques peuvent parfois apparaĂźtre un peu lointaines, abstraites. La note de Eric Goyer du blog Vivre sans peur Avez-vous lu le livre “Les vertus de l’échec” de Charles PĂ©pin ? Combien le notez-vous ? 8 votes, moyenne 4,38 out of 5Loading...Visitez Amazon afin de lire plus de commentaires sur le livre “Les vertus de l’échec” Visitez Amazon et achetez le livre “Les vertus de l’échec” Poche Eric Goyer de Vivre Sans Peur Recherches utilisĂ©es pour trouver cet article les vertus de lĂ©chec, les vertus de lĂ©chec rĂ©sumĂ©, Charles PĂšpin a affirmĂ© que celui qui n\a point Ă©chouĂ© a ratĂ© sa vie ?, https//des-livres-pour-changer-de-vie com/les-vertus-de-lechec/, Le rĂŽle de lĂ©chec en philosophie
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JulesVerne, Le Tour du Monde en quatre-vingts jours : rĂ©sumĂ© chapitre par chapitre Chapitre I : Dans lequel Phileas Fogg et Passepartout s’acceptent rĂ©ciproquement, l’un comme maĂźtre, l’autre comme domestique. Phileas Fogg, membre du Reform-Club (cercle politique londonien) est peu communicatif, routinier et cultivĂ©. Cet homme

Si C’est Un Homme est un livre autobiographique qui retrace l’histoire de Primo Levi qui a Ă©tĂ© retenu pendant prĂšs de deux ans par les allemands dans le camp de concentration d’Auschwitz III. Les prisonniers du camp dans Si c’est un homme Dans ce livre, on peut retrouver plusieurs personnages. L’auteur Primo Levi est le personnage principal. C’est un chimiste de 24 ans capturĂ© par les nazis allemands en 1943. Dans le camp de concentration, on l’appelle deux mains gauches » car il est trĂšs maladroit et n’est pas efficace pour la rĂ©alisation des travaux manuels qu’on lui imposait. Le reste des personnages peut ĂȘtre divisĂ© en deux lots. Ceux qui ont aidĂ© Primo Levi durant son sĂ©jour et ceux qui Ă©taient contre lui. Dans le premier lot, on retrouve Alberto, Steinlauf, Chajim, Jean Samuel encore appelĂ© Pikolo, Lorenzo, Charles et Arthur. Alberto est en mĂȘme temps l’ami de tout le monde et le meilleur ami de l’auteur. Ce jeune homme de 22 ans est cultivĂ©, fier et courageux. Il a disparu pendant l’évacuation d’Auschwitz. Steinlauf est un homme dotĂ© d’une grande sagesse qui a fait partie de l’armĂ©e austro-hongroise. Il occupait le poste de sergent. C’est lui qui donne Ă  Primo Levi des conseils afin qu’il garde sa dignitĂ© pendant que les conditions de vie inhumaines du camp tentent de le dĂ©stabiliser. Chajim est celui qui a partagĂ© la cellule de Levi et qui avait toute la confiance de ce dernier. Il est passionnĂ© par l’étude de la loi. Jean Samuel c’est celui qui a redonnĂ© le moral Ă  Primo Levi en lui racontant le chant d’Ulysse et en parlant souvent avec lui. C’est Ă  lui qu’on confiait toutes les tĂąches d’écriture. Lorenzo est un personnage qui travaille Ă  la Burna. Il a aidĂ© Primo Levi en lui donnant du pain et des vĂȘtements. Charles et Arthur sont des français qui sont arrivĂ©s Ă  Auschwitz au moment de l’évacuation. C’est avec eux que Levi dirige le groupe des survivants qui essaye de s’échapper. Les opposants dans le rĂ©cit de Primo Levi Du cĂŽtĂ© des opposants, on retrouve Panwitz, les triangles verts, Alfed L et Henri. Panwitz est un SS trĂšs cruel. Il n’aime pas du tout les juifs. C’est lui qui est chargĂ© du laboratoire du Lager et c’est avec lui que Levi a passĂ© son examen de chimie. Les triangles verts sont des prisonniers qui veulent ĂȘtre des kapos. Ils possĂšdent une grande autoritĂ© sur les autres prisonniers. Alfred L et Henri sont deux personnages trĂšs ambitieux et qui partagent la mĂȘme idĂ©ologie. Ils ont des capacitĂ©s Ă  instrumentaliser ceux qu’ils rencontrent et Ă  les utiliser afin de mener Ă  bien leurs projets. Par ailleurs, en dehors de ces deux catĂ©gories de personnage, on a aussi de drĂŽles de personnages qui ont perdu toute humanitĂ©. Il s’agit d’Elias Lindzin et de Null Achtzehn. Le premier, c’est un fou qui s’est parfaitement adaptĂ© aux conditions de vie anormales du camp de concentration. Le second a l’apparence d’un mort-vivant. Tout lui est indiffĂ©rent et il ne soucie mĂȘme plus de manger. Il fait tout ce qu’on lui demande de façon automatique et indiffĂ©rente.
SIC’EST UN HOMME Vous qui vivez en toute quiĂ©tude Bien au chaud dans vos maisons, Vous qui trouvez le soir en rentrant La table mise et des visages amis, ConsidĂ©rez si c’est un homme Que celui qui peine dans la boue, Qui ne connaĂźt pas de repos, Qui se bat pour un quignon de pain, Qui meurt pour un oui pour un non. ConsidĂ©rez si c
Le chapitre commence dans la capitale des et les autres fourreaux rouges ont remarquĂ© que quelqu’un s’approche de la ville. Kinemon dit que Luffy-dono et ses amis ne peuvent pas dĂ©couvrir ce qui se passe. Puis ils vont s’occuper de l’intrus. Ryokugyu continue de marcher vers la capitale des fleurs, il pense Ă  quelque chose. Ryokugyu La capacitĂ© d’influencer les autres
 C’est quelque chose d’assez difficile Ă  atteindre
 » Soudain, Raizou, Shinobu, Inuarashi, Denjirou, Nekomamushi et Kawamatsu apparaissent devant Ryokugyu pour l’arrĂȘter. Ryokugyu SamouraĂŻ, ne te mets pas sur mon chemin~~
 ! » Raizou dit que ce type est quelqu’un des Marines et Denjirou dit alors qu’il est l’un des ennemis de Luffy du monde extĂ©rieur. Ryokugyuu leur parle alors qu’il commence Ă  utiliser ses pouvoirs. Ryokugyu Les gars
 Que savez-vous du monde extĂ©rieur » ? Les Tenryuubito » sont les dieux de ce monde ! !! Un pays comme le vĂŽtre, qui n’est pas affiliĂ© au Gouvernement Mondial
 !! N’a AUCUN DROIT ! !! DĂ©solĂ©, mais c’est ainsi que le monde fonctionne ! !! » Ryokugyu pose ses mains sur le sol et commence Ă  faire pousser toutes sortes de plantes pour les attaquer. Ryokugyu * »Kinniku Mori Mori Bois de la Haine Interdite ! !!!! Je suis l’utilisateur du Mori Mori no Mi », un homme des forĂȘts » ! !! Je suis la nature elle-mĂȘme, le pĂšre de toute vie comme la mer » ! !! »* Quand Ryokugyu dit nature », il utilise le mot Logia ». Ryokugyuu continue de parler. Ryokugyu Je vais vous donner une leçon d’humanitĂ© ! !! Nous avons besoin de crĂ©er des crĂ©atures infĂ©rieures » pour vivre !! Tout le monde est capable de survivre en regardant de haut les pays non affiliĂ©s ! !! La discrimination » est ce qui nous donne la stabilitĂ© ! !! ». Dans une double page impressionnante, nous voyons que Ryokugyu s’est transformĂ© en une sorte d’arbre gĂ©ant et attaque les Fourreaux Rouges avec des branches et des racines de toutes tailles. Les Fourreaux Rouges se dĂ©fendent tandis que Ryokugyu continue son discours. Ryokugyu D’innombrables personnes pourraient mourir dans ce pays et aucune loi ne serait enfreinte !!! ArrĂȘtez-moi si vous le pouvez ! Je tuerai des milliers de personnes si c’est nĂ©cessaire pour capturer Luffy Chapeau de Paille » ! !! » Yamato apparaĂźt derriĂšre les fourreaux rouges et frappe la tĂȘte de Ryokugyu avec son kanabo, faisant tomber Ryokugyu au sol. Yamato dit Ă  Ryokugyu que tout ce qu’il a dit est impardonnable. L’attaque de Yamato a endommagĂ© Ryokugyu, il dit qu’elle avait un Haki trĂšs fort. Yamato dit que Wanokuni a souffert de 20 ans de tyrannie, et maintenant que le pays est enfin libre, elle ne va laisser personne interrompre leur cĂ©lĂ©bration bien mĂ©ritĂ©e. Ryokugyu Qui diable ĂȘtes-vous !? » Yamato Je suis Yamato ! !! Le fils de Kaido ! !! » Ryokugyu Le fils de Kaidou
 !? Momonosuke arrive aussi sur le champ de bataille sous forme de dragon. Momonosuke Je suis d’accord avec toi, Yamato !! Nous ne te laisserons pas poser un doigt sur nos hĂ©ros qui sont encore en train de se remettre
 Ryokugyu Un dragon~~ !? » Momonosuke Haleine de Bolo ! !! » Momonosuke tente d’imiter Kaido, mais il ne peut pas utiliser l’attaque. Ryokugyuu est surpris. Ryokugyu Qu’est-ce que c’était censĂ© ĂȘtre ? » Voyant que son attaque a Ă©chouĂ©, Momonosuke court vers Ryokugyuu et lui mord le corps. Momonosuke essaie ensuite d’éloigner Ryokugyuu de la Capitale des Fleurs, il ne veut pas apporter Ă  nouveau la peur dans le cƓur des gens. Ryokugyu est surpris de voir un dragon rose, il n’a jamais entendu parler de ce genre de capacitĂ©. Il dit alors Ă  Momonosuke de s’écarter de son chemin et enroule plusieurs branches gĂ©antes autour du corps de Momonosuke pour l’arrĂȘter. Yamato tente d’aider Momonosuke. Yamato Momonosuke-kun !! » Momonosuke Yamato
 Reste en dehors de ça ! !! » Yamato Quoi ? ? » Coupez Ă  la mer prĂšs de WanokuniNous pouvons voir que le navire des pirates du Roux est lĂ . Une partie de l’équipage dit Ă  Shanks qu’ils veulent voir Luffy depuis qu’il est devenu un grand pirate. Shanks se souvient de la derniĂšre fois qu’il Ă©tait dans la mer de Wanokuni, quand ils ont Ă©tĂ© sĂ©parĂ©s d’Oden ce jour-lĂ . Il pense aussi que Momonosuke et Hiyori doivent dĂ©jĂ  ĂȘtre adultes. Les Pirates du Roux insistent. Lucky Roux Patron ! Allons voir Luffy !! » Bonk Punch Luffy est vraiment incroyable !! » Yasopp Attendez une minute
 !! Je ne suis pas encore mentalement prĂ©parĂ© Ă  rencontrer Usopp
 » Limejuice C’est quoi ça ! ? Ce type, Kid, est lĂ  aussi. Il ne s’est pas battu contre nous il n’y a pas si longtemps !? » Shanks voit l’avis de recherche de Luffy. Shanks Alors c’est
 » Un court flashback commenceLe navire de l’Equipage du Roux poursuit un navire de guerre des Marines. Benn Beckman informe Shanks qu’il y a des membres du CP9 sur le navire de guerre, mais Shanks s’en moque et ordonne l’attaque. Un jeune Who’s Who demande aux pirates ce qu’ils veulent, puisqu’il n’y a pas de trĂ©sors sur le navire de guerre. Who’s Who dit qu’ils n’ont qu’un minable fruit du diable, puis nous voyons le coffre avec le Gomu Gomu no Mi que nous avons vu dans One Piece chapitre 1 d’oĂč Luffy a pris le fruit pour le manger. Le flashback continue avec Shanks qui se souvient de certaines scĂšnes avec Luffy dans le village de Foosha et du moment oĂč Shanks a sacrifiĂ© son bras pour sauver Luffy. Retour dans le prĂ©sentNous voyons que Shanks saisit son bras manquant. Certains membres de l’équipage qui n’étaient pas sur le navire lorsque les Pirates du Roux ont rencontrĂ© Luffy dans le passĂ©, sont surpris de dĂ©couvrir que leur patron connaĂźt Luffy. Ils ont entendu toutes sortes de rumeurs sur Luffy, par exemple que Luffy est un monstre de singe inarrĂȘtable. Shanks parle Ă  ses compagnons d’équipage. Shanks Je n’ai pas l’intention de rencontrer Luffy
. ! » Lucky Roux Quuuoooiii~~ !!? » Shanks Pouvez-vous me rappeler ce qui se passe dans nos territoires en ce moment ? » Howling Gab Oh oui, tu parles de ce type qui s’appelle Barto ou quelque chose comme ça
 Il semblerait que ce soit un des subordonnĂ©s de Luffy
 Il a brĂ»lĂ© nos drapeaux et les a remplacĂ©s par ceux de Luffy
 » Shanks Eh bien, nous devons y aller pour rĂ©soudre ce problĂšme
 Ou qu’est-ce qui va arriver Ă  ma crĂ©dibilitĂ© ? » Pirates du Roux Si vous le dites comme ça
 Mais nous pensons toujours
 » Shanks s’assied Ă  une table Ă  cĂŽtĂ© de Benn Beckman et se sert une tasse de sakĂ©. Shanks Hey Beck. Je pense qu’il est temps de rejoindre le combat
 pour le One Piece ». Coupez au quartier gĂ©nĂ©ral de la Marine dans le Nouveau Monde, une rĂ©union est en Marine inconnu dit Ă  Akainu qu’ils ne peuvent pas laisser les rĂ©volutionnaires continuer Ă  faire ce qu’ils veulent. Akainu lui rĂ©pond qu’il le sait dĂ©jĂ , mais qu’ils n’ont pas assez de troupes pour tout. Nous voyons qu’Akainu, Kizaru et le Marine inconnu sont Ă  la rĂ©union. Marine inconnu Ce type appelĂ© Sabo, l’empereur de la flamme » est maintenant un hĂ©ros dans le monde entier ! La famille de Nefertari Cobra Ă©tait l’un des membres des 20 royaumes qui ont fondĂ© le Gouvernement Mondial il y a 800 ans
 et qui ont participĂ© Ă  la RĂȘverie. Le meurtre de cet homme est un accomplissement important pour l’ArmĂ©e RĂ©volutionnaire ! !! » Alors que le Marine inconnu dit cela, nous voyons le titre du journal, qui dit Sabo a assassinĂ© le roi NĂ©fertari Cobra du royaume Arabasta ». Puis le Marine inconnu parle de ce qui s’est passĂ© sur la terre de Mary Geoise pendant la cĂ©lĂ©bration du Levely. Marine inconnu » Quelques heures avant le meurtre
 Dans le quartier rĂ©sidentiel du Tenryuubito, sur la » Terre des Dieux , l’emblĂšme des Nobles du Monde
 le » Sabot du Dragon CĂ©leste » a Ă©tĂ© dĂ©truit ! !! C’était une dĂ©claration de guerre ! !! » Pendant qu’il parle, on voit qu’un drapeau du Dragon CĂ©leste flotte au sommet d’un bĂątiment, a Ă©tĂ© brĂ»lĂ© pendant l’incident. Un Marine inconnu Les soldats des Marines menĂ©s par les amiraux Ryokugyu » et Fujitora » ont rĂ©pondu Ă  l’appel des nobles. Mais au final
 Les rĂ©volutionnaires ont pu libĂ©rer Bartholomew Kuma, un ancien membre de l’armĂ©e rĂ©volutionnaire qui Ă©tait l’esclave du Tenryuubito. Et tous se sont Ă©chappĂ©s
 !! Les amiraux ne pouvaient probablement pas se battre correctement dans le Pays des Dieux ». Akainu » Tu n’as pas besoin de crĂ©er des excuses Ă  leur place. Et que dire de la disparition de la princesse Vivi, qui s’est produite au mĂȘme moment que le meurtre du roi Cobra
 ? » Nous voyons Ă  nouveau un titre de journal relatant la disparition de Vivi. Le Marine inconnu est prĂ©sentĂ©, c’est un homme aux cheveux blancs et aux lunettes de soleil. Il s’agit de Kurouma » Cheval noir, le chef du service d’enquĂȘte criminelle des Marines. Son vrai nom est Tensei », Kurouma Nous enquĂȘtons toujours sur la disparition
 et son lien possible avec les incidents. » Akainu Arabasta est probablement en plein chaos en ce moment. Kurouma Leur vaisseau est toujours dans le Port Rouge
 !! Je ne pense pas que ce soit le moment pour eux de rentrer
 » Kizaru L’incident de la tentative de meurtre sur Saint Charloss a-t-il Ă©tĂ© rĂ©solu ? » Kurouma En ce qui concerne Saint Mjosgard et la façon dont il a aidĂ© le suspect Ă  s’échapper. Il y a eu un procĂšs au Pays des Dieux », dans lequel les Chevaliers de Dieu » sont intervenus. Ce qui a rendu les choses plus compliquĂ©es. » Akainu Laissez-les faire ce qu’ils veulent. » Kurouma continue. Kurouma Les rumeurs disent que Sabo est celui qui pourrait tirer les ficelles derriĂšre tous ces incidents. Et la RĂ©volution des 8 Nations » a eu lieu, visant le retour des leaders mondiaux. Les Ă©tincelles de rĂ©bellion Ă  travers le monde
 Ils commencent Ă  traiter ce type comme un Dieu ! » Dans la double page finale, nous voyons le pays du chapitre 1 053 oĂč se trouvait la photo gĂ©ante de Sabo sur un bĂątiment. Il y a un homme avec un mĂ©gaphone sur une scĂšne tandis que les gens acclament Sabo, l’empereur de la flamme ». Kurouma On peut mĂȘme dire
 que sa popularitĂ© a dĂ©passĂ© l’influence du commandant suprĂȘme de l’ArmĂ©e RĂ©volutionnaire, Dragon Rebelle » ! !! » Kizaru Et puis, Ă  ce moment prĂ©cis, son petit frĂšre Luffy Chapeau de paille » devient l’un des Yonko
 L’homme avec le mĂ©gaphone commence Ă  parler aux gens. L’homme rĂ©volutionnaire L’ancien systĂšme a Ă©tĂ© dĂ©truit du cĂŽtĂ© des pirates par le petit frĂšre de l’Empereur des flammes » !!! En ce moment mĂȘme ! Cette Ăšre est en train de changer !!! » Dans les derniĂšres planches du chapitre, on voit Akainu qui regarde la mer depuis son bureau. Akainu On dirait que je suis devenu l’Amiral de la Flotte en ce foutu moment
 !! Mais peu importe ce qui arrive
 Je les achĂšverai tous !!! » Fin du chapitreLa couverture du Weekly Shonen Jump est une collaboration avec le magazine Weekly Shonen Sunday pour cĂ©lĂ©brer l’interview entre Eiichiro Oda One Piece et Gosho Aoyama Detective Conan. Luffy et TĂ”ru Amuro de Detective Conan sont dans la couverture de Shonen Jump. Conan Edogawa et Zoro apparaĂźtront dans la couverture du Shonen Sunday.
Celivre n'est donc malheureusement pas une fiction, mais un ouvrage autobiographique qui permet à Primo Levi de raconter sa déportation dans le camp de Monowitz (Auschwitz) de décembre 1943 jusqu'à la libération du camp par l'Armée rouge soviétique en
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