Or c'est la premiÚre partie de ce précieux manuscrit que nous offrons aujourd'hui ?nos lecteurs, en lui restituant le titre qui lui convient, prenant l'engagement, si, comme nous n'en doutons pas, cette premiÚre partie obtient le succÚs qu'elle mérite, de publier incessamment la seconde. En attendant, comme la parrain est un second pÚre, nous invitons le lecteur ?s'en prendre ?nous, et
DĂ©bats Addictions A lâoccasion de la JournĂ©e internationale de prĂ©vention des overdoses, des mĂ©decins, des sociologues, des Ă©lus politiques et des responsables associatifs dont Sandra Pinel rappellent, dans une tribune au Monde », que les pouvoirs publics se trompent de cible en concentrant leurs efforts sur la lutte contre le cannabis. PubliĂ© le 31 aoĂ»t 2021 Ă 12h30 Temps de Lecture 4 min. Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Tribune. Tandis que les Etats-Unis ne parviennent toujours pas Ă sortir de la crise des opioĂŻdes, le Royaume-Uni enregistre un nombre grandissant dâoverdoses mortelles liĂ©es aux opioĂŻdes lĂ©gaux comme illĂ©gaux. En matiĂšre de drogues, le Royaume-Uni donne le la ». La France et lâEurope continentale ne sont donc pas Ă lâabri dâune crise des opioĂŻdes de synthĂšse issus du marchĂ© clandestin ou des dĂ©tournements comme des mĂ©susages des opioĂŻdes prescrits. Or, nous ne sommes pas prĂȘts Ă affronter une telle crise. En France, les derniers chiffres de lâannĂ©e 2019 rapportĂ©s par lâAgence nationale de sĂ©curitĂ© du mĂ©dicament et des produits de santĂ© ANSM font de la mĂ©thadone, un mĂ©dicament de substitution lĂ©galement prescrit, la premiĂšre cause de mortalitĂ© par overdose 178 dĂ©cĂšs, suivie de lâhĂ©roĂŻne 114 dĂ©cĂšs et de la cocaĂŻne 77 dĂ©cĂšs. En tout, ce sont 503 dĂ©cĂšs constatĂ©s en 2019, dont 84 % causĂ©s par les opioĂŻdes. Et les chiffres de la pĂ©riode de Covid-19 ne sont pas encore connus⊠Ces dĂ©cĂšs sont Ă©vitables pourvu quâon se dote dâune politique cohĂ©rente et efficace en matiĂšre de prĂ©vention. Lire aussi Article rĂ©servĂ© Ă nos abonnĂ©s A 8 heures, ma morphine. A 11 heures, ma morphine. A 14 heures, ma morphine⊠» dans lâenfer de lâaddiction aux opioĂŻdes La naloxone est lâantidote qui permet de neutraliser les effets dâune surdose dâopioĂŻdes et donc de sauver des vies. Pour quâelle ait un vĂ©ritable impact de santĂ© publique, elle doit ĂȘtre distribuĂ©e en pharmacie sous toutes ses formes en intramusculaire comme en spray par voie nasale et disponible dans les trousses de secours des dispositifs dâurgence. En cas dâoverdose, ce sont les personnes de lâentourage qui sont les premiĂšres Ă intervenir. Les usagers et leurs proches doivent donc avoir un large accĂšs Ă la naloxone. Câest un point crucial. Aujourdâhui, la majoritĂ© des victimes dâoverdose ne consomme pas des produits illicites mais des mĂ©dicaments licites, lĂ©galement prescrits Nous regrettons que le gouvernement prĂ©fĂšre privilĂ©gier des campagnes de prĂ©vention » au cannabis, le plus souvent aussi incantatoires quâinefficaces rappelons en outre quâil nây a pas un seul dĂ©cĂšs par an par le cannabis, oubliant trop souvent de dĂ©velopper sĂ©rieusement la seule prĂ©vention fonctionnelle en termes de vies et de morts dâusagers celle de la rĂ©duction des risques et des dommages liĂ©e Ă la prise de drogues. Nous avons besoin dâun pilote dans lâavion de la politique de rĂ©duction des risques en France. Il faut soutenir les intervenants de premiĂšre ligne qui sont parfois injustement dĂ©criĂ©s. Quoi que lâon pense de lâorganisation de rave-parties en pleine Ă©pidĂ©mie de Covid, lâexemple rĂ©cent dâune association intervenue sur une fĂȘte illĂ©gale et sommĂ©e de fournir des informations sur ses promoteurs sous peine dâune condamnation pĂ©nale dĂ©montre Ă quel point lâintervention publique est incohĂ©rente. Il vous reste de cet article Ă lire. La suite est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă la fois Ce message sâaffichera sur lâautre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce quâune autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă lire ici ? Ce message sâaffichera sur lâautre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il dâautres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant dâappareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est lâautre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.- ĐŁŐœŐžĐ·ŐšÎșĐŸ Đžá
- ĐлΔá»Đ”ŃĐœĐ” á
- ÔŒŐžÖĐŽĐ” ÏĐžŃĐČĐ°Î¶ŐĄĐ»Đ”Đœ ŐŹÖ ŐŹáŃ
- Đ ŐĄáΞŃŃŐžĐŒ ŃáźáŃáą
- áÖ Ï ŐŠÏáŠŃ Ï ÏŃŃΔÖŃ
Return to the blog of dovic5 Add this video to my blog lĂ© mĂ©ttant 1 â2 â0 Comment Posted on Wednesday, 03 March 2010 at 1028 AM Comments Hearts Remix Comment Don't forget that insults, racism, etc. are forbidden by Skyrock's 'General Terms of Use' and that you can be identified by your IP address if someone makes a inWe need to verify that you are not a robot generating spam. Preceding post Next postBooba: Pourvu Qu'elles M'aiment paroles de la chanson . Pourvu Qu'elles M'aiment. 100-8 zoo 100-8 zoo. Jambes croisĂ©es derriĂšre ton bureau Tu m'Ă©coutes ? DĂ©croises les jambes douc'ment, laisses Couler quelques gouttes Tu sens que je suis dur, que j'ai fais de la route Tu crois que je suis tendre mais, mais tu as quelques doutes En effet je suis un thug, un drĂŽle d'animal J'ai Booba Animals Paroles Lakdhari,M. Seck, Musique = "Temps mort"note Avec et le 92 i- voulu ĂȘtre un artiste,Mais j'ne suis qu'illicite, lyrics explicites, puriste fonskar au shit,anti-lepeniste, explosif, gore comme tous ces suce-moi la bite pour mon ghetto français qui abrite mes poteshardcore,âceux qui s'lĂšvent juste pour pisserâ.Dans cette jungle urbaine, c'est dingue mais dans ma ur man les p'titsshootent sur des s'ringues et tombent pour un Calvin KleinEnvahir v'lĂ d'quoi m'accuse le FN, pourtant j'ai beau leur direqu'j'dĂ©sire qu'un 12 et un pack d'HeinekeinDonc j'engraine les chiens chiennes Ă s'unir afin d'punir leur empiredans l'quel on n'a pas d'avenir,Ă part pourrir en taule Ă cause d'un kilo de teush ou Ă cause d'un ĂźlotdrĂŽle s'prenant pour Starsky et le crew qui pĂ©-ra, rime, viole, connais, Ă des milliers d'bornes tu nous verras, paye en liquide ettu nous auras,tasse-pĂ©, tu nous aimeras si t'aimes le liquide comme Lil' Kim,flow Beretta vendu avec une barrette, le son qui t'frappe dans la tĂȘteavec une barre c'est daret quelques putes veulent cohabiter dans l'son avec moi ou ma cliquemais tout c'que tu vas faire, c'est un featuring avec ma le chant des civiĂšres, c't'hiver c'est la merde, j'vois tousles crews lestĂ©s au fond d'une j'ai pas une voix d'miel, j'ai pas d'e-mail, j'torpillel'industrie, j'pille, fonctionne Ă la nom de mes animals, j'crĂ©e l'scandale,en fait j'pollue comme Total, tous ces Ă©lus Ă 2 balles, car on aura quedalleAutant transporter d'la dope dans le cul d'un cheval pour rĂ©investirdans le hip hop...Animal, j'crĂ©e l'scandale,en fait j'pollue comme Total, tous ces Ă©lus Ă 2 balles, car on aura quedalleAutant transporter d'la dope dans le cul d'un cheval pour rĂ©investirdans le hip hop...MOUSSAJ'veux tout niquer dans l'industrie du disque avec des lyrics ditsstricts, kicker l'arbitre, rĂ©cupĂ©rer tous les titres,dealer ça m'intĂ©resse ap, J'prĂ©fĂšre m'faire du fric dans l'rap, sansbaisser mon froc,vu qu'des baltringues y'en a en vrac, j'ai pas envie qu'une bande detain-ps m'braquent, pour mon fric ou les lyrics que j' que mon rap s'vende Ă 4 millions d'exemplaires et mettreofficial Mass, Ibrahim, m'faut d'la maille avant qu'on m'enterre, j'ai pas envie qu'une bandede bouffons m'fassent leurs putains d' que 16 piges j'suis juste un mĂŽme, qui veut voir la concurrenceavec de putains de gros ouais c'est ça, on va tout pĂ©ter,c'est pour les frĂšres qui toute l'annĂ©e s'mettent Ă criqueter,illicites dans mon quartierĂ tous ces porcinets, ces garçonnets qui, comme au cinĂ©, dĂ©gainentleurs guns pour pouvoir t' y s'prennent pour des gros bonnets mais moi j'leur pisse dessuset aprĂšs avoir pilonnĂ© man j'viens tamponner sur leurs faces defions,car c'est violent comme le Front Russe donc heindeck Ă ton gros paraĂźt qu'Paris sature, trop d'sons, beaucoup trop sont 92 icaricature mais j'suis beaucoup trop sombre,Ă©coute la chanson fiston, j'mutile rien d'inutile, moi j'gagne, amateurd'champagne, arracheur d' arrivĂ© dans l'son, retrace la guerre dans mes morceaux et sij'me fais canner, pas besoin d'en faire une aux gens dits sensibles, voyou tu peux sĂ©-dan sur mon sonou c'lui des dissidents,pas d'ici enfants du ci-ment pas besoin d'te faire un dessin par lesdĂ©cibels on dĂ©cime, un truc Ă la Mesrine,ghetto genre grand Dakar ou la mĂ©dina, Khouya balance un peu d'chichondans ma des 12, des 16, beaucoup dĂ©cĂšdent, garçon donne-moi Ă boire,j'veux la gloire sans la nom de mes animals, j'crĂ©e l'scandale,en fait j'pollue comme Total, tous ces Ă©lus Ă 2 balles, car on aura quedalleAutant transporter d'la dope dans le cul d'un cheval pour rĂ©investirdans le hip hop...Animal, j'crĂ©e l'scandale,en fait j'pollue comme Total, tous ces Ă©lus Ă 2 balles, car on aura quedalleAutant transporter d'la dope dans le cul d'un cheval pour rĂ©investirdans le hip hop...Ouias c'est pour mes frĂšres de la rue, Malekal Morte, Lunatic, Moussa, Autant transporter d'la dope dans le cul d'un cheval-[26068] - Texte soumis aux Droits d'Auteur - RĂ©servĂ© Ă un usage privĂ© ou Ă©ducatif. Booba& Wayne Wonder Alter Ego -J'ai commencĂ© ma carriĂšre, en chien sans aucun butReconnu derriĂšre la vitre sans teint sans aucun douteC'est le grand black en vĂȘt-sur, lui qui m'a visĂ©DĂšs qu'j'en un comme lui je me chie dessus, j'suis traumatisĂ©J'demande une minute de dancehall pour toutes nos victimesJ'adoucis les moeurs au C4, pour K1fry, les piktyBienvenue dans ma zone oĂč les khos s'entretuentPour des thunes des chiennes les mauvais rĂŽles s'entretiennentMoi j'dĂ©chaĂźne les enfers comme MaximusDistribue la haine, la colombienne dans chaque sinusFlippe car on ne mĂąche pas nos mots,On met les pitts avant la charretteMon son ne marche pas nĂ©gro il court ou il s'arrĂȘteSi tu kiffes pas, tu remballes vite, t'aboies sans dangerEt moi tu sais j'comprends pas l'pitt de ceux qui n'respectaient aucune rĂšgle,Explose comme Gaza ou Tel-Aviv,A part Attila, aucun modĂšle Ă Mc comme nous, y en aura pas d'sitĂŽt, j'dĂ©bite si violemmentJ'pourrais en perdre une chicoFait vite, passe-moi l'magot,L'argent les rend coquinesJ'ai tuĂ© Calimerro d'une bastos dans la coquilleLe crime est vocal, radical,Remplis une jerricane d'essence, envois la concurence au mĂ©dicalDu mal Ă contrĂŽler mes pulsions comme Doum's,Quand le chien frappe la culasse... Blah! Pas l'temps d'dire de dire oufComme Nino Brown ou G Money,Je ne rĂȘve que s'assassinats, de cĂ©rĂ©moniesA tout moment le rĂȘve dĂ©tale,Demande Ă Michael, l'appĂ©tit vient en mangeant ou en crevant la dalleMa gueule, en plein exercice de mes fonctions 92i l'armĂ©e des 6,J'te parle de larmes et de chiffres, de gros chiffresJ'te parle de nous, du quartier d'nos hiĂ©roglyphes,Si y'a faute, personne ne - Texte soumis aux Droits d'Auteur - RĂ©servĂ© Ă un usage privĂ© ou Ă©ducatif. BoobaLĂ©ya Masry Avant de partir 2004 -La rue m'a pris autant qu'elle ma apprisUne fabrique de cadavres, dramatique est le macadamNoire est ma ceinture, au premier plan, un vautour,Un flingue,un 45 toursTa clique fait du lĂšche-vitrinePendant qu'on va chercher nos disques de platine,CalibrĂ©s jusqu'Ă la poitrineUnique en rap français au volant d'la dĂ©linquanceJ'avance et avancer en MLDonc me dis rien au phone-telSi tu veux pas griller ta puceMC t'es pas hip hopParce que tu portes des strings Ă capucheToujours une patte levĂ©e, les oreilles droitesQue les meufs stylĂ©es s'lĂšvent,Qu'les zulettes s'doigtentOriginal, mĂ©lange de bien et d'malPasse un Salaam Ă ceux dans l'din, ceux dans l'halamRepĂ©rĂ©, trop tard, j'ai fais ma route sans coopĂ©rerRelaxĂ© Ă la barre attendu Ă la base prĂȘt Ă opĂ©rerFaire des millions des milliards, j'laisserai tout en pourboire au corbillardLe tout c'est d'vouloir y croire, porter l'foulard,Maroc, Mali, SĂ©nĂ©gal, SoninkĂ© PoularFantastique est l'arsenal, en V12, 92, les autres sont Ă cheval, c'est nazePas autrement, c'est ça commeChez nousDu Martin Luther King et du Malcom c'est nousT'es toujours en train d'Ă©tendre ton slip,J'suis toujours en train d'dĂ©fendre mon titreAccroche-toi, c'est pas la fin,Qu'est-ce qui nous pousse ?La gourmandise, pas la faim,Quoiqu'ils disent dans leur musique, la nĂŽtre est vĂ©ridique,CritiquĂ©e, authentique,Juridique, nique leur opinion,J'm'en bats, traĂźner la vie par l'chignonMon seul combatAvant de - Texte soumis aux Droits d'Auteur - RĂ©servĂ© Ă un usage privĂ© ou Ă©ducatif. BoobaLĂ©ya Masry Avant de partir 2004 -La rue m'a pris autant qu'elle ma apprisUne fabrique de cadavres, dramatique est le macadamNoire est ma ceinture, au premier plan, un vautour,Un flingue,un 45 toursTa clique fait du lĂšche-vitrinePendant qu'on va chercher nos disques de platine,CalibrĂ©s jusqu'Ă la poitrineUnique en rap français au volant d'la dĂ©linquanceJ'avance et avancer en MLDonc me dis rien au phone-telSi tu veux pas griller ta puceMC t'es pas hip hopParce que tu portes des strings Ă capucheToujours une patte levĂ©e, les oreilles droitesQue les meufs stylĂ©es s'lĂšvent,Qu'les zulettes s'doigtentOriginal, mĂ©lange de bien et d'malPasse un Salaam Ă ceux dans l'din, ceux dans l'halamRepĂ©rĂ©, trop tard, j'ai fais ma route sans coopĂ©rerRelaxĂ© Ă la barre attendu Ă la base prĂȘt Ă opĂ©rerFaire des millions des milliards, j'laisserai tout en pourboire au corbillardLe tout c'est d'vouloir y croire, porter l'foulard,Maroc, Mali, SĂ©nĂ©gal, SoninkĂ© PoularFantastique est l'arsenal, en V12, 92, les autres sont Ă cheval, c'est nazePas autrement, c'est ça commeChez nousDu Martin Luther King et du Malcom c'est nousT'es toujours en train d'Ă©tendre ton slip,J'suis toujours en train d'dĂ©fendre mon titreAccroche-toi, c'est pas la fin,Qu'est-ce qui nous pousse ?La gourmandise, pas la faim,Quoiqu'ils disent dans leur musique, la nĂŽtre est vĂ©ridique,CritiquĂ©e, authentique,Juridique, nique leur opinion,J'm'en bats, traĂźner la vie par l'chignonMon seul combatAvant de - Texte soumis aux Droits d'Auteur - RĂ©servĂ© Ă un usage privĂ© ou Ă©ducatif. Booba De mauvaise augure Paroles Musique "Temps mort"-Les nĂ©gros veulent prendre ma place, ma tek, mes rimes au plasma ;mec on est Ă l quoi wesh arrĂȘte de m' choc dĂ©bute et y'aura pas qu'moi, mac les putes Ă chaque et puis ça chuchote comme au parloir92 pour le fief, i pour injectionMa gĂ©nĂ©ration, shit, violence et lois, les droits, j'me les donne, pour m'aider, j'demande Ă sonne-per B20BA/ part aux frĂšres qui shootent les harkis, veulent avancer, squattentle parking, s'mĂ©fient des s'ringues videsĂ's'ra la tabaski si tu m'invites j'repars jamais les mains vides,official depuis les premiers diffĂ©rent, 1er qu'en sport et en chant,dĂ©linquant, on rentre Ă l'heure oĂč les oiseaux chantentPas mĂ©chant mais nocif, franchis pas nos sites, Ă©vite un gĂ©nocide, onrate jamais nos ciblesMon arrivĂ©e, violemment annoncĂ©eDu zoo, de la zone arrive un poisonT'inaugures ma verge au cul, sur les nerfs de mauvaise augure;j'm'endors avec ces putains d' raconte que c'que je connais, ça va du bled Ă ma queue,t'Ă©tonnes pas si c'est la mĂȘme si c'est la merde, avec un peu oubeaucoup d' mĂȘme chose, loin d'ĂȘtre jamais cracher dans mon mafĂ©,fais c'que tu sais faire,fermer ta gueule, parler dans mon dos, essayer d'prendre les commandesen suçant mon par les mauvaises langues mais rusĂ© j'use de la risĂ©e pourt'arroser si tu veux juger l'MC scolarisĂ©, change mon instruction en polar et tu savaisqu'j'arrivais depuis qu'tu suçais l' Ă©coute, j'avoue si j'pouvais tout r'faire, j'niquerais lesgirophares, Yaye j'essuierais tes le fer, j'change de flow, j'change de putes, j'change de puces,j'change de conso, donc change de but,mets pas ton string dans ma sauce, putain on mange pas l'mĂȘme riz,essuie le sang l'urine et descend du diffĂ©rent, 1er qu'en sport et en chant,dĂ©linquant, on rentre Ă l'heure oĂč les oiseaux chantentPas mĂ©chant mais nocif, franchis pas nos sites, Ă©vite un gĂ©nocide, onrate jamais nos ciblesMon arrivĂ©e, violemment annoncĂ©eDu zoo, de la zone arrive un poisonT'inaugures ma verge au cul, sur les nerfs de mauvaise augure;j'm'endors avec ces putains d'oiseaux. 2x-[26056] - Texte soumis aux Droits d'Auteur - RĂ©servĂ© Ă un usage privĂ© ou Ă©ducatif. Booba De mauvaise augure Paroles Musique "Temps mort"-Les nĂ©gros veulent prendre ma place, ma tek, mes rimes au plasma ;mec on est Ă l quoi wesh arrĂȘte de m' choc dĂ©bute et y'aura pas qu'moi, mac les putes Ă chaque et puis ça chuchote comme au parloir92 pour le fief, i pour injectionMa gĂ©nĂ©ration, shit, violence et lois, les droits, j'me les donne, pour m'aider, j'demande Ă sonne-per B20BA/ part aux frĂšres qui shootent les harkis, veulent avancer, squattentle parking, s'mĂ©fient des s'ringues videsĂ's'ra la tabaski si tu m'invites j'repars jamais les mains vides,official depuis les premiers diffĂ©rent, 1er qu'en sport et en chant,dĂ©linquant, on rentre Ă l'heure oĂč les oiseaux chantentPas mĂ©chant mais nocif, franchis pas nos sites, Ă©vite un gĂ©nocide, onrate jamais nos ciblesMon arrivĂ©e, violemment annoncĂ©eDu zoo, de la zone arrive un poisonT'inaugures ma verge au cul, sur les nerfs de mauvaise augure;j'm'endors avec ces putains d' raconte que c'que je connais, ça va du bled Ă ma queue,t'Ă©tonnes pas si c'est la mĂȘme si c'est la merde, avec un peu oubeaucoup d' mĂȘme chose, loin d'ĂȘtre jamais cracher dans mon mafĂ©,fais c'que tu sais faire,fermer ta gueule, parler dans mon dos, essayer d'prendre les commandesen suçant mon par les mauvaises langues mais rusĂ© j'use de la risĂ©e pourt'arroser si tu veux juger l'MC scolarisĂ©, change mon instruction en polar et tu savaisqu'j'arrivais depuis qu'tu suçais l' Ă©coute, j'avoue si j'pouvais tout r'faire, j'niquerais lesgirophares, Yaye j'essuierais tes le fer, j'change de flow, j'change de putes, j'change de puces,j'change de conso, donc change de but,mets pas ton string dans ma sauce, putain on mange pas l'mĂȘme riz,essuie le sang l'urine et descend du diffĂ©rent, 1er qu'en sport et en chant,dĂ©linquant, on rentre Ă l'heure oĂč les oiseaux chantentPas mĂ©chant mais nocif, franchis pas nos sites, Ă©vite un gĂ©nocide, onrate jamais nos ciblesMon arrivĂ©e, violemment annoncĂ©eDu zoo, de la zone arrive un poisonT'inaugures ma verge au cul, sur les nerfs de mauvaise augure;j'm'endors avec ces putains d'oiseaux. 2x-[26056] - Texte soumis aux Droits d'Auteur - RĂ©servĂ© Ă un usage privĂ© ou Ă©ducatif. Boobafeat. Akon Gun in hand 2006 "Ouest Side" -[Akon]{Refrain}Moi j'rappe avec le coeur, Ă©coute ce coupletSi t'es criblĂ© de douilles c'est que tu chantes comme un pouletTu rap avec le boulT'approches pas d'mon panier, plus d'3 secondes dans la raquetteEt 92 bastos BOOM se dirigent vers ta casquetteLa rue te fascine, la rue te prend, la rue te calcineMa racine c'est l'argent facileMon rap c'est une montĂ© d'adrĂ©naline, une mauvaise blague sur ta mĂšrePas besoin de la brigade canine pour sentir qu'tu pues la merdeMC t'as trop trainer ton cul sur les banc de la facJ'vais faire un manteau d'fourrure avec les poils de ta chatteD'un patron j'aime pas recevoir d'ordreAchĂštes mon album Ă tes gosses ou j'leur vendrai d'la drogueElle est bonne, elle sait chante OK j'mise dessusSi j'perds un tĂȘte Ă tĂȘte j'te tire dessusMinimum 20 cm Marianne en serait ravieTu veux surfer sur les ondes, mon tsunami t'fra changer d'avis{au Refrain}Ca vient du SĂ©nĂ©gal tu l'as bien comprisLĂ©gal ou illĂ©gal, on fait du rap des sapes et de la zon-priSuce ton succĂšs tiens a peu d'chosesC'est l'nouveau B2o c'est trop fraisLes fans frisent l'overdoseDans le bain depuis Colors, Boyz in the hoodMon son te colle aux fesses biatchJ'Te recherche comme Sarah ConorsMon Ă©quipe te fais pĂ©ter les plombs comme Disiz92 izi c'est pour mes nĂ©gros, mes bitchesLe Biz donne envie de vomir voilĂ ce que j'Ă©prouveDes mitos suceurs de bites voilĂ ce que j'y trouveRaide dingue de mon flow ils sont trop dĂšg'J'en-j'en-j'en-j'entends jurer des mecs que sur la Mecque on est deadParce que les nĂ©gros veulent ma peau j'avance Ă©corchĂ© vifParait qu' j'prends d'la Cc, parait qu'j'suis en prison, parait qu'j'suis juifTu peux m'croiser chez Maxime, tu peux m'croiser au grecMon cerveau j'le vaccine un joint d'seum collĂ© au bec{au Refrain}J'passe sous les Ă©chelles un flingue cachĂ© dans l'BescherelleMoi j'en ai rien Ă foutre j'suis ce genre de nĂ©groQue de la bonne came, on sait flairer l'oseilleOuais nous on roule en grosse gamEt toi tu prends le mĂ©tro-[39396] - Texte soumis aux Droits d'Auteur - RĂ©servĂ© Ă un usage privĂ© ou Ă©ducatif. Booba IndĂ©pendants Paroles E. Yaffa. Musique = "Temps mort"-Y a la vie, ses bons cĂŽtĂ©s, moi j'suis sur l'autre berge boy,J'suis en Ă©coute Ă la Fnac et chez les RGDanger parce que j'l'ai fait en indĂ©,J'men bats la race de rentrer aux bains, nĂ©gro j'suis blindĂ©ODD dĂšs le dĂ©but, mes conflits parentals dans le cartable,C'est l'EPO qu'on donne aux bĂ©bĂ©sEt dans le cartel on peut mourir wanted, criblĂ©s de ballesMais crĂ©dibles pour que tu t'rappellesMa clique, pour elle que j'm'applique,Et si j'hĂ©site c'est qu'une boulette bloque l'automatiqueJ'ai bu la Seine et tous ses cadavresPetit t'as les nouvelles Air Max fais pas d'garot avec les lacetsPour eux, si t'es black, d'une citĂ© ou d'une baraque,T'iras pas loin, c'est "vends du crack ou tir Ă 3points"J'ai vu l'passĂ© kidnapper l'avenir, le prĂ©sent sucer des bitesEt tous mes nĂ©gros sur un navireAh ouais ! Tu parles comme ça ?Alors avec une entaille dans les entrailles ahrtaĂŻ, tu pars comme çaOn l'a fait tout seul, du sous-sol au toit sans boussole,De la caresse au doigt dans l'boulĂa vient de Boulogne, tu vois la fougue dans nos yeux s'litNourris au pes-stu, illicites jusqu'au pe-sli, du biz,Autant d'morale qu'Adebisi, les vrais saventJ'ai que mes tripes, mon hip hop et quelques principesTu piges, ça fait 8piges, et les mythos pĂšsent crĂšvent aussitĂŽt,J'remplis les lyricals hĂŽpitauxQuoi ? J'ai de la peine quand j'tĂ©-ma ce siĂšcleOĂč les rafales de bastos rĂ©chauffent le climatTu vois, c'est l'son des you-vois, timal,Aujourd'hui j'suis Ă l, hier j'suis mort de 41ballesTrop colorĂ© comme un faux scal-paGĂ©nĂ©ration Mad Max nĂ©e dans le MagmaIci on dĂ©jeune, avec du shit, on meurt jeune,Mauvais œil, mauvaises ondes planent dans ma zoneJ'ai cru rĂ©ussir, on m'a dit qu'mon sous-marin v'nait d'Russie,Qu'ici y avait du R'n'B d'rueJ'ai besoin d'un casse-dalle, un clitoris, un pare-balle,Trop d'pĂ©dĂ©s dans l'rap parlent mal, kho check mon numĂ©ro mal Ă part ça rien d'neuf que dalleOn marque toujours des buts, shoot en lucarne, loupeSi j'te pardonne, Ă©cris les jours d'pleine luneMa tribu s'couche Ă l'heure oĂč tu taffes, on est tous sur le terrain d'unVite arrache ton cul des tribunes 2, vas-y roule un gramme de beuhTu connais ma ville j'ai vu ta plaque au bois d'BoulogneBonhomme, on peut pas s'replierDeux trucs faux chez nous les puces SFR et les billetsEnvoie les MC 6 pieds sous terre,Quand les lumiĂšres s'Ă©teignent, c'est du Wu-TangM'ont sous-estimĂ©, temps d'sortir le mĂ©chant team,Musique et crime pour les centimesJ'crĂ©e l'Ă©meute, mon feutre imbibĂ© d'sang, pĂ©dĂ©,J'te descends du rouge Ă lĂšvres sur la beuteEt c'est bandant d'ĂȘtre indĂ©pendant-[26058] - Texte soumis aux Droits d'Auteur - RĂ©servĂ© Ă un usage privĂ© ou Ă©ducatif. Booba Je me souviens 2006 "Ouest Side" -[Booba]Hop hop hop, hey, tu t'en souviens ou pas ?Quand les nĂ©gros n'Ă©taient pas Ă la modeAh, peux pas faire deux pas sans qu'on t'dĂ©visageImpossible d'serrer une blonde, mĂȘme avec un dĂ©frisageLa zermi hey ouais mon vieux, B2OAvant MickaĂ«l Jackson et l'arrivĂ©e de la drogueJ'me souviens quand les nĂ©gros n'Ă©taient pas Ă la modeParait qu'on puaient, qu'on Ă©taient pauvres, le zen Ă©patĂ©J'me souviens des yen-cli d'coke, le zen Ă©clatĂ©A 10 ans en GAV, j'suis c'qu'ils appelent un vandaleUn peu plus tard comme Joey Starr, j's'rais un Boss of scandale14 ans, mon premier joint, ma premiĂšre foufoune20 ans, j'suis en prison, mahliche, la roue tourneJ'me souviens du mitard, de ceux qui s'ouvraient les veinesDes Manouches, des Beurs, des Corses et des RitalsMentale irritation, mon hĂ©ritage, le coeur vide les corrones pleinesLe futur nique sa mĂšre pourvu qu'ça paie en espĂšcesMon premier bolide R19, 16 soupapesCourse poursuite avec les keufs, plaide coupableMa premiĂšre vitrine, ma premiĂšre victimeDestinĂ© mon premier hit, single Desert EagleJ'me souviens d'l'annĂ©e du forum comme si c'Ă©tait hierQuand j'avais dehors salit la dinde, que Hihlia f'sait pas la priĂšreTu voulais test ? Fallait pas, on te massacreT'aurais des flashs de quelques haches, quelques macaquesAujourd'hui, beaucoup parlent de la streetJ'ai fait ci, j'ai fait ça, ouais cest ça ouaisMC sincĂšrement tu fais pas l'poids, t'as jamais priĂ©Avant d'sortir un disque, nous on s'rappelle pas d'toiTe souviens-tu ta premiĂšre gifle, ta premiĂšre casquette ?Ton premier jugement, aller-retour en boite en taxis-basket ?Ton premier KO, premier 16 Ă l'assaut des ondes hertziennes ?Ta premiĂšre go ta-ta-ta premiĂšre chienne ?Ta premiĂšre pote-ca, ta premiĂšre rotte-ca ?Ta premiĂšre heineken ? Kennedy, B2OMC sincĂšrement tu fais pas l'poids, t'as jamais priĂ©Avant d'sortir un disque, nous on s'rappel pas d'toi[Kennedy]J'me souviens mon premier LacosteQuand toute la France dansait le mia comme AkhenatonJ'passe mon temps Ă m'bagarrer Ă l'Ă©poqueParc'que le soir mon daron cognait ma daronne, s'prenait pour Mic Tyson12 piges, roule l'spliff, la vie a un gout d'pisse16 ans, la rue a remplacĂ© mes parentsCapuche sur la tĂȘte j'traine dans les rues du 94Je souris jamais jamais, la vie m'a mis des grosses claquesJ'me souviens la K'1 Fry Mafia, Mansa, LasnaYĂ©zi l'escroc m'a fait croquer des scal-paEntre bagarres et gardav', la vie a fait d'moi une cailleraJ'ai eu un flingue avant d'avoir un portableOh, j'ai vu la drogue ravager le quartier18 ans, c't'annĂ©e, 3 potes Ă moi se sont fait cannerComme chaque rabzouz est nĂ©-nĂ©-nĂ©-groJ'ai l'instinct de survie dans l'ghe-ghe-ghettoAu lycĂ©e, les surveillants viennent me voir pour pĂ©-cho du popoHĂ©, prend ton shit et casses toi, boloss casse toiEntre poisse et galĂšre, sa mĂšreDans mains faites pour l'or et elles sont dans la merde-[39399] - Texte soumis aux Droits d'Auteur - RĂ©servĂ© Ă un usage privĂ© ou Ă©ducatif. Booba Jusqu'ici tout va bien Paroles Musique 2002-Je suis pas lĂ pour t'faire un bouss mec, ni faire un boost,rien Ă foutre que tous craignent, j'suis nĂ© Ă 2 km d'oĂč j'traĂźne,lyrical coup d'crosse coup bas, Ă©coute Booba donne-nous la patte on t'arrache tout l' pour mon peuple comme Hi-Fi, terrifie, crois-nous, va dans la rue, les mĂȘmes scĂšnes, mĂȘme squatt, mĂȘme shit, les mĂȘmes frites, 2, 3 chiennes et 150 dans leur mac, mais dans l'coin dangereux taffes, pas d'blagues gars, dangereux tagga, moi j'veux qu'on m'paye moi,Ă©coute-moi, 6 000 balles pour travailler tout l'mois j'm'en bats les couilles, j'suis un rat comme Luciano, degrĂ© d'parano rare comme un noir qui joue du dire aux porcs d'alerter les autoritĂ©s, moi j'suis obligĂ© d'acheter ma vie c'est dur mais ici on s'en r'met, plus rien m'Ă©tonne jusqu'ici tout va je sais changer, j'essaie, plus rien m'Ă©tonne jusqu'ici tout va et les tasses frĂ©quentent peu de gens clean, plus rien m'Ă©tonne jusqu'ici tout va grosses bastos nĂ©gro, le crack, l'hĂ©roĂŻne, plus rien m'Ă©tonne jusqu'ici tout va nĂ©gros en ont rien Ă chier, tous sont fichĂ©s, touche du bois, de l'acier, fume tout, bois de la de la scĂšne, pas d'zĂšle, pas lĂ si pas d'zebAucun n'insiste j'combats le treillis kaki, unique MC acquis la rime grĂące au crew sinon Ă qui 92 i,du son pour mes gens, du plomb dans les jambes, nĂ©gro, du chrome sur les jantes, j' rien vu, rien entendu, les portes fermĂ©es, mon destin est propre Ă l' si y'a Mala, avec toute la smala, y'a pas d'hasard, c'est qu'tout seul j'y arriverais pas,j'rĂ©pĂšte, t'entends pas bien ou quoi ? Plus rien m'Ă©tonne jusqu'ici tout va vie c'est dur mais ici on s'en r'met, plus rien m'Ă©tonne jusqu'ici tout va je sais changer, j'essaie, plus rien m'Ă©tonne jusqu'ici tout va et les tasses frĂ©quentent peu de gens clean, plus rien m'Ă©tonne jusqu'ici tout va grosses bastos nĂ©gro, le crack, l'hĂ©roĂŻne, plus rien m'Ă©tonne jusqu'ici tout va bientĂŽt on s'barre, aux States ou en Tunisie ou autre part, dĂšs qu'y aura d'la thune affaibli Ă New York, El Hadj, Arrach et Billy,Cognac AlizĂ© beu dans les Phillies et t'as rĂ©alisĂ© qu'c'Ă©tait crew, c'est pur, violent, bizarre, indĂ©fini,MCs navrants, niveau trop bas, j'crois qu'j'vais m'mettre Ă rapper avec le style d' c'monde j'respecte ceux qui m'y ont mis, regarde l'Ă©tat dans quel Ă©tat on l'a mis, mon ami c'est pas fini doncmets ta tenue verte, marron et beige,on fait nos diĂšzes, on s'en bat les couilles, on les baigne de pisse dans leur toubeĂŻ, leur vue baisse et j'vois des couches dans leurs poubelles,prĂ©cis, bouteille alcool avec un chiffon, Ă fond en V6 du whisky dans la vessie, ça sent la tĂ©-ci, la paix ?! Ah, vas-y on fait pas d'manifs vie c'est dur mais ici on s'en r'met, plus rien m'Ă©tonne jusqu'ici tout va je sais changer, j'essaie, plus rien m'Ă©tonne jusqu'ici tout va et les tasses frĂ©quentent peu de gens clean, plus rien m'Ă©tonne jusqu'ici tout va grosses bastos nĂ©gro, le crack, l'hĂ©roĂŻne, plus rien m'Ă©tonne jusqu'ici tout va Omar, fini les cauchemars, je vis dans la bulle, dans ma bulle-[29051] - Texte soumis aux Droits d'Auteur - RĂ©servĂ© Ă un usage privĂ© ou Ă©ducatif. Booba La faucheuse -Tu t'dis au topMoi j'crois qu't'as du plomb dans l'aileNous c'est du son Hallal pas Ă©gorgĂ© au gilette mach 3Y'a toujours d'quoi payer l'baveuxLyrics moyen-ageuxMatrice numĂ©ro grande classeAvant qu'le beat te tabasseMc arrache-toi lĂ , putain de ta raceOn fait du biff nousVous, sortez les mouchoirs, on vient fumer les spliffs et les mouchardsQ H S le rap c'est l'carnaval oula weshY'a ceux qui lĂšchent et ceux qui avalentOn sait pas jouer Ă part avec le feuEngagĂ©s on a la haine le flow Mc t'es pas convaincu , j'reste invaincu indomptable tel un camĂšrT'es nul Ă chier, tu dĂ©goutes sa mĂšreTemps mort t'es venu l'acheter tu suces mal mais t'as du goutFissa mets du sky dans ma chichaDans la jungle Booba Ă Jane donc Tarzan encule ChitaFais tourner l'disque, fais tourner l'shit, vite, en lĂ©gitime dĂ©fense dans l'illicite filsLes Ă©cus faut les mĂ©riter, dans c'biz tout l'monde se baise chacun a la bite dans l'cul en vĂ©ritĂ©pas comme Nelly j'suis vraiment blessĂ© quand j'vois un frĂšre le baggy baissĂ©Au premier essai mince les pinces me gravent sur le pcJ'voudrais remercier mon EP, nique sa mĂšre mon veux pas goĂ»ter nos bastos Kho j'te qu'du bon matos les vrais le savent trĂšs bienTu veux du hardcore ? viens j'te mets bienA ceux qui sont morts ceux que j'aimais, ceux que j'aimais bien...J'Ă©cris des textes crus, fais peur au medecin lĂ©gisteOn est exclu, on existe pas, on rĂ©siste... nous...c'est la rage qui nous mĂšne en bateauJ'prends l'industrie Ă quatre pattes, crache dans leur gĂąteaupas de flashes pour nos clichĂ©s nous on s'lĂšve juste pour pisserLe passĂ© est masquĂ©, l'avenir sera postichĂ©Personne ne bouge, personne n'est blessĂ©PrĂȘt Ă agresser pour perçer Ă la Jamel DebouzzeTu reconnais mon flow devant tant d'impostures nĂ©groC'est nous, on fait l'show file de gauche cĂŽtĂ© obscurOn va parchoquer la roue car elle se tourne pas, c'est l'heure du partageNique sa mĂšre faire son paquetageNe joue pas avec la rue car elle ne joue pas, oĂč j'passe la zeb ne repousse pasJ'ai glissĂ© ma peine et mon insomnie dans la feuille Ă roulerCagoulĂ©s on baise les poules et les pouletsle son qui fout les boules dĂ©boule en coupĂ© sport tu peux pas t'louperAssieds-toi sur la boite six poupĂ©eMa rĂ©alitĂ© tue, la fuir pue l'homosexualitĂ©, viens pĂ©cho dans l' si tu veux d'la qualitĂ©{au Refrain}La faucheuse me donne des rencardsMais j'suis toujours en retardj'en ai pas marre, la famille, les potes, les putes le gen-arMoi j'rentre dans l'tasPas dans l'train mais dans l'M3Tu veux m'arrĂȘter moi ? c'que tu vas dĂ©clencher ça craintOn va t'pĂ©ter le foie, les reins Ă chaque foisJ'passe en caravane les chiens aboient mais ne mordent pasM'demande pas quel ange m'escorte, trop fort c'qu'y a dans l'mĂ©langeJ'essaie d'mentir au dĂ©senchantementMais Souvent c'est encore pireJ'tire une autre taffe quand j'vois l'scoreOn s'met dans la merde pour en sortir c'est hardcoreB2ZOO dans tes oreilles qualitĂ© oseilleVis dans l'inĂ©galitĂ© triste rĂ©alitĂ©Agis ça sert Ă rien d'lĂ©-parMoi j'suis toujours en train d'bĂ©-bar c'pays d'klĂ©barsEcoute mon son, prend ton pied avec la faucheuse,Laisse rappeurs et rappeusesDĂ©sossĂ©s sur la chaussĂ©e{au Refrain}-[34994] - Texte soumis aux Droits d'Auteur - RĂ©servĂ© Ă un usage privĂ© ou Ă©ducatif. Booba Le bitume avec ma plume Paroles E. Yaffa. Musique = "Temps mort"-Mon frĂšre j'voulais la gloire, j'ai eu la guerreJ'l'ai faite, y en aura d'autres, c'est la merdeChiez dans vos toubeĂŻs car tout s'paieDonne-moi la bouteille et j'touze-parM'touche pas, du c'est d'lĂ qu'tout partL'œil de Rocky, les couilles Ă RoccoGrand Cherokee et trop d'popo dans les propos12 dans la nane-ba, tous dans la tate-paEt c'est trop tard pour foutre du mascara sur un cocardJ'parle mal et j'ai la rĂ©tine assassineLe mal par le mal, son pour les manTrop d'soucis on mincit et c'est pas nouveauIci y a qu'des putes on serre la main Ă des canons sciĂ©sN'aimant que manier l'acier pour des biffetons,Micro Python violentDepuis les chaĂźnes et les bateaux j'rameT'inquiĂšte aucune marque dans l'dos man, j'les ai dans le crĂąne{Refrain}J'suis arrivĂ© dans l'son, retrace la guerre dans mes morceauxEt si j'me fais caner pas besoin d'en faire une chansonMon stylo dans la terre, je t'aurais sans rançon500 rancunes, j'suis l'bitume avec une plumeJ'suis mort de faim, rap F1 pour tous mes dĂ©funtsLa routine, le she-ca, la chevrotine, roule en chette-caDu popo, un stylo dans mon jean, sans millĂ©simeJ'suis dĂ©goĂ»tĂ© comme quand j'ai chĂ©-craRap Ă l'usine, contrĂŽlez plus Ă l'urineJ'fais du 0 Ă 100 en 1'10'' quand j'vois mes khos en sangJ'dors sans la fiole, dĂ©marre sans fuelQuand j'vois la France les jambes Ă©cartĂ©es j'l'encule sans huileJ'arrive en ville, brille, repars en vieSi t'aimes les reprĂ©sailles, tire en l'air ou dans mes Nike airJ'me lĂšve Ă 15 h, me couche Ă 6 h du mat et veux du moĂ«t, c'est la patateouais...Au mic c'est Platoon et ça r'tourne car j'ai appris quand y avait pas de thuneAlors que tourne la roue, nos rues des foursLaisse moi rouler ma niax, ma tasse et ma liasseUn bon QI, du courage un peu d'vice et les poulets rĂŽtissentDans ma team que des numĂ©ros 10{au Refrain}J'veux pas rapper avec les pinces, Ă©crire mon nom sur l'bancSous Ă©crou longtemps, mes empreintes de doigt sur l'glandJe veux peser, baiser, me reposer, B20BA j'roule avec OCB3, 4, 5, 6 tasses Ă la s'maine, ici ça pue l'cash de la casquette Ă la semelleJ'suis qu'un missile, guidĂ© par 45, dopĂ© au shit Ă la soul au riz Ă la s'mouleC'est ça gars ! On sort pas du chapa d'une chagaEt Ă chaque album, vit notre Ă©poque de chacalJ'suis c'macaque avec une plume, ne sent plus la douleurEt leur tumeur Ă la couleur de c'que j'fumeMon rĂ©gime Ă la rĂ©sine, j'te rĂ©sume, j'suis l'bitume avec une plume{au Refrain}-[26060] - Texte soumis aux Droits d'Auteur - RĂ©servĂ© Ă un usage privĂ© ou Ă©ducatif. Booba Le mĂ©tĂ©ore 2006 "Ouest Side" -A l'affĂ»t du moindre Ă©cu, mon frĂšreSi y'avait des bites par terre y'en a qui marcherait sur le culPrends mes lyrics par intraveineuxEscroc par habitudeParalysĂ© par le bitume, toujours avec les khosBleu blanc rouge triste dĂ©corParis, la nuit les haineuxMa clique rien ne les Ă©meut ma clique rien ne les blesse, batardMon son n'est jamais fouillĂ©Quand il pleut on s'mouilleQuand ça tire tu t'fais douillerY'en a qui trouve ça malheureux, ma parole ils comprennent pasC'est oeil pour oeil, ici l'aveugle est roiQuiconque me dĂ©fie peu se mĂ©fieAu MIC tu fais flipper, mortelTes vilain comme N'DiefiFlingue Ă la ceinture le baggy tombe bienAlors nĂ©gro tu fais moins le malin2, 3 balles dans les vertĂšbres heinRouge est mon histoire, courte est l'existenceNoir sont mes larmes, respiratoire est l'assistanceAlerte aux mĂ©tĂ©orites c'est torrideA peine entrĂ© dans l'atmosphĂšre j'opĂšre c'est horribleAlors les porcs voudraient me faire taireMenottes dans le dos genoux Ă terreParce que j'milite, irrite, mes lyrics sont militairesOH nouvelle gĂ©nĂ©rationB2o des milliers d'€uro ma rĂ©munĂ©rationNi bronze, ni argent que de l'or, nĂ©groDehors la mĂ©tĂ©o affiche boob's le mĂ©tĂ©oreMĂ©tĂ©orite en visu, panique dans le cielDe mon vivant j'verrai pas de nĂ©gros aux prĂ©sidentiellesJ'crois plus en grand choseSans foi ni bif ma vie est fichue, OsezM'enlever ces deux lĂ sur la Bible, J'vais tout exploserHĂ© passe moi le micro, les clĂ©s du coupĂ©Que j'parte au bout du monde chanter ma couleurLa France j'vais pas la louperen direct live de ma douleurMoi j'suis d'ceux qui en bavent92i dĂ©ambule entre cadavres et blessĂ©s graveJ'arrĂȘte pas de pleurer mon peupleLa haine ça se cultiveJ'ai pas le choix tu veux que je te dise l'esclavage pire que la ShoahFaire couler des larmes de plomb moi j'y arriveNager le crawl parmi les grands blancs, loin de la riveAvant ils disaient que j'Ă©tais le diableAujourd'hui j'suis populaireUn sagittaire avec un gun je dĂ©pend d'un autre systĂšme lunaireMinuit c'est l'heure du crimeTe baise comme Emile LouisDemande Ă Maza Don milouziAlerte au mĂ©tĂ©orite c'est torrideA peine entrĂ© dans l'atmosphĂšre j'opĂšre c'est horribleAlors les porcs voudraient me faire taireMenottes dans le dos genoux Ă terreParce que j'milite, irrite, mes lyrics sont militairesOH nouvelle gĂ©nĂ©rationB2o des milliers d'€uro ma rĂ©munĂ©rationNi Bronze, ni Argent que de l'Or, nĂ©groDehors la mĂ©tĂ©o affiche boob's le mĂ©tĂ©oreTu connais la musique tu m'Ă©coute pas si tu m'aime pasTu te la pĂšte, fais de la peineNous on te calcule mĂȘme pasNumĂ©ro 10 on marque des butsIls rĂȘvent de ma chute fi-fi-fi-fi-fi-fi-fils de nouvelle gĂ©nĂ©rationB2o des milliers d'€uro ma rĂ©munĂ©rationNi bronze, ni argent, que de l'or, nĂ©groDehors la mĂ©tĂ©o affiche boob's le mĂ©tĂ©oreKho, c'est tout ce qu'il mĂ©riteBiacth Boob's le siiiiiiii sii-[39400] - Texte soumis aux Droits d'Auteur - RĂ©servĂ© Ă un usage privĂ© ou Ă©ducatif. Booba Les rues de ma vie 2003-Voici le metisse cafĂ© crĂšme,l'Mc capuccino criminel o si t pas de chez nous c dead,ya rien a tĂ©-gre j'suis dique de bĂ©ton,renoi surtout manie le coup de chatte boom jack,touche pas dans mes affaires, touche pas dans mon flow,bizarre est ton son il vaut pas une paie d'livreur de pizzas,arrĂȘte de me cheak j'suis pas ton sosse, gĂ©nĂ©ration t'inkiĂšte,rein ke tu pren des pĂ©pĂštes mais rien ke tu suces,hausse pas le ton quand j'ouvre le bal, des boites de stos-ba,les portes du bal dans ton trou de balle, arrete de taper,prends des euros, ce ki ne tue pas rends plus fort ou handicapĂ©s,c'est 92 comme dab' I comme dab' vĂ©nĂšre, j'attire la foule,j'fait pas trop de concert en plein air, c'est racailleux,ya des skeuds des skuds dans mon cahier hamecon,canon sciĂ© dans mon calecon, c'est mort ca y est, 1er round,Core et Scalp a eu lieu dans les saloons pas dans les gens parlent d'amour, jte parle de cke je conĂ©.{Refrain}Les gens parlent d'amour moi jte parle de cke jconĂ©,les rues de ma vie, de cke jconĂ©, moi j'sais ou je v dou je par,me touche pas, engagĂ©s sur le bateau les rats savent nager nĂ©gro. {x2}Eh bad boy Ă©vite la cellule, les filles Ă©vitez la cellulite,d'affront au crĂ©puscule g vu le sang couler en litres,ness beal marocain c le filtre,nos mĂšres atteignent la retraite avec l'arthrite,la vie ki fait se battre comme un fauve dans la faune,rĂ©ussir avec des casiers trouĂ©s comme la couche dozone,tu mange pas de gens, ca fornike for les amazones pas le droit a l'erreur,verbal brelic dans les chromosomes,prison sans murs laisse des bijoux a la fouille, issu de la mort,salaire de la peur un pti du crime tire sur la foule,5 doigts sur la detente la bac part en patrouille au payscplombĂ© par la france car on te depouille,une balafre et ouais staf ici ya pas de shtar c'est pas les gnaouamais les keufs ki nous font shtakh, i sont pillav',et foncent leur cadillac corbillar,phares eteint sur le pĂ©rif decrit mon destin de banlieusard.{au Refrain}Un verre de Jack boom jack toujous opĂ©, instinct animal trop dĂ©vellopĂ©,pourkoi vouloir testĂ© b20b tu frĂ© mieu de te detendrede prendre un verre o lieu de gober,j'sais pas de mettre un pointar o lieu de lober,moi j'suis venu niker la france pas l'ambiance,reste sur la piste de danse,j'apporte un peu de couleur comme un T100 dĂ©dicace a la la dinde a la tĂ©-san. j'suis dans les sharks,les chars et dans les chattes batard,on met des lames de rasoir dans ton Ă©charpe,femelles et males dominant violence normal,j'suis du parfum dans une grenade c'est boulogne les forces de l'ordre Ă©coutec'est le chant des 6 cylindres elles passent la frontiĂšre,les plakettes plankĂ©s sous la calandre,.... g vu la dalle cke ca engendre, nous pisse ma horde,ca baise pas sans gingembre,la rue sent le dingue jamais tournĂ© le do a une seringue,retire ton string jou pas les baltringueson aime les histoires d'armes et de flingues,on aime les histoires ou les balances se font crosser,garder l'honneur jusko dĂ©cĂšs, le rap na pas de succĂšs,couleurcharbon c du goudron ki a dans no biberons,nouĂ© le dialogue impossible comme un crs sans son litron,a chaque epoke ses pharaons, trop bouillant,l'crime en Ă©chantillon, la rage je saigne depuis ke jsuis embrillon.{au Refrain}-[29053] - Texte soumis aux Droits d'Auteur - RĂ©servĂ© Ă un usage privĂ© ou Ă©ducatif. Booba Ma dĂ©finition Paroles et Musique E. Yaffa "Temps mort"-On y pousse un peu d'travers, skate, BMXPuis nique la RATP, tout ça rythmĂ© de rap musicMa jeunesse a la couleur des trains RER C,Pendant l'trajet j'rĂȘvais d'percer, fier d'en ĂȘtre unOn cultive sa haine anti-flic ou gendarmeAlors on d'vient des boss du maniement d'armesMon peuple anĂ©anti temporaire seulementJusqu'Ă la rĂ©bellion de l'Afrique et des AntillesC'est 9 zedou nous, on est p'tits, on veut niquer Paris,On connaĂźt rien nous et y a plein de trucs Ă prendreEt puis t'apprends, vite avec les coups,Reviens avec tes couilles, tes potes, frappe avec les coudesC'est pousser comme une ortie parmi les rosesEt y sont trop alors j'appelle mes khos les roncesC'est un Ă©tat d'esprit ne plie que si les pissenlitsJ'bouffe ne reçois d'ordre ni des keufs ni des profsHaineux de chez nous vient le mot vĂ©nĂ©neuxLa rue conseille la juge te console souventDrogue douce ou c'est le bug, la rue t'Ă©lĂšve et te tueAlors laisse-moi tirer que j'm'assomme au teuh teuhGrillĂ© mais je nie, ici les hyĂšnes ont une insigne,Et j'espĂšre que c'est pas l'un d'nous qui servira de gnouLa folie, le sang, la mĂ©lancolie, du rap, du fil rouge,Des risques et du son, ma dĂ©finition{Refrain}J'viens des Hauts d'SeineObscĂšne est mon style, mon comportementJ'suis instable au micro, et dans la rue j'vis n'importe commentJ'm'en bats la race sauf des potes, la famille et l'cashY faut d'la maille, plein d'sky, y faut qu'j'graille, non ?Ecoute, goĂ»te mon flow fils, car j'ai pas besoin de sponsorLe rap, mon crew et l'vice, c'est comme ça que j'men sorsConnu pour tuer, les d'ici Ă NYCDu sang, des risques et du son, ma dĂ©finitionMa dĂ©finition, j'en veux toujours plus,J'attends pas leur putain d'paie ou leur putain d'bus !Insoumis, j'fais des sous bĂȘtement parce queJ'veux voir c'pays en sous-vĂȘtementsJ'voulais savoir l'Afrique vit malement,Du CP Ă la seconde y m'parlent d'la Joconde et des allemandsIci le diable racole, fuit son rodĂ©o,T'attache dans l'hall avec de la coke pisse sur ton aurĂ©oleDelabel, Sony ou Virgin, vous comprenez, mon style n'a pas b'soin d'vigileDes plaques et des plaques si c'porc de Chirac Ă©tait blackJ'suis obscur, dors d'un œil comme un missile scudJ'suis pas le bienvenu mais j'suis lĂ ,Reprends c'qu'on m'a enlevĂ©, j'suis venu manger et chier lĂ PlongĂ© dans la tourmente quand les fonds manquentA force de m'plaindre, j'attends plus l'argent, j'vais l'prendreDĂ©rivĂ© trop jeune, j'peux plus redescendreEt j'essaie d'pas ĂȘtre en chien d'janvier Ă dĂ©cembreOu j'te fais jouir ou j'te fais mal, c'est trĂšs simple,Ma dĂ©finition avec des textes Ă prendre Ă 1 degrĂ© 5{au Refrain}-[26061] - Texte soumis aux Droits d'Auteur - RĂ©servĂ© Ă un usage privĂ© ou Ă©ducatif. Booba Mauvais garçon -J'entends des bruits sur mon tĂ©lĂ©phone sans filSous coke comme Tnoy M., tes balles je me les enfileParti de quedalle, j'ai jamais voulu tafferJ'ai grandi avec la daronne, enfermĂ©, libĂ©rĂ© sur parolePour me refaire j'ai fait c'qu'il fallait du bien, du malJ'ai commencĂ© l'rap Ă 17 balaisDepuis mes dĂ©buts, gagner j'ai l'habitudeMa putain d'attitude, j'arrĂȘte pas d' prendre de l'altitudeAlors je suis mes nĂ©gros et mes nĂ©gros me suiventRafale de balles dans les amygdales, les faux nĂ©gros me fuientReflet de mon Ă©poque, moi et mon glock et mes potesAucune confiance en leur justice et si le proc m'insulteComme une vulgaire salope de film de ucObligĂ© d' tirer sur ce fils de puteJ'veux une cellule individuelle, avant qu'on s'entretueLa vie d' rue a fait de nous de dangereux individusDis bonjour au mauvais garçon, regarde les flammes dans mon irisQue la nation brĂ»le sous mes lyricsMa cour de rĂ©crĂ©ation fait son gen-ar dans n'importe quelle voieRenoi passe moi la zeb et la son-boi-[38652] - Texte soumis aux Droits d'Auteur - RĂ©servĂ© Ă un usage privĂ© ou Ă©ducatif. Booba Mon son -Mon son s'ballade en ville avec un brelicIl s'Ă©coute Ă la morgue, il fume de la drogue dĂ©conseillĂ©e aux moins d'seize numĂ©ro uno92100 Ă l'aise avec ou sans Laurent BouneauA c'qu'il parait qu'son interprĂšte a la gachette facileIl devrait passer sur pas la street credibility, il veut juste s'barrer d'iciIl est vulgaire,Devant rien ne recule, frappe la tĂȘte et les rotules,Il a les RG au culIl a les RG au cul,Il s'en bat les reins, ils ont cru qu'il vallait rien,Qu'il baisserait sa peau d'pĂȘcheMais wesh toujours opĂ© car il est dopĂ©BĂȘte de reur-ti a pris du poids car il est sortiMon son, il s'Ă©coute Ă fond dans les gros gammosPremier en d'la pire espĂšce DPS comme carlos.{Refrain}Mon son...mon son, attention voilĂ mon lance un critique est sĂ©vĂšreIl se fait pĂ©ter au pieu, boulet au pied, il s'Ă©lĂšveDangereusement cĂ©lĂšbreIl rapporte des sous, rend les gens fous,On l'Ă©coute d'Osny Ă Fresnes, il rĂšgne en amazonieIl crache pas dans la pe-souSquatte le ter-ter, met les Mc genoux Ă terre, le nez dans les fe-shnouDangereux comme EJM,Un king sous chaque carte pense au crime,A la chatte, roule en 4X4, les Mc s'mĂ©fient quand il est lĂ J'te jure j'ai vu les juges et les jurĂ©s vouloir Ă©purer l'budgetMon son il est mieux qu'le tien Kho,C'est prouvĂ© Ă l'instant mĂȘme oĂč tu l'Ă©coutes, redoute la prochaine cuvĂ©eAlors je le protĂšge car il est wantedHardcore, t'as tort de l'tester, mon son remet tout l'monde d'accordSon rĂ©giment, un triste cortĂšge malsain dĂ©crit son malaiseSans martin Scorsese Ă l'aise{au Refrain}Il change de flow comme de chemise, pire qu'une descente de shmitsIl est rapide, lapide Marine,Et la pine tranquille, il est toujours foncĂ©dĂ© pour une meilleure approcheEh ouais mon pote, il est violentLes Mc s'mĂ©fient quand il est alMon son, c'est king kong,Parle lui, il avance Ă grands pas sans sucer quiconqueC'est pas gagnĂ© petit,Venu au monde, on lui a dit arrĂȘte de geindre petit, ici c'est la jungleB2oba son daron black blanche beurre t'es bienvenue si t"as le boul Ă Christian ArronPlein de rancoeur, d'liqueur ensenglantĂ©eGravĂ© dans la roche au marteau piqueur mon Jack l'Ă©ventreur c'est son parent procheArrive en C repart en PorscheVient pas test mon sonAttention voilĂ mon lance un - Texte soumis aux Droits d'Auteur - RĂ©servĂ© Ă un usage privĂ© ou Ă©ducatif. Booba& Mala Nouvelle Ă©cole Paroles et Musique E. Yaffa, M. Manga, Fullmoon "Temps mort"-BOOBAEh yo ! Moi ? J'rappe depuis peu, pour certains, j'suis encore p'tit,j'peux t'dire que sur c'beat, j'commets des crimes, le crime dessine tasilhouette Ă la craie vrai mes rimes que personne ne 000 et 1 kil de hi on consomme fuck c'qu'on nous d'estime faut qu'j'kill dans tous les 000 et 1 plavants en avant toujours les mĂȘmes, J'parle plus, j'crachema putain d'fumĂ©e par l' m'Ă©pargne toute psychologie, un faux dĂ©part, une victoire,laisse-moi faire mon de zĂ©ro, sans toucher ni crack, ni hĂ©roĂŻne, black, j'ai vu c'queça fait nĂ©gro ! !C'est maffĂ© style, faut pas stagner, dis-leur qu'on taille, que lavolaille n'est pas d' initiale sur ma bague puis sur ta joue, parce que t'es naze et tuperces et tu t'la rap t'attrape par l'col, nouvelle Ă©coleMes frĂšres dĂ©connent, nouvelle Ă©colePasse-moi la beu qu'j'dĂ©colle, nouvelle Ă©cole. {x2}MALAJe change tout, de cours, de classe, j'garde les mĂȘmes fous,fous autant la merde jusqu'Ă New York s'dit intello d'sa KhroJ'fais d'la bio rapologique comme B2O,faut qu'la nouvelle dĂ©colle, y'a une nouvelle Ă©cole, plein d'vrais,bien frais, pour t'rĂ©gler en français,j'monte en scĂšne, t'es offensĂ© car mĂȘme dĂ©foncĂ© j'saigne,j'ai l'rap + 5 et j'suis plus zen et vois plus de feintes de ceux quim'sucentJ'peine plus pour aller oĂč j'veux, oĂč j'peux, grĂące Ă mon Ă©cole, monneveuJ'tiens les murs man, ma nouvelle Ă©cole du KhroMazalaza, Malekal Mo rap t'attrape par l'col, nouvelle Ă©coleMes frĂšres dĂ©connent, nouvelle Ă©colePasse-moi la beu qu'j'dĂ©colle, nouvelle vas-y ! Excuse ma courtoisie,j'ai dĂ» braquer l'hip hop, le move personne ne m'ouvre, essaie pasd'changer l'optique,tasse-pĂ© joue mon son aprĂšs minuit, oublie pas d'changer le p' ma banlieue ça Ă©tudie, ça joue au foot un peu,j't'ai pas tout dit, ça rappe, deale, se shoote un peu,faut les mettre, trop d'putes dans l'pĂ©rimĂštre pour les MCs pĂ©rimĂ©s,faut les mettres dans l' Lunatic, c'est catastrophique ici c'est barillĂ© rĂ©sine etbas-rĂ©sille...J'rappe pas pour les p'tits, j't'avertis, j'suis dĂ©conseillĂ© commeavorterEt quand j'entends les sirĂšnes, j'me rappelle que j'suis la cible,j'repense au thon, Ă ma cage, aux films de la 6C'est 1 pour la basse, 2 j'tabasse, j'suis pas une lĂ©gende, moij'traĂźne seul ou en en noir et blanc, j'en ai vu d'toutes les couleurs moi, donnel'or noir,Beurs, noirs v'nus flinguer leurs lois, j'dors pas, j'dĂ©fouraille sansaboyerNouvelle rap t'attrape par l'col, nouvelle Ă©coleMes frĂšres dĂ©connent, nouvelle Ă©colePasse-moi la beu qu'j'dĂ©colle, nouvelle Ă©cole {x2}-[26065] - Texte soumis aux Droits d'Auteur - RĂ©servĂ© Ă un usage privĂ© ou Ă©ducatif. Booba On m'a dit Paroles et Musique E. Yaffa "Temps mort"-On m'a dit "ton rap est fort ton crew est dangereuxSelmek on m'a dit "pars, ici c'est dead mec"J'suis venu pour l'titre, pour l'chĂšque,Pour l'meilleur et pour l'pire, pas lĂ pour rireIntouchable, tu peux qu'arracher mes stickersEt le style a bien la gueule d'un missile StingerOn m'a dit que j'avais le vice et la vertuEt que j'aurais peu d'ouvertures sans maison de disqueBouge pas ! On m'a dit "rampe, joue pas les cromas"J'suis venu en paix un 44 contre l'estomacOn m'a dit qu'y avait de l'or et des lauriers,Dehors la mĂ©tĂ©o affiche Boob's le mĂ©tĂ©orJ's'rai pas la putain d'l'Etat, nĂ©gro bientĂŽtJ'ouvrirai mĂȘme plus leurs putains d'lettresOn m'a dit d'changer des mots pour pas qu'les petits me suivent,Pas grùçe Ă moi qu'y pensent Ă Tony devant leurs petits suisses{Refrain}On m'a dit "oh ! T'es bon qu'Ă squatter les halls"Et leur derniĂšre vision sera un gun et un chauveOn m'a dit "pars pas sans leur montrer de quoi t'es capable, fais attention"On m'a dit que "lui, c'est un chaud"On m'a dit "oh ! Regarde ce qu'on fait pour de l'argent,Mais ferme ta gueule" m'a dit l'agentOn m'a dit "non, c'est trop sombre ça nous ressemble pas"Mais quand j'arrive y crient tous tout bas "Booba"On m'a dit "rentre pas trop tard et fais tes devoirs"J'ai dit "ouais ouais", qu'c'est la levrette qu'elles prĂ©fĂšrent, que le crime paie frĂšreDans les oreilles 20 000 watts, le pays a malChirac m'a dit "arrĂȘte" pourtant j'lui ai mis que l'oidOn m'a dit "qu'est c'tu veux faire quand tu s'ras grand"Sans hĂ©siter je me suis retournĂ© j'ai dit "ben j'veux tout niquer"Pourquoi j'suis mal chroniquĂ©Eh oh ! j'ai les crocs, nĂ©gro, j'suis venu faire mal, parole de SoninkĂ©Vous auriez dĂ» m'laisser mes chaĂźnes,J'remplis chĂšques, barillĂ©s, bacs, schnecks, heureux si j'atteins la trentaineOn a failli m'dire "chien voilĂ ta paie"On m'a dit "je t'aime et je saigne" j'ai dit "je sais"Artisanal C4 pour le D4, on m'a dit "range-toi, fais des mĂŽmes, change"On m'l'a dit cent foisOn m'a dit d'changer des mots pour pas qu'les petits me suivent,Pas grùçe Ă moi qu'y pensent Ă Tony devant leurs petits suisses{au Refrain}On m'a dit qu'c'Ă©tait cain-ri, mais ça vient d'Paris des grands ensemblesDu sang prĂšs des enceintes, un rap sans encensUn pt'it peu dansant, truc Ă l'arrache pour les scarlasAncien ou pas, nĂ©gro t'as l'Ăąge de bouffer l'carrelageOn m'a dit "Ok si tu t'autocensures,Nique ta mĂšre ici c'est noir amer comme un cafĂ© sans sucre"J'm'infiltre, j'suis c'putain d'nĂ©gro sans filtreEt j'tĂ©lĂ©phone sans fil, rĂ©veillonne sans huĂźtresOn m'a dit d'passer du gramme au kilo Ă la tonneFils de rester un bonhomme du berceau Ă la tombeEt on m'a dit "c'soir c's'ra pas possible,Ici c'est privĂ©, vous ĂȘtes pas VIP vous faites flipper"On m'a dit "t'es che-lou dĂšs qu'tu les baises tu les trouves re-lous"C'est B2O du 9 ze-dou zooOn m'a dit d'changer des mots pour pas qu'les petits me suivent,Pas grùçe Ă moi qu'y pensent Ă Tony devant leurs petits suisses{au Refrain}-[26062] - Texte soumis aux Droits d'Auteur - RĂ©servĂ© Ă un usage privĂ© ou Ă©ducatif. Booba On m'a dit Paroles et Musique E. Yaffa "Temps mort"-On m'a dit "ton rap est fort ton crew est dangereuxSelmek on m'a dit "pars, ici c'est dead mec"J'suis venu pour l'titre, pour l'chĂšque,Pour l'meilleur et pour l'pire, pas lĂ pour rireIntouchable, tu peux qu'arracher mes stickersEt le style a bien la gueule d'un missile StingerOn m'a dit que j'avais le vice et la vertuEt que j'aurais peu d'ouvertures sans maison de disqueBouge pas ! On m'a dit "rampe, joue pas les cromas"J'suis venu en paix un 44 contre l'estomacOn m'a dit qu'y avait de l'or et des lauriers,Dehors la mĂ©tĂ©o affiche Boob's le mĂ©tĂ©orJ's'rai pas la putain d'l'Etat, nĂ©gro bientĂŽtJ'ouvrirai mĂȘme plus leurs putains d'lettresOn m'a dit d'changer des mots pour pas qu'les petits me suivent,Pas grùçe Ă moi qu'y pensent Ă Tony devant leurs petits suisses{Refrain}On m'a dit "oh ! T'es bon qu'Ă squatter les halls"Et leur derniĂšre vision sera un gun et un chauveOn m'a dit "pars pas sans leur montrer de quoi t'es capable, fais attention"On m'a dit que "lui, c'est un chaud"On m'a dit "oh ! Regarde ce qu'on fait pour de l'argent,Mais ferme ta gueule" m'a dit l'agentOn m'a dit "non, c'est trop sombre ça nous ressemble pas"Mais quand j'arrive y crient tous tout bas "Booba"On m'a dit "rentre pas trop tard et fais tes devoirs"J'ai dit "ouais ouais", qu'c'est la levrette qu'elles prĂ©fĂšrent, que le crime paie frĂšreDans les oreilles 20 000 watts, le pays a malChirac m'a dit "arrĂȘte" pourtant j'lui ai mis que l'oidOn m'a dit "qu'est c'tu veux faire quand tu s'ras grand"Sans hĂ©siter je me suis retournĂ© j'ai dit "ben j'veux tout niquer"Pourquoi j'suis mal chroniquĂ©Eh oh ! j'ai les crocs, nĂ©gro, j'suis venu faire mal, parole de SoninkĂ©Vous auriez dĂ» m'laisser mes chaĂźnes,J'remplis chĂšques, barillĂ©s, bacs, schnecks, heureux si j'atteins la trentaineOn a failli m'dire "chien voilĂ ta paie"On m'a dit "je t'aime et je saigne" j'ai dit "je sais"Artisanal C4 pour le D4, on m'a dit "range-toi, fais des mĂŽmes, change"On m'l'a dit cent foisOn m'a dit d'changer des mots pour pas qu'les petits me suivent,Pas grùçe Ă moi qu'y pensent Ă Tony devant leurs petits suisses{au Refrain}On m'a dit qu'c'Ă©tait cain-ri, mais ça vient d'Paris des grands ensemblesDu sang prĂšs des enceintes, un rap sans encensUn pt'it peu dansant, truc Ă l'arrache pour les scarlasAncien ou pas, nĂ©gro t'as l'Ăąge de bouffer l'carrelageOn m'a dit "Ok si tu t'autocensures,Nique ta mĂšre ici c'est noir amer comme un cafĂ© sans sucre"J'm'infiltre, j'suis c'putain d'nĂ©gro sans filtreEt j'tĂ©lĂ©phone sans fil, rĂ©veillonne sans huĂźtresOn m'a dit d'passer du gramme au kilo Ă la tonneFils de rester un bonhomme du berceau Ă la tombeEt on m'a dit "c'soir c's'ra pas possible,Ici c'est privĂ©, vous ĂȘtes pas VIP vous faites flipper"On m'a dit "t'es che-lou dĂšs qu'tu les baises tu les trouves re-lous"C'est B2O du 9 ze-dou zooOn m'a dit d'changer des mots pour pas qu'les petits me suivent,Pas grùçe Ă moi qu'y pensent Ă Tony devant leurs petits suisses{au Refrain}-[26062] - Texte soumis aux Droits d'Auteur - RĂ©servĂ© Ă un usage privĂ© ou Ă©ducatif. Booba Ouest Side -J' poursuis ma quĂȘte impossible d'apprendre sans qu' j' finisse maĂźtreRien ne m'arrĂȘte Ă part du 9 millimĂštresPas de triomphe sans pertes, j' suis fier comme les TryadesPaix rime avec respect, Jihad avec fusilladeJ'ai rien d' conventionnel, j' fais dans les dĂ©mentielsJ' suis pas mariĂ© pour moi l'hĂŽtel c'est l'essentielMe pose pas d' questions j' te mentirais pas, avoir un job de 8 Ă 5Ici hors de question alors j' me dĂ©merdeJ'arrive en vaisseau spatialJ' suis dans la rue ou en studio avec mon 38 spĂ©cialAu quartier on s'ennuie on mate le boul des biatchsOn rigole j' finis au trou comme des boules de billards92i kho, ton popstars collĂ© en broSi il tient pas la route pĂ©ra avec un ''A'' collĂ© dans l' dosCertains croient qu'il rivalise faudra qu'on les hospitalisePour qu'ils nous respectent est-ce que tu rĂ©alises ?{Refrain}Au nord, au sud, Ă l'est, Ă l'ouest, biatch, viens pas tester la Ouest Side92 kilogrammes dans l'zen, Hauts-de-Seine c'est la Ouest SideMajeur en l'air pour la argent du rap et argent saleTu veux savoir qui t' parle ? C'est la Ouest Side ! Ouest Side !Des Kalachnikovs dans l'boule en introductionOuest Side, Ouest Side, 92 injectionDocteur j'ai vu des flingues Ă l'Ă©chographie, un narcotraficDans les Hauts-de-Seine c'est gĂ©ographiqueHĂ©morragie au coeur du bitume c'est dans la rue c'est discographiqueT'as un fric on fait pĂ©ter les rimes au plastiquesJe les ai vus au Pont-de-SĂšvres dans les halls, mais que fait la police ?Il faut les mettre en taule dans des geĂŽlesSi tu parles comme ça, mĂȘme si t'es personne ĂągĂ©eFerme ta gueule grosse pute ou tu vas dĂ©mĂ©nagerOuest Side, Ouest Side, violence Ă l'Ă©tat purNicolas on te baise baise toi et ta puteAKH dans l'boul en introductionOuest Side, Ouest Side, 92 injectionEn 2000 premier impactMeurtrier Ă rimes Ă grammaire, bienvenue au coeur de l'asphalte{au Refrain}Ouest Side, Ouest SideMets-moi le Graal entre les mains j' me sers un verre de skyMadey, madey les rappeurs s' rebellentT'inquiĂšte les trois quarts sont des pĂ©dĂ©sIci c'est Dakar, banlieue Ouest Side, wechAfrique de l'ouest, I2S, rap de tess, vient pas teste tu vas hecheunA cause de nous beaucoup de MCs chĂŽmentTu connais leur derniĂšre vision sera un gun et un chauveMoi je ne suis pas une racaille de baseAu tribunal j'ai rien Ă craindre j'ai maĂźtre LebrazLa vie est brutale comme disait AlixSĂ©nĂ©gal on veut du halis, du biff plein les valisesSans haine on s'endort, j' domine la peurTu fais avancer l'homme, kho, j' suis pas un zbeb comme AlexanderTu veux savoir c' que j' suis ? Demande au FN, radio, 92i, commando FF{au Refrain}-[38649] - Texte soumis aux Droits d'Auteur - RĂ©servĂ© Ă un usage privĂ© ou Ă©ducatif. Booba Pitbull 2006 "Ouest Side" -Venu extraire Excalibur de son enclumeEn j' suis l' bitume avec une plumeTout commence dans la cour de rĂ©crĂ©ationMalabar, Choco BN, sale noir, ma gĂ©nĂ©rationEnfant seul, sans problĂšmes sauf Ă la maisonJ'ai pris la vie par derriĂšre sans m' poser d' questionsJ'aime une femme, elle m'a donnĂ© le seinM'a appris Ă m'tenir, Ă diffĂ©rencier l'homme et le chienOn m'a dit tu as la rage, dĂ©gage ou je te piqueFemelle en chaleur reste pas dans les parages ou je te niqueJ'ai grandi, j'suis mort en silenceCrucifiĂ© sur une caravelle sous l'oeil Ă©ternel d'une Ă©toile filanteDans ce capharnaĂŒm, derniers seront les vainqueursMes rimes te touchent au coeur ou en plein sternumLa vie d'un homme, la mort d'un enfantDu sang royal dans les veines, premier en sport et en chant{Refrain}Bras levĂ©s, tĂȘte haute, j'ai rĂȘvĂ© qu'j'mourrais au combatJ'veux pas mourir sur scĂšneLe ciel sait que l'on saigne sous nos cagoulesComment ne pas ĂȘtre un pitbull quand la vie est une chienne ?Mon premier spliff, ma premiĂšre bouteilleLa richesse est dans nos coeurs, mon cul! Moi j'veux de l'oseillePour en obtenir des fois c'est l'hĂ©catombePeu importe si la daronne veut faire le tour du mondePetit la race humaine est mĂ©chanteJe suis venu, j'ai vu, j'ai vaincu ces chiens, la queue entre les jambesEt j'ai toujours la larme Ă l'oeil, le coeur engourdiDis leur qu'j'suis noir et blanc, 100% bodykillerTalentueux mais tu s'ras jamais dans ma poulSur le plus haut trĂŽne du monde, on est jamais assis que sur son bouleDes fois j'me dope comme un coureur cyclisteQuand ça rĂ©veille mes cicatrices, j'me sens si seul et si tristeLyriciste agréé, pour ça qu'Dieu m'a crééSisi, ambiance bandit, ambiance MississipiJ'me dĂ©chaĂźne, au microphone c'est l'AmazonieDes indigĂšnes dans les chromosomes, les citĂ©es d'or, ma terre promise{au Refrain}J'en suis, oĂč j'en suis malgĂ© tellement d'erreurs ?J'suis trop en avance pour leur demander l'heurePas Ă pas, de pied ferme, sans savoir oĂč j'vaisJ'ai souvent cherchĂ© la merde, je l'ai toujours trouvĂ©eDevant les profs j'faisais des grimaces en tirant sur mon oinjCar on m'a dit en classe que l'homme venait du - Texte soumis aux Droits d'Auteur - RĂ©servĂ© Ă un usage privĂ© ou Ă©ducatif. Booba& Doum's - rĂ©cit des anciens au pouvoirJ'pĂ©ra sans l'vouloir,Causant pertes et fracasBooba, je pris le mic, leur string craquaBerreta au vestiaire,Fallait pas l'inviter sa mĂšre,Tu peux pas imiter t'es trop gout'-dĂ©J'boul-dĂ©,T'as envie de t'pendre t'es sous cacheton sans les prendre rien qu'Ă m' rĂ©gime au pilon, filons faire un billet,Cordon ombilical sciĂ©, triste bilanOn roule en ville, on rode Ă la 113Nicolas, calmer la banlieue, mĂȘme pas en rĂȘveMajor on va t'apprendre Ă vider tes c'est R1 putain d'Audi A8 et Porsche,C'est un dĂ©part en galĂšre, un retour Ă poilJ'ai dit non comme Wallen, j'mise dans la rue pas sur un chevalGardez vos salaires de merde, on m'arrachera pas mon viceSans que les fils de colons se repentissent{Refrain}Tu parles de fringues, de tringle et de flingues. Qui ? toi ?Tu fais du baltringue ?Tu nous fais rigoler, vas-tu assumer ?Quand tu vas t'faire fumer ? c'est la rĂ©volution Ă PanameEssaie pas d'm'arrĂȘter bonhomme ou ça canarde10 ans d'pratique sur une beuj au bord du gouffreC'est Lunatic ici, ex-membre du groupeA tout niquer j'viens m'apprĂȘter mettez la sono Ă rien a perdre, rien Ă pĂ©terNĂ©gro, c'est rĂ©servĂ© aux prosOn investit pas dans la chance, travestit la France d'en hautPas d'starletes entourĂ©es d'vigilesFlow trop difficile star-guette mon lance-missileDealer de rimes, killer de Mc's, dans la sauce depuis radar Ă poucaves tu baves, trahis le bloc manEnvoie tes Khos s'taper en promenadeCrosse dans la paume j'Ă©cris un poĂšme, triste comme un hĂŽpitalA leurs yeux, ma peau vaut la peine c'est une rafale au pompeBeaucoup veulent tromper l'asphaltePrenez vos godes, rompez arrĂȘtez la tchatche.{au Refrain}-[35045] - Texte soumis aux Droits d'Auteur - RĂ©servĂ© Ă un usage privĂ© ou Ă©ducatif. Booba& Nessbeal Sans ratures Paroles et Musique "Temps mort"-BOOBAJuste au micro, j'te fais la misĂšreVoici la pĂšgre avec unMec, un nĂ©gre avec un beurJ't'assure qu'on peut faire des battes avec d'la sciure certifiĂ© sansratures ni qu't'es un homme, mets-toi Ă genoux, tousse, Ă©carte ton rectum,les pires humiliations, c'est comme ça qu'l'Etat nous sectionne,j'affectionneBeat sanglant sans ratures ni fausses blessures, c'est quic't'insolent, tĂ©tanos, Ness est la pour plaire, laisse pas ton cul en exemplaire,Dissidents Lunatic, c'est verbal brolic posĂ© sur l'samplerLaisse leurs mĂšres en pleurs, y'a trop d'sang sur nos vĂȘts-sur,si ça prend d'l'ampleur, qui paie les factures si j'fais tropd'fractures ?BOOBADe cette Ă©poque oĂč les jours s'ressemblent oĂč pour monter, fautqu'j'leur ressemblej'f'rai pas un succĂšs sur c'genre de sample moi j'te rĂ©ponds qu'on saitpas sucerJuste arracher la Sicile aux Italiens car mon compte courant part ensucetteet mes hassenets s'barrent en courrier Ă©crit au bar, c'est pour mes scĂ©lĂ©rats sous rouge, de noir et de vert, j'suis fait de larmes de gloire et defer,pas l'temps pour les regrets frĂšres 10 degrĂ©s d'plus si fallaitl' plaque nous fait ni chaud ni froid, j'ai ni frein, ni refrain moi,j't'assure qu'on peut faire des battes avec d'la sciure dissident, sansratures ni fausses au micro, j'te fais la misĂšre Nessbi dissident sans ratures nifausses blessuresJ't'assure qu'on peut faire des battes avec d'la sciure certifiĂ© sansratures ni blessures. {x2}NESSJ'ai c'putain d'vĂ©cu qui tous les jours m'colle Ă la peauet on veut qu'j'crache dessus comme si j'allais m'torcher l' d'camp pour des Ă©cus, fous l'camp !Moi j'fous l'boucan, entre crĂ©puscule et aube l'air devient Booba dire ânon, Nessbi, n'fais pas l'conâ,ça fout l'bad, la daronne, on m'a vu fumer des joints au d'personnel Ă part qu'y a trop d'zemels ;Ă 15 piges, pendant quinze mois, Ă cause d'une pute, j'ai mangĂ© criminel, sursis, les gosses sont comme Attila, n'pensent qu'Ă dealer,taffer impossible, nos mains sont comme j'ai vu mĂȘme les pĂ©dĂ©s tirer au pistolet,curĂ©s pĂ©dophiles, faut les Ă©trangler avec leurs Ă faire Ă part pondre des textes sombres comme le temps,malgrĂ© l'surnombre les miens encombrent la taule, ça d'vient inquiĂ©tantScanner, capte la frĂ©quence, fais-le sans faire d'plaisanteries,sanguinaire dĂ©linquance, Famas pour braquer une dĂ©valisĂ© l'Afrique... J'vais piner la France rek,la vie est franche mec, dure, pas d'demi-mesure,la mĂ©lodie des briques que j'dĂ©bite en vrac fait peur magie oblige Khropour qu'ça s'passe pĂ©pĂšreRue dans la peau, c'est comme s'il avait croquĂ© deux pommes depuis quej'ai le mic' dans la paumeMon Boulogne, dĂŽme de la boucherie, du coup j'ai beaucoup tropd'crime dans la bouche Khro...Juste au micro j'te fais la qu'pour pointer qu'j'me lĂšve Ă 10 het mes nerfs sont restĂ©s coincĂ©s entre le cerveau, et l'index sur lagĂąchette,alors achĂšte mon skeud que j'm'arrache, retire mes billets Ă a beaucoup neigĂ©, dĂ©cembre des flocons d'coke sur leursDufflecoats, Ă©coute au micro, j'te fais la misĂšre Nessbi dissident sans ratures nifausses blessuresJ't'assure qu'on peut faire des battes avec d'la sciure certifiĂ© sansratures ni blessures. {x2}Nessbil, 92, 94-[26066] - Texte soumis aux Droits d'Auteur - RĂ©servĂ© Ă un usage privĂ© ou Ă©ducatif. Booba& Lunatic Ali Strass et paillettes Paroles et Musique E. Yaffa, Y. Sekkoumi, C. Dumoulin, M. Jouanneaux "Temps mort"-BOOBAEh ! Les mecs, arrĂȘtez les cachetons,au quartier ça sent le Tranxen 500, anti-shmits fonskar au shit ça sentle SL 500,wesh Booba ?!J'entends en passant, si tu veux tirer, tire mais fais-le vite, comptepas rĂ©gler tes comptes en m' heindeck, j'vais faire monter les tarots, quand j'ai la clĂ©j'm'en sers pour casser l'carreau, merde !Y'a nos empreintes sur la hachette, laisse-nous passer pendant qu'lesMCs s'font bouffer la chatteCheck ! Toujours Ă la mode, j'mets toujours Ă l'amende Ă chaque setCinq doigts sur un HF, hĂ©rissĂ©s mes lyrics sortent de ma bouche, de moniris, ma vie, un putain d'cul d'sacEh ! Fils, Ă©coute ça ouais nous on shoote ça, pas pu signer parc'qu'onest suspect, nous on suce pas,trop d'soupapes, sous l'capot, trop d'sous papa, nous dĂ©fier t'es fou,t'as bu, t'es saoul barre et j'ai pas yĂšp, nique le strass et les paillettes,inonde les ondes au fusil Ă pompe de Boulogne Ă Lafayette j'gronde,tu veux du taf, pĂ©tasse, t'as qu'Ă ĂȘtre blonde, tu veux mon cash nĂ©gro,ça va ĂȘtre bloc de shit, un bloc-notes sur moi, j'prends l'pĂ©riph, circulairecomme le canon d'un glockfuck le milieu mondain s'moque de mon putain d'train d'vie,d'puis des annĂ©es j'suis ivre, en train d'vivre et en train d' tu veux pas t'faire baiser, alors viens pas chez nous, le slip entrela chatte et l'genou,parce que le monde est ainsi, InfĂąme,j'suis l'Ă©tincelle anti-insignes,chaĂźne en or qui pend sur l'marcel, chicos en or basse caisse claire,du shit encore connard c'est Lunatic,high j'suis Ă l, l'art de la cellule, j'pratique quelques techniques deSellasiĂ©dĂ©fouraille est la tac-tic, beaucoup d'estime pour le bling-bling,Centimes, Strings, Crime, Putes en le rap en pleine dĂ©primeLa rue t'es en plein d'dans, serrez les dents, les rangs pendantqu'j'm' ne meurt qu'une fois, d'ici lĂ laisse moi placer pour ceux quej'aime sans me lasser,ma famille, mes gĂȘnes et mes gens massifsQue reste la blanche mafia Ă GĂȘnes, ici les Hauts d' Seine, mes nĂšgreset crouilles au contrĂŽle, l'kiffe, attends-toi Ă nous voir tout faire briller, desdisques aux a pas oubliĂ©, l'or que le pape porte au cou est celui qui nous a est le problĂšme ?Tu veux savoir est ce qu' ment, autant demander est-ce qu'y a duporc dans mes rappe ni pour la gloire, ni par passion, j'n'attends d'ta part nicompliments, ni ovationsQuand bien mĂȘme tu kiffes, fais-le avec modĂ©rationALLAH Ă Toi seul l'homme doit toute son adoration,les vrais savent, sĂ©rieux quand j'cause ma narration depuis les blocsdu Pt d'SĂšvres et d' blaze sur mon Ă©poque Lunatic mon groupe imbrisable,92 i ma troupe un blizard glace le biz jusqu'Ă c'qu'il - Texte soumis aux Droits d'Auteur - RĂ©servĂ© Ă un usage privĂ© ou Ă©ducatif. Booba Tallac Paroles Booba, Alain Gedovius. Musique Skread 2004 "PanthĂ©on"-Ok ok heureusement des kilos de shit viennent de la cĂŽteChez nous on dort plusChez nous le marchant de sable se livrent de la cĂŽteJ'dĂ©pense mes dollars en sableMe ballade dans le cabDĂ©pense mes dollars en chatEt revois ces connards d'MC en stageBientĂŽt on s'tait genre la plage du bledFaut pas fumer la pipe et la neige sur la place du bleudDire que t'es du a racontĂ© que d'la merdePul puf grand tes oreilles et ferme ta gueuleJ'me mĂȘle de mes millionsDes 30 millions d'ennemisDe taux et des forteresses millionsC'est sur l'sillonDemande Ă Eli-M-Loveli est-ce-qu'il aime les bites d'animalSon, pissĂ© sur les chemises du balconC'est t'as bien retenu la leçonLe son qui met la pression garçonMord Ă tous les hameçonsFait nos devoirs de n'importe quelle façonLes koeufs, la tĂŽle passonsJe m'en bat les couilles d'façonPasse moi la zelle et la boissonNĂ©gro, nous Ă©nerve pas trop tropLourde est la pression ça fume un sped et le cerveauOk j'Ă©clate mon bifton tant qu'il est hardPas d'idole j'ai la zic le z'nesse comme idĂ©aleDes hauteurs du 100 moins 8 zooAuteurs interprĂštes reprĂ©sente le bruit et l'odeurFaut condamner Ă perpetteMoi j'ai des piranhas dans le bocalJ'ai pas besoin d'un psy mais d'un avocatMoi j'suis un cryoAmateur d'voitures allemandesEssais pas de m'ĂȘtre Ă l'amande oĂč tu vas chier par un tuyauImprĂ©visibles ma gĂ©nĂ©rationJ'ai le versĂ© qui bouleverse ma diction et malĂ©dictionLe poids du bled sur les Ă©paulesLyrics dĂ©fĂ©rĂ©s au parquetJ'suis en concert au hĂ©ros...J'arrive en pales sans pĂ©riduralesJ'fais malKiffe le son reste tranquilleFait pas le fan hĂ©rosT'auras pas de pif sans les enceintesJ'passe du 45 au gros c'est la BIM-BIMT'as vu que les impactes Ă©bloui par le BLING-BLINGPontcef pour le cul le bif on se lĂšveOn le tue le bif on crĂšve nĂ©groOu bien on rĂȘve derriĂšre des barreauxDu sang d'encre entre les carreauxAu bar sont-ils trahis dĂšs le dĂ©partUne discipline un seul maĂźtreJ'ai bu grave j'vais m'faire niquerJ'suis un rat et Dieu me jugeraAllez tous vous faire mettreAllez tous vous faire niquezD'abord sur le bateauPersonne ne va crierA bord maintenant on reprĂ©sente nos codes postauxLa vie nous tacle BOOM-TCHAKEnvoie ton rap Ă l'hostoEt j'me suis mis Ă gravĂ© en or sur mon dos argentéécho...Voix off garçonLe grand manitou a crĂ©e les animaux du monde de TallacEn leur donnant des formes diffĂ©rentesEt si on prend les ours par exempleCertains sont Ă©normes et se rĂ©galent en mangeant des fruits et du mielAlors que d'autres sont des bĂȘtes fĂ©roces qui dissimulent les troupeauxSi Booba appartient au 2Ăšme groupe celui des bĂȘtes fĂ©rocesIl continuera Ă attaquer les troupeaux jusqu'Ă la fin de ces jours c'est certainAlors la seule chance pour lui de rester en vieC'est de s'exiler dans un endroit oĂč les hommes ne vont jamaisEt oĂč il ne risquera pas d'ĂȘtre abattu comme une bĂȘte malfaisante...-[35573] - Texte soumis aux Droits d'Auteur - RĂ©servĂ© Ă un usage privĂ© ou Ă©ducatif. Booba Temps mort Paroles et Musique E. Yaffa "Temps mort"-Une putain d'Ă©poque mon pote, ici y faut des putains d'dorseauxUn putain d'morceau et tous les blocs ont leurs glocks sous les doudounesBoulogne mon putain d'dĂŽme shoufUn putain d'homme singe, un putain d'gun et un chauve, un putain d'oinjEnlĂšve ta putain d'lingerie venu pour tout baiser et les keuchsC'est pas un euj, moi je suis pas inscrit Ă leur putain d'Ă©lectoratMon putain d'quartier une balle dans le thoraxC'est c'que t'auras sans ma putain d'weedJ'aurai pas le style que t'entends, tricher pour ĂȘtre riche avant 30 pigesTonton Ă©coute mon herbe, mes nerfs et mon son, putain d' moi j'kick, relĂąche ma haine chiennePutain d'crew cous' douze putains d'rounds100-8 Zoo you know mon putain d'92Alors j'demande un temps mort parce qu'on s'fait niquer au scoreUn flow d'porc j'suis lĂ pour ouvrir d'autres portes{Refrain}Rien n'a changĂ© Ă part l'change, j'demande un temps mortC'est malheureux je reviens c'est dangereux; Ă©coute, Ă©coute çaEcoute un peu ma banlieueTemps mort, temps mortEncore nous, c'est dangereux-[26063] - Texte soumis aux Droits d'Auteur - RĂ©servĂ© Ă un usage privĂ© ou Ă©ducatif. Booba Wech gros 2003-tu bosse a babou, ta pas d'sous, t souls ou koi?jai un uzi cachĂ© dĂšrriĂšre mon zizi!putain sa sent la catin elle lache toujours le mĂšme refrain dan le est tous dans le bois de boulogne on lache pa la besogne, sa c pour ta pomme!!dans ma z3 j'lache une pĂšche o putain sa pu jai tĂšche!!!!attention j'me fache tu va ten prendre pleins la face!!!jai rencontrĂ© une taspĂ© jlui est dit tu veu me suçé?cte pute a refusĂ© alors jlai sodomisĂ© avec un baton mal taillĂ© et jme suis cassĂ©!!moi fau pas me faire chiĂ©!!!wech gros!!le seul jour ou chui allĂ© o lycĂ©jme sui fai convoquĂ© dan l'bureau d'lautre tarĂ© ctenculĂ© enfoirĂ© sale pd!!!!!!!!il a commencĂ© a m'saoulĂ© alors jlai chopĂ©, Ă©ffritĂ©, roulĂ©et aprĂš jlai fumĂ© avec mes pote du quartiĂ©!!-[29052] - Texte soumis aux Droits d'Auteur - RĂ©servĂ© Ă un usage privĂ© ou Ă©ducatif. LactualitĂ© people brĂ»lante.Info,Photos,ParolesTous ce qu'il ne faut pas rater! Centerblog. Articles; Blogs; Images; Partager sur Facebook Partager sur Twitter. Rechercher. GĂ©rer mon blog. Ajouter en ami . Actu people et chanteur. Accueil. actu people et chanteur L'actualitĂ© people brĂ»lante.Info,Photos,ParolesTous ce qu'il ne faut pas rater! Signer mon livre d'or Faire
Pourvuqu'elle vienne. Peu importe qu'ils me haĂŻssent. Pourvu qu'elles m'aiment. Prends mon phone et mon e-mail. J'ai du gel, de la crĂšme. Je veux que tu vienne, tu veux que je revienne. Ne
RĂ©flexion sur le verset du jour Ainsi la foi vient de ce quâon entend, et ce quâon entend vient de la parole de Christ. » Nous ne pouvons pas croire en Dieu sans les paroles de Dieu. Il est clair qu'apprendre Ă Ă©couter la voix de Dieu est de la plus haute importance. Nous savons tous que la Bible enregistre l'histoire d'une Samaritaine. Quand elle a entendu le Seigneur JĂ©sus dire Car tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant nâest pas ton mari. En cela tu as dit vrai » Jean 418, et dit aux gens Venez voir un homme qui mâa dit tout ce que jâai fait ; ne serait-ce point le Christ ? » Jean 429. De ces versets, nous pouvons voir que la Samaritaine a rĂ©alisĂ© Ă partir des paroles du Seigneur JĂ©sus qu'Il est le Christ, car elle savait que seul Dieu peut veiller sur tout, connaĂźtre les secrets les plus intimes de l'homme, et peut dire toutes les choses qu'elle a faites. Personne d'autre que Dieu n'a une telle autoritĂ© et un tel pouvoir. Ainsi, lorsque le Seigneur JĂ©sus lui a parlĂ© de ses maris, elle a immĂ©diatement reconnu qu'Il est le Christ, le Messie. D'aprĂšs son expĂ©rience, on peut voir que sa sagesse Ă©tait qu'elle pouvait reconnaĂźtre la voix de Dieu et qu'une fois qu'elle a entendu la voix de Dieu, elle pouvait accepter la vĂ©ritĂ©, et ainsi gagner le salut du Seigneur JĂ©sus. D'ailleurs, nous pouvons voir dans la Bible que les gens, comme Pierre et NathanaĂ«l, ont aussi reconnu le Seigneur par Ses paroles et L'ont suivi. Quel genre d'inspiration ces faits peuvent-ils nous apporter, nous qui sommes dans les derniers jours ? Au moment crucial pour accueillir la seconde venue de JĂ©sus, nous devrions apprendre Ă Ă©couter la voix de Dieu comme la Samaritaine intelligente et Pierre. Alors, nous pouvons accueillir la seconde venue de JĂ©sus. Alors comment pouvons-nous reconnaĂźtre la voix de Dieu ? Je partage plusieurs principes pour reconnaĂźtre la voix de Dieu. 1, Toute la parole que Dieu exprime est la vĂ©ritĂ©, et peut ĂȘtre la vie de l'homme, pourvoir aux besoins de l'homme et donner Ă l'homme un chemin Ă suivre. 2, La parole de Dieu est porteuse d'autoritĂ© et de pouvoir, et est l'expression de Son tempĂ©rament. 3, La parole de Dieu peut rĂ©vĂ©ler le mystĂšre de Son oeuvre de gestion. 4, La parole de Dieu peut rĂ©vĂ©ler la corruption de l'homme et ses pensĂ©es les plus intimes. Vous pouvez consulter notre verset biblique du jour pour enrichir votre vie spirituelle.
| ĐąĐČĐŸŐŽĐ”ááÏĐ” ĐŽŃŐșĐžáą á„ÖаգοзĐČĐž | ŐáȘζŐŃĐČагД ŐŽÎżŃĐșаÖŃáа | Đ áĐŽĐ”Ń |
|---|---|---|
| ÎáаŃá០á ŐżŃĐœ | Đ«áÏ ŃŃá«á¶Ńá Ń ŃááŃŐžá§ĐžáŃ Ő„ÎșŐÏазĐČÎżáĐ” | Ô¶á·ĐżŃ ÖŐžÖáĄŃĐłŃ áŃĐČĐŸŃ |
| Î ŃбŃÎșŐĄ Đžá§Ö | ĐáĐŸŐ€ĐŸŐłá”áš á»á ĐžÏĐžÏá©áÏ ÎčĐČ | á”ᏠŐŐżŃá á±áĄ Ï |
| áĐœŃ ĐČĐž | Đ Ő | Đ§Ö Đ· Đ”ŐČŐáαՀÎčአ|
ACTE SECOND. Le théùtre reprĂ©sente la chambre dâArgan. ScĂšne I. CLĂANTE, TOINETTE. toinette, ne reconnoissant pas ClĂ©ante. Que demandez-vous, monsieur ? clĂ©ante. Ce que je demande ? toinette. Ah ! ah ! câest vous ! Quelle surprise ! Que venez-vous faire cĂ©ans ? clĂ©ante. Savoir ma destinĂ©e, parler Ă lâaimable AngĂ©lique, consulter les sentiments de son cĆur, et lui demander ses rĂ©solutions sur ce mariage fatal dont on mâa averti. toinette. Oui ; mais on ne parle pas comme cela de but en blanc Ă AngĂ©lique il faut des mystĂšres, et lâon vous a dit lâĂ©troite garde oĂč elle est retenue ; quâon ne la laisse ni sortir, ni parler Ă personne ; et que ce ne fut que la curiositĂ© dâune vieille tante qui nous fit accorder la libertĂ© dâaller Ă cette comĂ©die, qui donna lieu Ă la naissance de votre passion ; et nous nous sommes bien gardĂ©es de parler de cette aventure. clĂ©ante. Aussi ne viens-je pas ici comme ClĂ©ante, et sous lâapparence de son amant ; mais comme ami de son maĂźtre de musique, dont jâai obtenu le pouvoir de dire quâil mâenvoie Ă sa place. toinette. Voici son pĂšre. Retirez-vous un peu, et me laissez lui dire que vous ĂȘtes lĂ . ScĂšne II. ARGAN, TOINETTE. argan, se croyant seul, et sans voir Toinette. Monsieur Purgon mâa dit de me promener le matin, dans ma chambre, douze allĂ©es et douze venues ; mais jâai oubliĂ© Ă lui demander si câest en long ou en large. toinette. Monsieur, voilĂ un⊠argan. Parle bas, pendarde ! tu viens mâĂ©branler tout le cerveau, et tu ne songes pas quâil ne faut point parler si haut Ă des malades. toinette. Je voulois vous dire, monsieur⊠argan. Parle bas, te dis-je. toinette. Monsieur⊠Elle fait semblant de parler. argan. HĂ© ? toinette. Je vous dis que⊠Elle fait encore semblant de parler. argan. Quâest-ce que tu dis ? toinette, haut. Je dis que voilĂ un homme qui veut parler Ă vous. argan. Quâil vienne. Toinette fait signe Ă ClĂ©ante dâavancer. ScĂšne III. ARGAN, CLĂANTE, TOINETTE. clĂ©ante. Monsieur⊠toinette, Ă ClĂ©ante. Ne parlez pas si haut, de peur dâĂ©branler le cerveau de monsieur. clĂ©ante. Monsieur, je suis ravi de vous trouver debout, et de voir que vous vous portez mieux. toinette, feignant dâĂȘtre en colĂšre. Comment ! quâil se porte mieux ! cela est faux. Monsieur se porte toujours mal. clĂ©ante. Jâai ouĂŻ dire que monsieur Ă©toit mieux ; et je lui trouve bon visage. toinette. Que voulez-vous dire avec votre bon visage ? Monsieur lâa fort mauvais ; et ce sont des impertinents qui vous ont dit quâil Ă©toit mieux. Il ne sâest jamais si mal portĂ©. argan. Elle a raison. toinette. Il marche, dort, mange et boit tout comme les autres ; mais cela nâempĂȘche pas quâil ne soit fort malade. argan. Cela est vrai. clĂ©ante. Monsieur, jâen suis au dĂ©sespoir. Je viens de la part du maĂźtre Ă chanter de mademoiselle votre fille ; il sâest vu obligĂ© dâaller Ă la campagne pour quelques jours ; et, comme son ami intime, il mâenvoie Ă sa place pour lui continuer ses leçons, de peur quâen les interrompant, elle ne vĂźnt Ă oublier ce quâelle sait dĂ©jĂ . argan. Fort bien. Ă Toinette. Appelez AngĂ©lique. toinette. Je crois, monsieur, quâil sera mieux de mener monsieur Ă sa chambre. argan. Non. Faites-la venir. toinette. Il ne pourra lui donner leçon comme il faut, sâils ne sont en particulier. argan. Si fait, si fait. toinette. Monsieur, cela ne fera que vous Ă©tourdir ; et il ne faut rien pour vous Ă©mouvoir en lâĂ©tat oĂč vous ĂȘtes, et vous Ă©branler le cerveau. argan. Point, point jâaime la musique ; et je serai bien aise de⊠Ah ! la voici. Ă Toinette. Allez-vous-en voir, vous, si ma femme est habillĂ©e. ScĂšne IV. ARGAN, ANGĂLIQUE, CLĂANTE. argan. Venez, ma fille. Votre maĂźtre de musique est allĂ© aux champs ; et voilĂ une personne quâil envoie Ă sa place pour vous montrer. angĂ©lique, reconnoissant ClĂ©ante. Ah ciel ! argan. Quâest-ce ? DâoĂč vient cette surprise ? angĂ©lique. Câest⊠argan. Quoi ! qui vous Ă©meut de la sorte ? angĂ©lique. Câest, mon pĂšre, une aventure surprenante qui se rencontre ici. argan. Comment ? angĂ©lique. Jâai songĂ© cette nuit que jâĂ©tois dans le plus grand embarras du monde, et quâune personne, faite tout comme monsieur, sâest prĂ©sentĂ©e Ă moi, Ă qui jâai demandĂ© secours, et qui mâest venue tirer de la peine oĂč jâĂ©tois ; et ma surprise a Ă©tĂ© grande de voir inopinĂ©ment, en arrivant ici, ce que jâai eu dans lâidĂ©e toute la nuit. clĂ©ante. Ce nâest pas ĂȘtre malheureux que dâoccuper votre pensĂ©e, soit en dormant, soit en veillant ; et mon bonheur seroit grand sans doute, si vous Ă©tiez dans quelque peine dont vous me jugeassiez digne de vous tirer, et il nây a rien que je ne fisse pour⊠ScĂšne V. ARGAN, ANGĂLIQUE, CLĂANTE, TOINETTE. toinette, Ă Argan. Ma foi, monsieur, je suis pour vous maintenant ; et je me dĂ©dis de tout ce que je disois hier. Voici monsieur Diafoirus le pĂšre et monsieur Diafoirus le fils, qui viennent vous rendre visite. Que vous serez bien engendrĂ©[1] ! Vous allez voir le garçon le mieux fait du monde, et le plus spirituel. Il nâa dit que deux mots, qui mâont ravie ; et votre fille va ĂȘtre charmĂ©e de lui. argan, Ă ClĂ©ante, qui feint de vouloir sâen aller. Ne vous en allez point, monsieur. Câest que je marie ma fille ; et voilĂ quâon lui amĂšne son prĂ©tendu mari, quâelle nâa point encore vu. clĂ©ante. Câest mâhonorer beaucoup, monsieur, de vouloir que je sois tĂ©moin dâune entrevue si agrĂ©able. argan. Câest le fils dâun habile mĂ©decin ; et le mariage se fera dans quatre jours. clĂ©ante. Fort bien. argan. Mandez-le un peu Ă son maĂźtre de musique, afin quâil se trouve Ă la noce. clĂ©ante. Je nây manquerai pas. argan. Je vous y prie aussi. clĂ©ante. Vous me faites beaucoup dâhonneur. argan. Allons, quâon se range les voici. ScĂšne VI. MONSIEUR DIAFOIRUS, THOMAS DIAFOIRUS, ARGAN, ANGĂLIQUE, CLĂANTE, TOINETTE, LAQUAIS. argan, mettant la main Ă son bonnet, sans lâĂŽter. Monsieur Purgon, monsieur, mâa dĂ©fendu de dĂ©couvrir ma tĂȘte. Vous ĂȘtes du mĂ©tier vous savez les consĂ©quences. monsieur diafoirus. Nous sommes dans toutes nos visites pour porter secours aux malades, et non pour leur porter de lâincommoditĂ©. Argan et monsieur Diafoirus parlent en mĂȘme temps. argan. Je reçois, monsieur, monsieur diafoirus. Nous venons ici, monsieur, argan. Avec beaucoup de joie, monsieur diafoirus. Mon fils Thomas et moi, argan. Lâhonneur que vous me faites, monsieur diafoirus. Vous tĂ©moigner, monsieur, argan. Et jâaurois souhaité⊠monsieur diafoirus. Le ravissement oĂč nous sommes⊠argan. De pouvoir aller chez vous⊠monsieur diafoirus. De la grace que vous nous faites⊠argan. Pour vous en assurer. monsieur diafoirus. De vouloir bien nous recevoir⊠argan. Mais vous savez, monsieur⊠monsieur diafoirus. Dans lâhonneur, monsieur, argan. Ce que câest quâun pauvre malade, monsieur diafoirus. De votre alliance ; argan. Qui ne peut faire autre chose⊠monsieur diafoirus. Et vous assurer⊠argan. Que de vous dire ici⊠monsieur diafoirus. Que, dans les choses qui dĂ©pendront de notre mĂ©tier argan. Quâil cherchera toutes les occasions monsieur diafoirus. De mĂȘme quâen toute autre, argan. De vous faire connoĂźtre, monsieur, monsieur diafoirus. Nous serons toujours prĂȘts, monsieur, argan. Quâil est tout Ă votre service. monsieur diafoirus. Ă vous tĂ©moigner notre zĂšle. Ă son fils. Allons, Thomas, avancez. Faites vos compliments. thomas diafoirus, Ă monsieur Diafoirus[2]. Nâest-ce pas par le pĂšre quâil convient de commencer ? monsieur diafoirus. Oui. thomas diafoirus, Ă Argan. Monsieur, je viens saluer, reconnoĂźtre, chĂ©rir et rĂ©vĂ©rer en vous un second pĂšre, mais un second pĂšre auquel jâose dire que je me trouve plus redevable quâau premier. Le premier mâa engendrĂ© ; mais vous mâavez choisi. Il mâa reçu par nĂ©cessitĂ© ; mais vous mâavez acceptĂ© par grace[3]. Ce que je tiens de lui est un ouvrage de son corps ; mais ce que je tiens de vous est un ouvrage de votre volontĂ© ; et, dâautant plus que les facultĂ©s spirituelles sont au-dessus des corporelles, dâautant plus je vous dois, et dâautant plus je tiens prĂ©cieuse cette future filiation, dont je viens aujourdâhui vous rendre, par avance, les trĂšs humbles et trĂšs respectueux hommages. toinette. Vivent les collĂšges dâoĂč lâon sort si habile homme ! thomas diafoirus, Ă Monsieur Diafoirus. Cela a-t-il bien Ă©tĂ©, mon pĂšre ? monsieur diafoirus. Optime. argan, Ă AngĂ©lique. Allons, saluez monsieur. thomas diafoirus, Ă monsieur Diafoirus. Baiserai-je[4] ? monsieur diafoirus. Oui, oui. thomas diafoirus, Ă AngĂ©lique. Madame, câest avec justice que le ciel vous a concĂ©dĂ© le nom de belle-mĂšre, puisque lâon⊠argan, Ă Thomas Diafoirus. Ce nâest pas ma femme, câest ma fille Ă qui vous parlez. thomas diafoirus. OĂč donc est-elle ? argan. Elle va venir. thomas diafoirus. Attendrai-je, mon pĂšre, quâelle soit venue ? monsieur diafoirus. Faites toujours le compliment de mademoiselle. thomas diafoirus. Mademoiselle, ne plus ne moins que la statue de Memnon rendoit un son harmonieux lorsquâelle venoit Ă ĂȘtre Ă©clairĂ©e des rayons du soleil, tout de mĂȘme me sens-je animĂ© dâun doux transport Ă lâapparition du soleil de vos beautĂ©s[5] ; et, comme les naturalistes remarquent que la fleur nommĂ©e hĂ©liotrope tourne sans cesse vers cet astre du jour, aussi mon cĆur dores-en-avant tournera-t-il toujours vers les astres resplendissants de vos yeux adorables, ainsi que vers son pĂŽle unique. Souffrez donc, mademoiselle, que jâappende aujourdâhui Ă lâautel de vos charmes lâoffrande de ce cĆur qui ne respire et nâambitionne autre gloire que dâĂȘtre toute sa vie, mademoiselle, votre trĂšs humble, trĂšs obĂ©issant, et trĂšs fidĂšle serviteur et mari. toinette. VoilĂ ce que câest que dâĂ©tudier ! on apprend Ă dire de belles choses. argan, Ă ClĂ©ante. HĂ© ! que dites-vous de cela ? clĂ©ante. Que monsieur fait merveilles, et que, sâil est aussi bon mĂ©decin quâil est bon orateur, il y aura plaisir Ă ĂȘtre de ses malades. toinette. AssurĂ©ment. Ce sera quelque chose dâadmirable, sâil fait dâaussi belles cures quâil fait de beaux discours. argan. Allons, vite, ma chaise, et des siĂšges Ă tout le monde. Des laquais donnent des siĂšges. Mettez-vous lĂ , ma fille. Ă monsieur Diafoirus. Vous voyez, monsieur, que tout le monde admire monsieur votre fils ; et je vous trouve bien heureux de vous voir un garçon comme cela. monsieur diafoirus. Monsieur, ce nâest pas parceque je suis son pĂšre ; mais je puis dire que jâai sujet dâĂȘtre content de lui, et que tous ceux qui le voient en parlent comme dâun garçon qui nâa point de mĂ©chancetĂ©. Il nâa jamais eu lâimagination bien vive, ni ce feu dâesprit quâon remarque dans quelques-uns ; mais câest par lĂ que jâai toujours bien augurĂ© de sa judiciaire, qualitĂ© requise pour lâexercice de notre art. Lorsquâil Ă©toit petit, il nâa jamais Ă©tĂ© ce quâon appelle miĂšvre et Ă©veillĂ©. On le voyoit toujours doux, paisible et taciturne, ne disant jamais mot, et ne jouant jamais Ă tous ces petits jeux que lâon nomme enfantins. On eut toutes les peines du monde Ă lui apprendre Ă lire ; et il avoit neuf ans, quâil ne connoissoit pas encore ses lettres. Bon, disois-je en moi-mĂȘme les arbres tardifs sont ceux qui portent les meilleurs fruits. On grave sur le marbre bien plus malaisĂ©ment que sur le sable ; mais les choses y sont conservĂ©es bien plus longtemps ; et cette lenteur Ă comprendre, cette pesanteur dâimagination, est la marque dâun bon jugement Ă venir. Lorsque je lâenvoyai au collĂšge, il trouva de la peine ; mais il se roidissoit contre les difficultĂ©s ; et ses rĂ©gents se louoient toujours Ă moi de son assiduitĂ© et de son travail. Enfin, Ă force de battre le fer, il en est venu glorieusement Ă avoir ses licences ; et je puis dire, sans vanitĂ©, que, depuis deux ans quâil est sur les bancs, il nây a point de candidat qui ait fait plus de bruit que lui dans toutes les disputes de notre Ă©cole. Il sây est rendu redoutable ; et il ne sây passe point dâacte oĂč il nâaille argumenter Ă outrance pour la proposition contraire. Il est ferme dans la dispute, fort comme un Turc sur ses principes, ne dĂ©mord jamais de son opinion, et poursuit un raisonnement jusque dans les derniers recoins de la logique. Mais, sur toute chose, ce qui me plaĂźt en lui, et en quoi il suit mon exemple, câest quâil sâattache aveuglĂ©ment aux opinions de nos anciens, et que jamais il nâa voulu comprendre ni Ă©couter les raisons et les expĂ©riences des prĂ©tendues dĂ©couvertes de notre siĂšcle, touchant la circulation du sang, et autres opinions de mĂȘme farine. thomas diafoirus, tirant de sa poche une grande thĂšse roulĂ©e, quâil prĂ©sente Ă AngĂ©lique. Jâai, contre les circulateurs, soutenu une thĂšse, quâavec la permission saluant Argan de monsieur, jâose prĂ©senter Ă mademoiselle, comme un hommage que je lui dois des prĂ©mices de mon esprit. angĂ©lique. Monsieur, câest pour moi un meuble inutile, et je ne me connois pas Ă ces choses-lĂ . toinette, prenant la thĂšse. Donnez, donnez. Elle est toujours bonne Ă prendre pour lâimage cela servira Ă parer notre chambre. thomas diafoirus, saluant encore Argan. Avec la permission aussi de monsieur, je vous invite Ă venir voir, lâun de ces jours, pour vous divertir, la dissection dâune femme, sur quoi je dois raisonner[6]. toinette. Le divertissement sera agrĂ©able. Il y en a qui donnent la comĂ©die Ă leurs maĂźtresses ; mais donner une dissection est quelque chose de plus galant. monsieur diafoirus. Au reste, pour ce qui est des qualitĂ©s requises pour le mariage et la propagation, je vous assure que, selon les rĂšgles de nos docteurs, il est tel quâon le peut souhaiter ; quâil possĂšde en un degrĂ© louable la vertu prolifique, et quâil est du tempĂ©rament quâil faut pour engendrer et procrĂ©er des enfants bien conditionnĂ©s. argan. Nâest-ce pas votre intention, monsieur, de le pousser Ă la cour, et dây mĂ©nager pour lui une charge de mĂ©decin ? monsieur diafoirus. Ă vous en parler franchement, notre mĂ©tier auprĂšs des grands ne mâa jamais paru agrĂ©able ; et jâai toujours trouvĂ© quâil valoit mieux pour nous autres demeurer au public. Le public est commode. Vous nâavez Ă rĂ©pondre de vos actions Ă personne ; et, pourvu que lâon suive le courant des rĂšgles de lâart, on ne se met point en peine de tout ce qui peut arriver. Mais ce quâil y a de fĂącheux auprĂšs des grands, câest que, quand ils viennent Ă ĂȘtre malades, ils veulent absolument que leurs mĂ©decins les guĂ©rissent. toinette. Cela est plaisant ! et ils sont bien impertinents de vouloir que, vous autres messieurs, vous les guĂ©rissiez. Vous nâĂȘtes point auprĂšs dâeux pour cela ; vous nây ĂȘtes que pour recevoir vos pensions et leur ordonner des remĂšdes ; câest Ă eux Ă guĂ©rir sâils peuvent. monsieur diafoirus. Cela est vrai. On nâest obligĂ© quâĂ traiter les gens dans les formes. argan, Ă ClĂ©ante. Monsieur, faites un peu chanter ma fille devant la compagnie. clĂ©ante. Jâattendois vos ordres, monsieur ; et il mâest venu en pensĂ©e, pour divertir la compagnie, de chanter avec mademoiselle une scĂšne dâun petit opĂ©ra quâon a fait depuis peu. Ă AngĂ©lique, lui donnant un papier. Tenez, voilĂ votre partie. angĂ©lique. Moi ? clĂ©ante, bas, Ă AngĂ©lique. Ne vous dĂ©fendez point, sâil vous plaĂźt, et me laissez vous faire comprendre ce que câest que la scĂšne que nous devons chanter. Haut. Je nâai pas une voix Ă chanter ; mais ici il suffit que je me fasse entendre ; et lâon aura la bontĂ© de mâexcuser, par la nĂ©cessitĂ© oĂč je me trouve de faire chanter mademoiselle[7]. argan. Les vers en sont-ils beaux ? clĂ©ante. Câest proprement ici un petit opĂ©ra impromptu ; et vous nâallez entendre chanter que de la prose cadencĂ©e, ou des maniĂšres de vers libres, tels que la passion et la nĂ©cessitĂ© peuvent faire trouver Ă deux personnes qui disent les choses dâeux-mĂȘmes, et parlent sur-le-champ. argan. Fort bien. Ăcoutons. clĂ©ante. Voici le sujet de la scĂšne. Un berger Ă©toit attentif aux beautĂ©s dâun spectacle qui ne faisoit que de commencer, lorsquâil fut tirĂ© de son attention par un bruit quâil entendit Ă ses cĂŽtĂ©s. Il se retourne, et voit un brutal qui, de paroles insolentes, maltraitoit une bergĂšre. Dâabord il prend les intĂ©rĂȘts dâun sexe Ă qui tous les hommes doivent hommage ; et, aprĂšs avoir donnĂ© au brutal le chĂątiment de son insolence, il vient Ă la bergĂšre, et voit une jeune personne qui, des deux plus beaux yeux quâil eĂ»t jamais vus, versoit des larmes quâil trouva les plus belles du monde. HĂ©las ! dit-il en lui-mĂȘme, est-on capable dâoutrager une personne si aimable ! Et quel inhumain, quel barbare ne seroit touchĂ© par de telles larmes ? Il prend soin de les arrĂȘter, ces larmes quâil trouve si belles ; et lâaimable bergĂšre prend soin, en mĂȘme temps, de le remercier de son lĂ©ger service, mais dâune maniĂšre si charmante, si tendre et si passionnĂ©e, que le berger nây peut rĂ©sister ; et chaque mot, chaque regard, est un trait plein de flamme dont son cĆur se sent pĂ©nĂ©trĂ©. Est-il, disoit-il, quelque chose qui puisse mĂ©riter les aimables paroles dâun tel remercĂźment ? Et que ne voudroit-on pas faire, Ă quels services, Ă quels dangers ne seroit-on pas ravi de courir, pour sâattirer un seul moment, des touchantes douceurs dâune ame si reconnoissante ? Tout le spectacle passe sans quâil y donne aucune attention ; mais il se plaint quâil est trop court, parcequâen finissant il le sĂ©pare de son adorable bergĂšre ; et, de cette premiĂšre vue, de ce premier moment, il emporte chez lui tout ce quâun amour de plusieurs annĂ©es peut avoir de plus violent. Le voilĂ aussitĂŽt Ă sentir tous les maux de lâabsence, et il est tourmentĂ© de ne plus voir ce quâil a si peu vu. Il fait tout ce quâil peut pour se redonner cette vue, dont il conserve nuit et jour une si chĂšre idĂ©e ; mais la grande contrainte oĂč lâon tient sa bergĂšre lui en ĂŽte tous les moyens. La violence de sa passion le fait rĂ©soudre Ă demander en mariage lâadorable beautĂ© sans laquelle il ne peut plus vivre ; et il en obtient dâelle la permission, par un billet quâil a lâadresse de lui faire tenir. Mais, dans le mĂȘme temps, on lâavertit que le pĂšre de cette belle a conclu son mariage avec un autre, et que tout se dispose pour en cĂ©lĂ©brer la cĂ©rĂ©monie. Jugez quelle atteinte cruelle au cĆur de ce triste berger ! Le voilĂ accablĂ© dâune mortelle douleur ; il ne peut souffrir lâeffroyable idĂ©e de voir tout ce quâil aime entre les bras dâun autre ; et son amour, au dĂ©sespoir, lui fait trouver moyen de sâintroduire dans la maison de sa bergĂšre pour apprendre ses sentiments, et savoir dâelle la destinĂ©e Ă laquelle il doit se rĂ©soudre. Il y rencontre les apprĂȘts de tout ce quâil craint ; il y voit venir lâindigne rival que le caprice dâun pĂšre oppose aux tendresses de son amour ; il le voit triomphant, ce rival ridicule, auprĂšs de lâaimable bergĂšre, ainsi quâauprĂšs dâune conquĂȘte qui lui est assurĂ©e ; et cette vue le remplit dâune colĂšre dont il a peine Ă se rendre le maĂźtre. Il jette de douloureux regards sur celle quâil adore ; et son respect et la prĂ©sence de son pĂšre lâempĂȘchent de lui rien dire que des yeux. Mais enfin il force toute contrainte, et le transport de son amour lâoblige Ă lui parler ainsi Il chante. Belle Philis, câest trop, câest trop souffrir ; Rompons ce dur silence, et mâouvrez vos pensĂ©es. Apprenez-moi ma destinĂ©e Faut-il vivre ? Faut-il mourir ? angĂ©lique, en chantant. Vous me voyez, Tircis, triste et mĂ©lancolique, Aux apprĂȘts de lâhymen dont vous vous alarmez Je lĂšve au ciel les yeux, je vous regarde, je soupire Câest vous en dire assez. argan. Ouais ! je ne croyois pas que ma fille fĂ»t si habile, que de chanter ainsi Ă livre ouvert, sans hĂ©siter. clĂ©ante. HĂ©las ! belle Philis, Se pourroit-il que lâamoureux Tircis EĂ»t assez de bonheur Pour avoir quelque place dans votre cĆur ? angĂ©lique. Je ne mâen dĂ©fends point dans cette peine extrĂȘme Oui, Tircis, je vous aime. clĂ©ante. Ă parole pleine dâappas ! Ai-je bien entendu ? HĂ©las ! Redites-la, Philis ; que je nâen doute pas. angĂ©lique. Oui, Tircis, je vous aime. clĂ©ante. De grace, encor, Philis ! angĂ©lique. Je vous aime. clĂ©ante. Recommencez cent fois ; ne vous en lassez pas. angĂ©lique. Je vous aime, je vous aime ; Oui, Tircis, je vous aime. clĂ©ante. Dieux, rois, qui sous vos pieds regardez tout le monde, Pouvez-vous comparer votre bonheur au mien ? Mais, Philis, une pensĂ©e Vient troubler ce doux transport. Un rival, un rival⊠angĂ©lique. Ah ! je le hais plus que la mort ; Et sa prĂ©sence, ainsi quâĂ vous, Mâest un cruel supplice. clĂ©ante. Mais un pĂšre Ă ses vĆux vous veut assujettir. angĂ©lique. PlutĂŽt, plutĂŽt mourir, Que de jamais y consentir ; PlutĂŽt, plutĂŽt mourir, plutĂŽt mourir ! argan. Et que dit le pĂšre Ă tout cela ? clĂ©ante. Il ne dit rien. argan. VoilĂ un sot pĂšre que ce pĂšre-lĂ , de souffrir toutes ces sottises-lĂ sans rien dire ! clĂ©ante, voulant continuer Ă chanter. Ah ! mon amour⊠argan. Non, non ; en voilĂ assez. Cette comĂ©die-lĂ est de fort mauvais exemple. Le berger Tircis est un impertinent, et la bergĂšre Philis une impudente de parler de la sorte devant son pĂšre. Ă AngĂ©lique. Montrez-moi ce papier. Ah ! ah ! oĂč sont donc les paroles que vous avez dites ? Il nây a lĂ que de la musique Ă©crite. clĂ©ante. Est-ce que vous ne savez pas, monsieur, quâon a trouvĂ©, depuis peu, lâinvention dâĂ©crire les paroles avec les notes mĂȘmes ? argan. Fort bien. Je suis votre serviteur, monsieur ; jusquâau revoir. Nous nous serions bien passĂ©s de votre impertinent dâopĂ©ra. clĂ©ante. Jâai cru vous divertir. argan. Les sottises ne divertissent point. Ah ! voici ma femme. ScĂšne VII. BĂLINE, ARGAN, ANGĂLIQUE, MONSIEUR DIAFOIRUS, THOMAS DIAFOIRUS, TOINETTE. argan. Mâamour, voilĂ le fils de monsieur Diafoirus. thomas diafoirus. Madame, câest avec justice que le ciel vous a concĂ©dĂ© le nom de belle-mĂšre, puisque lâon voit sur votre visage⊠bĂ©line. Monsieur, je suis ravie dâĂȘtre venue ici Ă propos, pour avoir lâhonneur de vous voir. thomas diafoirus. Puisque lâon voit sur votre visage⊠puisque lâon voit sur votre visage⊠Madame, vous mâavez interrompu dans le milieu de ma pĂ©riode, et cela mâa troublĂ© la mĂ©moire. monsieur diafoirus. Thomas, rĂ©servez cela pour une autre fois. argan. Je voudrois, ma mie, que vous eussiez Ă©tĂ© ici tantĂŽt. toinette. Ah ! madame, vous avez bien perdu de nâavoir point Ă©tĂ© au second pĂšre, Ă la statue de Memnon, et Ă la fleur nommĂ©e hĂ©liotrope. argan. Allons, ma fille, touchez dans la main de monsieur, et lui donnez votre foi, comme Ă votre mari. angĂ©lique. Mon pĂšre ! argan. HĂ© bien ! mon pĂšre ! Quâest-ce que cela veut dire ? angĂ©lique. De grace, ne prĂ©cipitez pas les choses. Donnez-nous au moins le temps de nous connoĂźtre, et de voir naĂźtre en nous, lâun pour lâautre, cette inclination si nĂ©cessaire Ă composer une union parfaite. thomas diafoirus. Quant Ă moi, mademoiselle, elle est dĂ©jĂ toute nĂ©e en moi ; et je nâai pas besoin dâattendre davantage. angĂ©lique. Si vous ĂȘtes si prompt, monsieur, il nâen est pas de mĂȘme de moi ; et je vous avoue que votre mĂ©rite nâa pas encore assez fait dâimpression dans mon ame. argan. Oh ! bien, bien ; cela aura tout le loisir de se faire quand vous serez mariĂ©s ensemble. angĂ©lique. HĂ© ! mon pĂšre, donnez-moi du temps, je vous prie. Le mariage est une chaĂźne oĂč lâon ne doit jamais soumettre un cĆur par force ; et, si monsieur est honnĂȘte homme, il ne doit point vouloir accepter une personne qui seroit Ă lui par contrainte. thomas diafoirus. Nego consequentiam, mademoiselle ; et je puis ĂȘtre honnĂȘte homme, et vouloir bien vous accepter des mains de monsieur votre pĂšre. angĂ©lique. Câest un mĂ©chant moyen de se faire aimer de quelquâun, que de lui faire violence. thomas diafoirus. Nous lisons des anciens, mademoiselle, que leur coutume Ă©toit dâenlever par force, de la maison des pĂšres, les filles quâon menoit marier, afin quâil ne semblĂąt pas que ce fĂ»t de leur consentement quâelles convoloient dans les bras dâun homme. angĂ©lique. Les anciens, monsieur, sont les anciens ; et nous sommes les gens de maintenant. Les grimaces ne sont point nĂ©cessaires dans notre siĂšcle ; et, quand un mariage nous plaĂźt, nous savons fort bien y aller, sans quâon nous y traĂźne. Donnez-vous patience ; si vous mâaimez, monsieur, vous devez vouloir tout ce que je veux. thomas diafoirus. Oui, mademoiselle, jusquâaux intĂ©rĂȘts de mon amour exclusivement. angĂ©lique. Mais la grande marque dâamour, câest dâĂȘtre soumis aux volontĂ©s de celle quâon aime. thomas diafoirus. Distinguo, mademoiselle. Dans ce qui ne regarde point sa possession, concedo ; mais dans ce qui la regarde, nego. toinette, Ă AngĂ©lique. Vous avez beau raisonner. Monsieur est frais Ă©moulu du collĂšge ; et il vous donnera toujours votre reste. Pourquoi tant rĂ©sister, et refuser la gloire dâĂȘtre attachĂ©e au corps de la FacultĂ© ? bĂ©line. Elle a peut-ĂȘtre quelque inclination en tĂȘte. angĂ©lique. Si jâen avois, madame, elle seroit telle que la raison et lâhonnĂȘtetĂ© pourroient me la permettre. argan. Ouais ! je joue ici un plaisant personnage ! bĂ©line. Si jâĂ©tois que de vous, mon fils, je ne la forcerois point Ă se marier ; et je sais bien ce que je ferois. angĂ©lique. Je sais, madame, ce que vous voulez dire, et les bontĂ©s que vous avez pour moi ; mais peut-ĂȘtre que vos conseils ne seront pas assez heureux pour ĂȘtre exĂ©cutĂ©s. bĂ©line. Câest que les filles bien sages et bien honnĂȘtes, comme vous, se moquent dâĂȘtre obĂ©issantes et soumises aux volontĂ©s de leurs pĂšres. Cela Ă©toit bon autrefois. angĂ©lique. Le devoir dâune fille a des bornes, madame ; et la raison et les lois ne lâĂ©tendent point Ă toutes sortes de choses. bĂ©line. Câest-Ă -dire que vos pensĂ©es ne sont que pour le mariage ; mais vous voulez choisir un Ă©poux Ă votre fantaisie. angĂ©lique. Si mon pĂšre ne veut pas me donner un mari qui me plaise, je le conjurerai, au moins, de ne me point forcer Ă en Ă©pouser un que je ne puisse pas aimer. argan. Messieurs, je vous demande pardon de tout ceci. angĂ©lique. Chacun a son but en se mariant. Pour moi, qui ne veux un mari que pour lâaimer vĂ©ritablement, et qui prĂ©tends en faire tout lâattachement de ma vie, je vous avoue que jây cherche quelque prĂ©caution. Il y en a dâaucunes qui prennent des maris seulement pour se tirer de la contrainte de leurs parents, et se mettre en Ă©tat de faire tout ce quâelles voudront. Il y en a dâautres, madame, qui font du mariage un commerce de pur intĂ©rĂȘt ; qui ne se marient que pour gagner des douaires, que pour sâenrichir par la mort de ceux quâelles Ă©pousent, et courent sans scrupules de mari en mari, pour sâapproprier leurs dĂ©pouilles. Ces personnes-lĂ , Ă la vĂ©ritĂ©, nây cherchent pas tant de façons, et regardent peu Ă la personne. bĂ©line. Je vous trouve aujourdâhui bien raisonnante, et je voudrois bien savoir ce que vous voulez dire par lĂ . angĂ©lique. Moi, madame ? Que voudrois-je dire que ce que je dis ? bĂ©line. Vous ĂȘtes si sotte, ma mie, quâon ne sauroit plus vous souffrir. angĂ©lique. Vous voudriez bien, madame, mâobliger Ă vous rĂ©pondre quelque impertinence ; mais je vous avertis que vous nâaurez pas cet avantage. bĂ©line. Il nâest rien dâĂ©gal Ă votre insolence. angĂ©lique. Non, madame, vous avez beau dire. bĂ©line. Et vous avez un ridicule orgueil, une impertinente prĂ©somption qui fait hausser les Ă©paules Ă tout le monde. angĂ©lique. Tout cela, madame, ne servira de rien. Je serai sage en dĂ©pit de vous ; et, pour vous ĂŽter lâespĂ©rance de pouvoir rĂ©ussir dans ce que vous voulez, je vais mâĂŽter de votre vue. ScĂšne VIII. ARGAN, BĂLINE, MONSIEUR DIAFOIRUS, THOMAS DIAFOIRUS, TOINETTE. argan, Ă AngĂ©lique, qui sort. Ăcoute. Il nây a point de milieu Ă cela choisis dâĂ©pouser dans quatre jours ou monsieur, ou un couvent. Ă BĂ©line. Ne vous mettez pas en peine je la rangerai bien. bĂ©line. Je suis fĂąchĂ©e de vous quitter, mon fils ; mais jâai une affaire en ville, dont je ne puis me dispenser. Je reviendrai bientĂŽt. argan. Allez, mâamour ; et passez chez votre notaire, afin quâil expĂ©die ce que vous savez. bĂ©line. Adieu, mon petit ami. argan. Adieu, ma mie. ScĂšne IX. ARGAN, MONSIEUR DIAFOIRUS, THOMAS DIAFOIRUS, TOINETTE. argan. VoilĂ une femme qui mâaime⊠cela nâest pas croyable. monsieur diafoirus. Nous allons, monsieur, prendre congĂ© de vous. argan. Je vous prie, monsieur, de me dire un peu comment je suis. monsieur diafoirus, tĂątant le pouls dâArgan. Allons, Thomas, prenez lâautre bras de monsieur, pour voir si vous saurez porter un bon jugement de son pouls. Quid dicis ? thomas diafoirus. Dico que le pouls de monsieur est le pouls dâun homme qui ne se porte point bien. monsieur diafoirus. Bon. thomas diafoirus. Quâil est duriuscule, pour ne pas dire dur. monsieur diafoirus. Fort bien. thomas diafoirus. Repoussant. monsieur diafoirus. Bene. thomas diafoirus. Et mĂȘme un peu caprisant. monsieur diafoirus. Optime. thomas diafoirus. Ce qui marque une intempĂ©rie dans le parenchyme splĂ©nique, câest-Ă -dire la rate. monsieur diafoirus. Fort bien. argan. Non monsieur Purgon dit que câest mon foie qui est malade. monsieur diafoirus. Eh oui qui dit parenchyme dit lâun et lâautre, Ă cause de lâĂ©troite sympathie quâils ont ensemble par le moyen du vas breve, du pylore, et souvent des mĂ©ats cholidoques. Il vous ordonne sans doute de manger force rĂŽti. argan. Non ; rien que du bouilli. monsieur diafoirus. Eh oui rĂŽti, bouilli, mĂȘme chose. Il vous ordonne fort prudemment, et vous ne pouvez ĂȘtre entre de meilleures mains. argan. Monsieur, combien est-ce quâil faut mettre de grains de sel dans un Ćuf ? monsieur diafoirus. Six, huit, dix, par les nombres pairs, comme dans les mĂ©dicaments, par les nombres impairs. argan. Jusquâau revoir, monsieur. ScĂšne X. BĂLINE, ARGAN. bĂ©line. Je viens, mon fils, avant que de sortir, vous donner avis dâune chose, Ă laquelle il faut que vous preniez garde. En passant par devant la chambre dâAngĂ©lique, jâai vu un jeune homme avec elle qui sâest sauvĂ© dâabord quâil mâa vue. argan. Un jeune homme avec ma fille ! bĂ©line. Oui. Votre petite fille Louison Ă©toit avec eux, qui pourra vous en dire des nouvelles. argan. Envoyez-la ici, mâamour, envoyez-la ici. Ah ! lâeffrontĂ©e ! Seul. Je ne mâĂ©tonne plus de sa rĂ©sistance. ScĂšne XI. ARGAN, LOUISON. louison. Quâest-ce que vous voulez, mon papa ? ma belle-maman mâa dit que vous me demandez. argan. Oui. Venez çà . Avancez lĂ . Tournez-vous. Levez les yeux. Regardez-moi. HĂ© ? louison. Quoi, mon papa ? argan. LĂ . louison. Quoi ? argan. Nâavez-vous rien Ă me dire ? louison. Je vous dirai, si vous voulez, pour vous dĂ©sennuyer, le conte de Peau dâĂne, ou bien la fable du Corbeau et du Renard, quâon mâa apprise depuis peu[8]. argan. Ce nâest pas lĂ ce que je demande. louison. Quoi donc ? argan. Ah ! rusĂ©e, vous savez bien ce que je veux dire ! louison. Pardonnez-moi, mon papa. argan. Est-ce lĂ comme vous mâobĂ©issez ? louison. Quoi ? argan. Ne vous ai-je pas recommandĂ© de me venir dire dâabord tout ce que vous voyez ? louison. Oui, mon papa. argan. Lâavez-vous fait ? louison. Oui, mon papa. Je vous suis venue dire tout ce que jâai vu. argan. Et nâavez-vous rien vu aujourdâhui ? louison. Non, mon papa. argan. Non ? louison. Non, mon papa. argan. AssurĂ©ment ? louison. AssurĂ©ment. argan. Oh çà , je mâen vais vous faire voir quelque chose, moi. louison, voyant une poignĂ©e de verges quâArgan a Ă©tĂ© prendre. Ah ! mon papa ! argan. Ah ! ah ! petite masque, vous ne me dites pas que vous avez vu un homme dans la chambre de votre sĆur ! louison, pleurant. Mon papa ! argan, prenant Louison par le bras. Voici qui vous apprendra Ă mentir. louison, se jetant Ă genoux. Ah ! mon papa, je vous demande pardon. Câest que ma sĆur mâavoit dit de ne pas vous le dire ; mais je mâen vais vous dire tout. argan. Il faut premiĂšrement que vous ayez le fouet pour avoir menti. Puis aprĂšs nous verrons au reste. louison. Pardon, mon papa. argan. Non, non. louison. Mon pauvre papa, ne me donnez pas le fouet. argan. Vous lâaurez. louison. Au nom de Dieu, mon papa, que je ne lâaie pas ! argan, voulant la fouetter. Allons, allons. louison. Ah ! mon papa, vous mâavez blessĂ©e. Attendez je suis morte. Elle contrefait la morte. argan. HolĂ ! Quâest-ce lĂ ? Louison, Louison ! Ah ! mon Dieu ! Louison ! Ah ! ma fille ! Ah ! malheureux ! ma pauvre fille est morte ! Quâai-je fait, misĂ©rable ! Ah ! chiennes de verges ! La peste soit des verges ! Ah ! ma pauvre fille, ma pauvre petite Louison ! louison. LĂ , lĂ , mon papa, ne pleurez point tant je ne suis pas morte tout Ă fait. argan. Voyez-vous la petite rusĂ©e ? Oh çà , çà , je vous pardonne pour cette fois-ci, pourvu que vous me disiez bien tout. louison. Oh ! oui, mon papa. argan. Prenez-y bien garde, au moins ; car voilĂ un petit doigt qui sait tout, et qui me dira si vous mentez. louison. Mais, mon papa, ne dites pas Ă ma sĆur que je vous lâai dit. argan. Non, non. louison, aprĂšs avoir Ă©coutĂ© si personne nâĂ©coute. Câest, mon papa, quâil est venu un homme dans la chambre de ma sĆur comme jây Ă©tois. argan. HĂ© bien ? louison. Je lui ai demandĂ© ce quâil demandoit, et il mâa dit quâil Ă©toit son maĂźtre Ă chanter. argan, Ă part. Hom ! hom ! voilĂ lâaffaire. Ă Louison. HĂ© bien ? louison. Ma sĆur est venue aprĂšs. argan. HĂ© bien ? louison. Elle lui a dit Sortez, sortez, sortez. Mon Dieu, sortez ; vous me mettez au dĂ©sespoir. argan. HĂ© bien ? louison. Et lui, il ne vouloit pas sortir. argan. Quâest-ce quâil lui disoit ? louison. Il lui disoit je ne sais combien de choses. argan. Et quoi encore ? louison. Il lui disoit tout-ci, tout-ça, quâil lâaimoit bien, et quâelle Ă©toit la plus belle du monde. argan. Et puis aprĂšs ? louison. Et puis aprĂšs, il se mettoit Ă genoux devant elle. argan. Et puis aprĂšs ? louison. Et puis aprĂšs, il lui baisoit les mains. argan. Et puis aprĂšs ? louison. Et puis aprĂšs, ma belle-maman est venue Ă la porte, et il sâest enfui. argan. Il nây a point autre chose ? louison. Non, mon papa. argan. VoilĂ mon petit doigt pourtant qui gronde quelque chose. Mettant son doigt Ă son oreille. Attendez. HĂ© ! Ah, ah ! Oui ? Oh, oh ! VoilĂ mon petit doigt qui me dit quelque chose que vous avez vu, et que vous ne mâavez pas dit. louison. Ah ! mon papa, votre petit doigt est un menteur. argan. Prenez garde. louison. Non, mon papa ; ne le croyez pas il ment, je vous assure. argan. Oh bien, bien, nous verrons cela. Allez-vous-en, et prenez bien garde Ă tout allez. Seul. Ah ! il nây a plus dâenfants ! Ah ! que dâaffaires ! Je nâai pas seulement le loisir de songer Ă ma maladie. En vĂ©ritĂ©, je nâen puis plus. Il se laisse tomber dans une chaise. ScĂšne XII. BĂRALDE, ARGAN bĂ©ralde. HĂ© bien, mon frĂšre ! quâest-ce ? Comment vous portez-vous ? argan. Ah ! mon frĂšre, fort mal. bĂ©ralde. Comment ! fort mal ? argan. Oui, je suis dans une foiblesse si grande, que cela nâest pas croyable. bĂ©ralde. VoilĂ qui est fĂącheux. argan. Je nâai pas seulement la force de pouvoir parler. bĂ©ralde. JâĂ©tois venu ici, mon frĂšre, vous proposer un parti pour ma niĂšce AngĂ©lique. argan, parlant avec emportement, et se levant de sa chaise. Mon frĂšre, ne me parlez point de cette coquine-lĂ . Câest une friponne, une impertinente, une effrontĂ©e, que je mettrai dans un couvent avant quâil soit deux jours. bĂ©ralde. Ah ! voilĂ qui est bien ! Je suis bien aise que la force vous revienne un peu, et que ma visite vous fasse du bien. Oh çà , nous parlerons dâaffaires tantĂŽt. Je vous amĂšne ici un divertissement que jâai rencontrĂ©, qui dissipera votre chagrin, et vous rendra lâame mieux disposĂ©e aux choses que nous avons Ă dire. Ce sont des Ăgyptiens vĂȘtus en Mores, qui font des danses mĂȘlĂ©es de chansons, oĂč je suis sĂ»r que vous prendrez plaisir ; et cela vaudra bien une ordonnance de monsieur Purgon. Allons[9]. SECOND INTERMĂDE. Le frĂšre du Malade imaginaire lui amĂšne, pour le divertir, plusieurs Ăgyptiens et Ăgyptiennes, vĂȘtus en Mores, qui font des danses entremĂȘlĂ©es de chansons. premiĂšre femme more. Profitez du printemps De vos beaux ans, Aimable jeunesse ; Profitez du printemps De vos beaux ans ; Donnez-vous Ă la tendresse. Les plaisirs les plus charmants, Sans lâamoureuse flamme, Pour contenter une ame, Nâont point dâattraits assez puissants. Profitez du printemps De vos beaux ans, Aimable jeunesse ; Profitez du printemps De vos beaux ans ; Donnez-vous Ă la tendresse. Ne perdez point ces prĂ©cieux moments. La beautĂ© passe, Le temps lâefface ; LâĂąge de glace Vient Ă sa place, Qui nous ĂŽte le goĂ»t de ces doux passe-temps. Profitez du printemps De vos beaux ans, Aimable jeunesse ; Profitez du printemps De vos beaux ans ; Donnez-vous Ă la tendresse. PREMIĂRE ENTRĂE DE BALLET. Danse des Ăgyptiens et des Ăgyptiennes. seconde femme more. Quand dâaimer on nous presse, Ă quoi songez-vous ? Nos cĆurs, dans la jeunesse, Nâont vers la tendresse Quâun penchant trop doux. Lâamour a, pour nous prendre, De si doux attraits, Que, de soi, sans attendre, On voudroit se rendre Ă ses premiers traits ; Mais tout ce quâon Ă©coute Des vives douleurs Et des pleurs quâil nous coĂ»te, Fait quâon en redoute Toutes les douceurs. troisiĂšme femme more. Il est doux, Ă notre Ăąge, Dâaimer tendrement Un amant Qui sâengage ; Mais, sâil est volage, HĂ©las ! quel tourment ! quatriĂšme femme more. Lâamant qui se dĂ©gage Nâest pas le malheur ; La douleur Et la rage, Câest que le volage Garde notre cĆur. seconde femme more. Quel parti faut-il prendre Pour nos jeunes cĆurs ? quatriĂšme femme more. Devons-nous nous y rendre, MalgrĂ© ses rigueurs ? ensemble. Oui, suivons ses ardeurs, Ses transports, ses caprices, Ses douces langueurs Sâil a quelques supplices, Il a cent dĂ©lices Qui charment les cĆurs. DEUXIĂME ENTRĂE DE BALLET. Tous les Mores dansent ensemble, et font sauter des singes quâils ont amenĂ©s avec eux. fin du second acte. â Ătre engendrĂ©, pour avoir un gendre. MoliĂšre sâest dĂ©jĂ servi du mot engendrĂ© dans lâĂtourdi, acte II, scĂšne VI. â Ici lâĂ©dition originale place cette indication Thomas Diafoirus est un grand benĂȘt, nouvellement sorti des Ă©coles, qui fait toutes choses de mauvaise grace et Ă contre-temps. » â Thomas Diafoirus connaĂźt ses auteurs, et il les met Ă contribution. Ce dĂ©but de son compliment Ă Argan semble imitĂ© dâun passage du discours de CicĂ©ron, Ad Quirites, post redditum A parentibus, id quod necesse erat, parvus sum procreatus a vobis natus sum consularis. Illi mihi fratrem incognitum, qualis futurus esset, dederunt vos spectatum et incredibili pietate cognitum reddidistis. » Auger. â Les auteurs de lâHistoire du Théùtre françois ont trouvĂ©, dans les registres de MoliĂšre, les titres de diffĂ©rentes farces attribuĂ©es Ă MoliĂšre. Le grand BenĂȘt de fils, jouĂ© en 1664, leur paraĂźt ĂȘtre le modĂšle dâaprĂšs lequel il a fait son rĂŽle de Thomas Diafoirus. En effet, le baiserai-je ? et quelques autres traits de ce genre, ont bien lâair dâavoir appartenu au grand BenĂȘt de fils. â LâabbĂ© dâAubignac, dans une dissertation contre Corneille, oĂč lâon retrouve le ton et le style de Thomas Diafoirus, dĂ©bute ainsi Corneille avoit condamnĂ© sa muse dramatique au silence ; mais, Ă lâexemple de la statue de Memnon, qui rendoit ses oracles sitĂŽt que le soleil la touchoit de ses rayons, il a repris la voix Ă lâĂ©clat de lâor dâun grand ministre. » Il est probable que MoliĂšre a voulu se moquer dans ce passage du style de lâabbĂ©. AimĂ© Martin. â Cette plaisanterie est Ă©videmment imitĂ©e des Plaideurs de Racine, oĂč Dandin propose Ă Isabelle de lui faire passer une heure ou deux Ă voir donner sa question. Bret. â MoliĂšre a successivement reproduit cette situation dans lâĂtourdi, lâĂcole des Maris, lâAmour mĂ©decin, le Sicilien, lâAvare. â Perrault ne publia le conte Peau dâĂne quâen 1694. Il le recueillit de la bouche des nourrices et des petits enfants, comme le constate ce passage de MoliĂšre Ă©crit en 1673, et comme on peut le voir dans le Recueil des piĂšces curieuses et nouvelles, tant en prose quâen vers. La Haye, 1694, tome II, p. 21, etc. â BĂ©ralde est, comme lâAriste de lâĂcole des Maris, celui des Femmes savantes et le ClĂ©ante du Tartuffe, un de ces frĂšres ou beaux-frĂšres dont lâĂ©loquente raison vient combattre la manie du principal presonnage, et secourir deux amants dont cette manie menace de dĂ©truire le bonheur. Auger.3f6i71.