Conférence "On ne nait pas parent, on le devient" disait Dolto il y a quelques années Une vérité toujours d'actualité! Dans une société où tout va

Devenir parent est une chose merveilleuse mais comme je le dis souvent On ne naît pas parent, cest en le devenant qu’on apprend à l’être . Je pensais que devenir mère relevait de l’inné, qu’à la naissance de mon premier enfant, je saurais en prendre soin, le changer, le nourrir, lui chanter des berceuses… Rien de tout cela et rien à voir avec le fait qu’il soit né avec 40 jours d’avance. Non, on se retrouve du jour au lendemain avec une créature étrange dans les bras, qui ne s’exprime que par des petits cris ou des pleurs, qui fait pipi et caca dans sa couche donc qu’il faut laver… Mais comment laver cet enfant si petit ? Comment désinfecter son cordon ? Comment l’allaiter ??? Rien ne relevait de l’inné dans mon entrée en parentalité, il m’a fallu tout apprendre… Photo Egalimère Mais devenir parent, c’est autre chose que donner des soins On apprend tout d’abord à donner les premiers soins, à changer et nourrir son enfant, à participer à son éveil et veiller à sa santé, à faire en sorte qu’il ait une bonne éducation, ne manque de rien, qu’il soit heureux… Et puis, il y a toutes ces choses qu’on apprend au fur et à mesure, un peu à nos dépends parfois – Un enfant ne s’exprime pas avec des mots avant un looooog moment. Il faut donc devenir maître dans l’art du décodage des pleurs là encore, ne me parlez pas d’inné, il m’a fallu du temps avant de reconnaître les pleurs de mes enfants… Ce qui équivalait à procéder par élimination chez moi bon, il a déjà mangé… sa couche est propre… il a dormi… il n’a plus sa tétine, voilà, c’est ça ! – Lorsque vous repenserez à la grasse mat d’avant votre entrée dans la parentalité, vous serez nostalgiques… Parce que, franchement, si vous réussissez à dormir jusqu’à 8 heures quand vous avez des enfants, vous pourrez crier victoire et partager sur les réseaux sociaux J’ai fait la grasse mat !!! » sans préciser l’heure, ça sera juste pour faire des envieux et envieuses – Comme Cendrillon, vous allez écourter vos soirées parce que vous savez très bien que les soirées qui se terminent tard et un peu alcoolisées, vous les paierez le lendemain voir Grasse Mat », – Un enfant n’entend pas bien sinon pourquoi je serais obligée de répéter au minimum 3 fois les choses avant qu’il écoute, – Le silence a fait sa valise et s’en est allé vers des contrées lointaines, – Sam le pompier peut s’avérer être un super baby-sitter le temps d’aller prendre une douche ou pour reprendre l’adage Avant, j’avais des principes, maintenant j’ai des enfants... » – Une conversation téléphonique, une vraie, c’est seulement en l’absence des enfants, – Les maladies infantiles et les vaccins, on connaît par cœur, – Pour tous les enfants, c’est souvent mieux chez les autres… même si votre salon ressemble à un magasin de jouets, – Vous aurez toujours mille et une raisons de culpabiliser, qu’elles soient valables ou non, – Votre cœur devient plus résistant aux attaques cardiaques à force de voir votre enfant chuter, s’arrêter juste au bord de la route quand une voiture arrive… – Un enfant peut disparaître aussi rapidement qu’il va réapparaître et pourtant, il n’est pas magicien que celui ou celle qui n’a jamais perdu son enfant de vue me jette la première pierre, – que je pourrais poursuivre cette liste tant les choses ont changé Mais surtout que l’amour d’une mère ou d’un père ne se divise pas mais se multiplie à l’infini Image extraite du blog

Laëtitia Cretin Laëtitia Cretin 🍀Pédagogue en éducation🍀Artpep's ⭐Fondatrice de la Parentalité Préventive et réflexive - Formation et Conférence Published Jan 27, 2020 A l’époque, nous ne parlions pas de parentalité mais plutôt de parenté, c’est-à-dire de la fonction d’être parent dans ses aspects juridiques, politiques, socioéconomiques, culturels et institutionnels. Depuis les années 70, nous nous sommes éloignés de ce terme de parenté pour glisser progressivement vers celui de parentalité Parental » désigne le parent, et le suffixe -ité » indique la fonction ou la qualité. Aujourd’hui, nous donnons davantage d’importance à la sphère familiale pour le développement psychique et neurologique de l’enfant. L’objectif est de repositionner l’enfant au sein de la communauté parentalité est reconnue comme étant une fonction sociale complexe. Elle représente le lien entre l’enfant et ses parents. J’insiste sur cette notion de lien. Il n’est pas d’emblée quelque chose qui se construit. Pour paraphraser F. Dolto, on ne naît pas parent, on le devient » Françoise Dolto, pédiatre et psychanalyste, inspirée par Simone de Beauvoir On ne naît pas femme on le devient », et du philosophe Erasme On ne naît pas homme, on le devient ».La parentalité est une aventure qui implique la surprise, le bonheur, la joie, et aussi les doutes, les interrogations et parfois de l’inquiétude. Nous pouvons nous sentir démuni face à cette responsabilité. Parler de parentalité aujourd’hui signifie aussi prendre conscience qu’il existe de nouvelle façon de vivre en famille monoparentalité, homoparentalité, hétéroparentalite, famille recomposée, c’est l’idée de pluri parentalité. Soit l’idée qu’il puisse y avoir différentes façons de vivre le fait d’être parent selon des structures familiales de l’accompagnement à la parentalité, selon moi, c’est proposer de venir soutenir les parents dans leur rôle de parent, et cela, dans une logique de prévention. C’est-à-dire, d’arriver à faire en sorte que le problème qui se pose aux parents, soit pris en compte dès le départ, afin d’éviter que celui-ci se transforme en complication, difficile à gérer par la objectif ultime est de développer cette logique de prévention, à la fois prévenante à l’égard des enfants et des parents. Pour ce faire, il est à mon sens nécessaire de renforcer le lien Artpep's, pédagogue en éducationLe 22/01/2020 Explore topics

De la sur-sollicitation gestionnelle à … la solitude maternelle Durant les neuf mois de grossesse, la maman est suivie et entourée. De la première échographie jusqu’aux cours d’accouchement sans douleur, la gestation est pas à pas préparée. Bien souvent, tout le monde s’en mêle ; grands-parents, proches, collègues, etc. La grossesse est alors un moment de socialisation très important. Les institutions jouent aussi un rôle essentiel dans ces liens la PMI, les maternités de suivi, les gynécologues, les sages-femmes, un maillage périnatal performant qui a permis de faire baisser le taux de mortinatalité en France. Mais qu’en est-il lorsque l’enfant naît ? Qu’est-ce que la société a prévu pour aider la maman à faire face à son bébé ? Apprendre à devenir mère A partir du moment où la maman sort de la maternité, elle se trouve seule face à son enfant et à ses angoisses. Comment apprendre à devenir mère en si peu de temps? Le père a repris le chemin du travail et les visites en maternité ou en PMI sont très espacées. Les mères se retrouvent donc isolées et coupées de ses liens originaux, ses collègues de travail, ses amis etc. Ces néo mères doivent faire face à une multitude de questions Comment décrypter les besoins de cet être qui ne parle pas? Comment savoir s’ il a faim ou froid? Et si je faisais des erreurs ? Qui nous a dit un jour, qu’être mère ça s’apprend ? Personne, nous avons plutôt appris qu’il suffisait d’être une femme. Plutôt que de parler de ses difficultés, et de ces processus d’apprentissage au rôle inhérent à celui de mère, on peut s’enfermer dans la honte de ne pas y arriver seule. Petit à petit, cette incapacité à faire face peut nous plonger dans la tristesse. Se sentir perdu face à tant de responsabilités n’est pas exceptionnel, c’est même très commun. Sachez que toutes les mères du monde et toutes les générations ont eu peur face à ce savoir inconnu ; jusqu’à parfois contribuer à la dépression post-partum. Écouter son instinct Devenir mère est un long processus psychique, psychologique et social. Ne laissez pas les autres prendre des décisions importantes pour vous, comme l’allaitement par exemple, l’emplacement du lit de bébé, dans votre chambre ou ailleurs. On ne naît pas mère on le devient, alors n’hésitez pas à vous faire aider, ménagez-vous du temps pour vous et rien que pour vous. Lorsqu’il dort, reposez, prenez du temps pour vous, téléphonez à une amie juste pour bavarder. Lors de ses temps d’éveil, n’hésitez pas à sortir parc, courses, toutes les occasions sont bonnes pour vous aérer l’esprit et calmer votre enfant. Pour que l’atterrissage de la grossesse se fasse avec douceur et bienveillance vous devez accepter qu’être mère doit passer par des mécanismes d’apprentissages. Jusqu’à présent vous étiez un être humain, une femme et maintenant, vous rajoutez une identité de plus celle d’être mère. Mais ce nouveau statut ne doit pas vous faire oublier ni vos désirs ni vos besoins. Pour en savoir plus sur la dépression post-partum, rendez-vous ICI.

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